Vélo-Mont-Bile

Certains ont essayé de transformer un vm en char à voile il le semble, pas sûr du succès de la chose. Mais de là à en faire voler un. Il y a une sacrée marge.
Je pense qu'emmener le vm en voiture irait à l'encontre totale de la philosophie de notre ami. Enfin je peux me tromper mais d'après ce que j'ai compris... c'est à lui de voir.

Pourquoi diable emmener un VM en voiture ???
Je ne comprend vraiment pas.
Si le lieu est accessible en voiture il l'est aussi en VM.

cyclopette a écrit:

L’un d’entre vous a-t-il déjà fait voler sa vélomobile ou envisagé de le faire ?

Pas de problème : tu greffes des ailes et un joystick comme l'a magistralement bien réussi Gérard Krawkzyk dans Taxi 2 !

Citation :

Pourquoi diable emmener un VM en voiture ???
Je ne comprend vraiment pas.
Si le lieu est accessible en voiture il l'est aussi en VM.

C'est pour faire le départ en parapente ^^ et continuer le trajet en VM
Pas facile de faire voler un VM

Ben oui tu fais comme j'ai toujours fais.
Tu va a l'attero avce ton VM.
Tu le laisse sur place et tu par au déco avec le prapente sur le dos.
Tu fais ton vol jusqu'au VM.
Puis tu repart avec le VM.

Oui ça marche bien comme ça.

Je ne suis pas pratiquant et je m'imaginait que l'envie d'aller le plus loin en volant pouvait être pas mal, et du coup ne pas avoir d'attero prédéfini, donc voiture qui amène le VM
Ça permettrait aussi de déposer la voile et de rouler plus léger.

Après là je spécule, l'auteur du post n'as rien précisé à ce sujet.

De toute façon il faudra bien qu'il monte au mont blanc d'une façon ou du autre.
Et comme il n'y a pas de route, cette façon ne sera ni le VM ni la voiture.

Par ces temps de chaleur , cette discussion initiée par DUSS apporte un peu de fraîcheur….

Henri GEIST a écrit:

 
De toute façon il faudra bien qu'il monte au mont blanc d'une façon ou du autre.
Et comme il n'y a pas de route, cette façon ne sera ni le VM ni la voiture.    

Comme on n’imagine pas que notre ami alpiniste prenne le train qui monte au Nid d’Aigle, la manière la plus écolo et rapide de monter au Mont-Blanc serait :
1 - Monter avec son vélo couché + parapente sur le site de Plaine-Joux / Passy ou au Bettex / St-Gervais ( arrivée étape du TdF )

2 - Décoller, prendre les pompes jusque vers 4000 m, ce qui est assez fréquent au mois de juin. Il n’est pas trop technique de poser sur le Dôme du Goûter et faire un petit bivouac au refuge Vallot. Au petit matin, il se tape l’arrête des Bosses jusqu'au Mont-Blanc, ce qui est une formalité vu son niveau.
3 - Redécoller où ça lui chante, en fonction du vent, et rejoindre son vélo ou sa vélomobile qui aura été préalablement déposée quelque part dans la plaine de Sallanche…..

Cet enchaînement ne demande ni une débauche d'énergie ni un niveau technique exceptionnel.  Il faut juste choisir un bon créneau anticyclonique fin juin ou début septembre ( interdiction de voler au Mt-Blanc  en juillet-août )

Oui j'ajouterais seulement qu'en plus de tous cela il faut ajouter la synchronisation du d'épart sur l'évaluation du temps de trajet pour arriver au mont st-michel a marré basse pour pouvoir terminer :-)

Me voila justement de retour du Mont-Blanc et la lecture de vos post m'a bien fait rire!
Je pensais avoir un peu des idées folles mais je vois que de ce coté là aussi je suis un débutant!!!

Plus sérieusement, je n'envisage pas du tout de faire l'ascension (tout ou partie) sous mon parapente.
Tout d'abord parce que je n'ai pas vraiment le niveau. Et surtout parce que c'est super aléatoire pour espérer avoir les conditions au bon moment. Enchainer plusieurs heures de vol, attéro-déco au sommet et 850 km à tourner les jambes ça fait beaucoup et il y a peu de chances que ça marche le jour où on l'a décidé.
Ce qui c'est passé en cette fin juin était exceptionnel mais c'était aussi un peu du grand n'importe quoi. Voir les posts ci-dessous

https://www.facebook.com/AlpWind.parapente/posts/2097414907034883?__tn__=K-R

https://www.facebook.com/antoinegirardfly/posts/1157797367753488?__tn__=K-R

Je compte plutôt faire l'ascension classique avec un sac ultra-léger après une nuit au refuge du Gouter. Puis déco au petit matin. J'ai déjà fait plusieurs vols depuis le sommet et le mieux me semble d'aller poser près de Sallanches pour retrouver mon VM.
Aujourd'hui on peut avoir un ensemble voile+sellette à moins de 1.3kg et qui vole et surtout décolle très bien.
Pour espérer aller plus vite en l'air qu'au sol, il faut des supers conditions et surtout, en direction du Mont-Saint-Michel on ne risque pas d'aller très loin et très vite. Au mieux peut-être le Jura, et encore moyennant quelques rond dans l'air. Le parapente, pour celui qui a le niveau et n'a pas peur d'engager, ça marche très bien pour longer ou traverser les montagnes mais un peu moins pour parcourir les plaines.

Henri, effectivement il faut penser aux marées mais ça rajoute une contrainte. Ils ne font pas un kit "pédalo" pour le Milan GT?

Si l'un d'entre vous veut se joindre à moi pour tenter la version VM volant, thermiques jusqu'au sommet et atterrissage à Macon, je suis preneur!
Au pire si ça ne marche pas bien, je veux bien amener le bonhomme jusqu'au sommet, mais pas le VM

Merci à tous pour l'humour et l'enthousiasme!

Bonjour MR DUSS,

Je découvre ton sujet, et je le trouve génial, et contrairement à d'autres commentaires, tout a fait réalisable en 48 heures:

un coup de gogol map indique qu'il y a 850-870KM pour 3000-3500m de dénivelé positif entre Sallanche et le Mont Saint-Michel.
soit au global , au pire, 400m de D+ / 100Km: c'est très plat comme trajet.

Je pratique à la fois le VM avec assistance de type légal au quotidien pour le  vélotaf, et le vélo droit entre autre sur des épreuves d'endurance, en particulier la vélocio (24 h non stop - 2 heures consécutives de pose maxi autorisée- en équipe de 5 roulant ensemble sur un trajet choisi vers une destination imposée (organisé par la FFCT)

La combinaison des 2 pratiques me donne une idée de ce que tu pourrai faire moyennant un entrainement adapté. Tu travailles en plein air et en montagne, tu as donc très probablement de très bonnes bases physique, et en particulier pour le longues distances

Pour la vélocio, Cette configuration en équipe compense globalement les points faibles de VD vs. VM pour l'aero, et l'assistance conpense à son tour le point faible du VM vs. VD c'est à dire son poids, dans les relance et dans les montées.
sur cette épreuve (velocio) , les bonnes équipes réalisent plus de 600 Km (moyenne d'age au dessus de 45 ans), les meilleurs dépassent le 650 Km, malgré la date précoce (WE de Paques)
Donc sur 48 heures avec un VM assisté, soit 425/450 Km par jour, cela me semble jouable, et laisse le temps de dormir à l'étape, même si ce sera une épreuve.

Par contre, je pense qu'il faut que tu test bien la pratque VM et les contraintes physiques qu'elle implique:
- appuis fessier qui peuvent aussi être douloureux, même si c'est pas au même endroit exactement, c'est comme en VD: il faut une bonne position et un bon matériel et après il n'y a plus de problèmes (Même en VD ;-) )
- ambiance confinée
- sudation,
- repos des bras, des mains, etc...
- qualité des chaussettes et autres vêtements pour éviter les échauffements
- position haute des jambes qui peuvent donner des fourmillements dans les pieds
- etc....
- etc...

En endurance, ce sont ces petits bobo qui posent problème, pas le physique.

Le manque de sommeil et la lassitude aussi font réfléchir différemment. Il faut le savoir pour le dépasser. Il faut trouver des moyens de se relacher pour éviter que le corps se contracte, engendrant les pépins articulaires, les crampes etc..). La confiance joue beaucoup pour ce relachement, plus que l'entrainement physique à proprement parler.

il faut aussi te préparer a rouler de nuit. Pour les repères visuels déjà, mais aussi pour prendre conscience des effets du manque de lumière sur la sensation de fatigue, surtout quand on manque de sommeil.
Une bonne expérience a faire, quel que soit le vélo utilisé: partir de nuit sans avoir trop dormi la veille. Au petit jour, tu sent arriver un regain d'énergie (au même moment ou les oiseau piaillent à tue-tête), qu'il faut avoir vécu pour pouvoir tenir la nuit, en étant conscient que c'est l'absence de lumière qui donne cette sensation de létargie. Mais vu que tu est guide, tu dois bien Connaitre ça :-).

Voilà, En espérant avoir pu mettre une ne serait ce que bien modeste pierre à l'édifice de ton beau projet.

à+

Gully

Gully,
(c'est rigolo c'est un nom de corde aussi)

Merci beaucoup pour ces conseils et encouragements
Pour la bobologie du pédalage horizontal, j'avais déjà remarqué quelques petits désagréments. Je trouve ça quand même moins pénible qu'en VD mais je n'ai pas roulé plus de 9h d'affilé avec mon Streetmachine, ce n'est rien en comparaison de ce qui m'attends. De toute façon j'ai bien l'intention de faire pas mal de grands trajets avec le VM pour me familiariser avec tout ça, il faudra sûrement pas mal tâtonner pour trouver les bons réglages.
Tes conseils me seront précieux pour me préparer aussi au roulage de nuit. Je connais déjà un peu ces sensations de somnolence pendant l'effort. C'est fréquent en montagne sur les courses (dans le language de la montagne "une course" c'est une sortie mais pas une course au sens compétition du terme) longues, j'ai un peu l'habitude mais c'est vrai que ce n'est pas simple à gérer. En plus je me dis que sur la route, même si ça roule moins la nuit, ça reste dangereux et ça doit vite devenir monotone.
A vrai dire c'est ce que j'appréhende le plus!
Sur la route on n'est pas tout seul et ta sécurité ne dépend pas que de toi contrairement à la montagne. Même si on ne peut empêcher, ni les chutes de pierre ou de sérac, ni les avalanches, j'ai quand même l'impression de mieux gérer ma sécurité que sur la route.
Une question, pour les pédales automatiques, est-ce que des chaussures trop rigides (du genre modèles de compétition pour VD) ne favorisent pas les soucis de circulation ou de douleur au niveau des pieds? J'ai des chaussures plutôt typées VTT et je me demande si il est nécessaire d'avoir des choses plus "performantes".

à+

Seb

Pour les pédales automatique ce que j'ai trouver de plus confortable pour le VM et le VH mais pas pour le VD ce sont les sandales shimano.
Comme nombre d'entre nous l'ont déjà remarquer en position horizontal sur de longue durée viennent des fourmiment dans les pieds.
Et les sandales c'est ce qui limite le moins la circulation sangine.

Et puis dans un VM on a jamais froid au pieds et pas besoin de protection.
Mais surtout on a une tenu du pieds plus làche en latéral ce qui fait moins souffrir les genoux.
Et comme on a pas besoin de declipser a l'arrêt ce n'est pas un problème d'être moins réactif au décrochage.

resalut M. DUSS,

pour la nuit, il faut essayer.

Le VM a le "désavantage" de ne pas nécessiter d'équilibre pour avancer, ce qui en VD tiens éveillé je trouve. En VM, Il m'est arrivé en rentrant du travail le soir de nuit (en hiver) de fermer les yeux un bref instant, perdu dans mes pensées. Je n'avais pas de fatigue pour autant.

Par contre, l'effort tient éveillé. A voir comment tu réagira. Souvent, le mieux, est de faire des petites pauses toutes les 2 heures, pour changer de positions/se degourdir, ce qui réveille.
La nuit, les routes sont plutôt paisible. Les autres véhicules (camion compris) ne m'ont jamais fait peur (sauf exception mais ça ne m'a pas marqué. Il faut simplement un très bon éclairage qui tient la distance (avantage au VM, surtout VAE avec sa batterie). Les traversés d'animaux peuvent être plus impressionnantes

Pour les chaussures, Les autres seront de meilleur conseil. en VD, plus la surface d'appuis est grande , mieux c'est (gros désaventage au SPD, que j'ai malgré tout  en VM pour pouvoir marcher normalement avec les chaussures semi rigides).


(EDIT): une dernière chose  pour el physique. au delà de 5 ou 6 heures d’entraînement, il n'y a a pas de plus value pour la préparation physique à proprement parler. éviter les grandes sorties trop nombreuses évite la fatigue psychique. Vu que tu as un pote qui roule bien visiblement, tu peux caler des entrainements comme il le ferai pour ses courses (en durée). Plus quelques sorties ciblés pour appréhender les contraintes de la LD
à +

Gully

Henri GEIST a écrit:

Comme nombre d'entre nous l'ont déjà remarquer en position horizontal sur de longue durée viennent des fourmiment dans les pieds.

Ah bon ? Jamais remarqué.

Nombre d'entre nous, ce n'est pas chacun d'entre nous.
Si tu y a échapper tant mieux pour toi.

oui, j'ai déjà eu cette sensation de fourmillement, ça n'est pas super gênant mais désagréable.
C'est pour ça que je posais la question des chaussures.
merci pour les infos, je verrais ce qui me convient le mieux

Salut Duss
Beau challenge !
Bcp a déjà été dit mais je peux te partager mes chiffres.

Je vélotaf en WAW avec une assistance non standard qui me permet d'avoir en permanence une assistance proportionnelle au couple pédalier (et de plus réglable en fit du terrain, de ma fatigue ou de mes envies).

Ma batterie de 1Kwh (4,7Kg) me donne 300 à 350 km d'autonomie selon la proportionnalité de l'assistance. Pratiquement, j'ai en permanence entre 45 et 75 watt au moteur roue ( non réducté). L'avantage du moteur roue est qu'il peut régénérer dans les descentes, ce qui accroit l'autonomie. Sa masse plus considérable par rapport à un réducté passe dans l'assistance.

Avec entre 150 et 200 watt en permanence au pédalier et sur des routes traversant des villages, je peine pourtant à atteindre les 30km/h de moyenne, la moyenne chute vite dès qu'il y a des arrêts, feux ou côtes. Dès que c'est plat je roule entre 38 et 45.

Maintenant, savoir tenir 150watt en permanence est un fameux défi qui demande de la préparation, je ne sais pas si c'est réaliste, seul un coach et préparateur sportif pourront te renseigner là-dessus...tu peux toujours faire le test e pédalant 12hrs d'affilée sur un vélo de fitness, son réglage de puissance te permettrait de jauger tes capacités.

Pense aussi que la recharge de la batterie prendra quelques heures (5 au max pour une charge lente)

Le VM a du sens si tu peux ou veux rouler bien au delà des 30km/hrs, quand l'aéro devient en fait très pénalisante. Le VM protège de plus du refroidissement et de la déshydratation et il est confortable de nuit ou par mauvais temps. Avec une assistance 25, tu devras mouliner ferme pour tenir une moyenne élevée.

Autour des 25km/hrs, un bon trike sera plus léger et agile. Un shield atténuerait l'effet de la vitesse.

Bonne réflexion

@ plumes

Merci Tof pour ton retour d'expérience,

Est ce que quelqu'un utilise un moteur roue réducté sur son VM et pourrait me faire un retour?

Au vue des vidéos que j'ai pu voir, j'ai l'impression que la roue libre n'est pas très performante! (pb de qualité des roulements?)

Merci d'avance

Samural a écrit:

Mon WAW dispose d'un tel moteur, car habitant en région vallonnée mais non montagneuse, je voulais profiter de la vitesse de pointe en descente.

Je suis très content du mien. Seul reproche: les engrenages font du bruit quand le moteur fonctionne et donc ça résonne un peu dans le VM. La roue libre fonctionne très bien et n'offre pas de résistance. Vu ma faible puissance musculaire, je le remarquerais si c'était le cas!
Je vais monter un capteur de couple Sempu en lieu et place du capteur PAS, de sorte que l'assistance sera proportionnelle au couple.

merci Samural,

quel sont les caractéristiques de ton moteur, puissance et couple surtout.
Est ce que le moteur chauffe beaucoup dans les longues montées ?

Tu arrives a rester au dessus des 20km/h en montée si tu appuis un peu fort sur les pédales?

Est ce qu'il y aurai un moyen de louer des batteries supplémentaires pour partir en voyage par exemple

Désolé de vous harceler avec ces questions peut être un peu bête mais ces discussions sur le forum m'ont bien aidé à avancer sur mon projet

Mon moteur est un XOFO 500W nominal en 36V. Je l'ai commandé chez Sport ebike, mais il ne m'a jamais fourni les coordonnées exactes de ce moteur. Il doit être similaire à ce que Cycloboost ou OZO vendent.

Je n'ai pas de capteur de température et le moteur est difficilement accessible, donc je ne sais pas s'il chauffe ou pas, mais d'après Sport Ebike, tant que je ne dépasse pas les 500W et que je roule cela ne devrait pas poser de problème.

Sport Ebike a écrit:

en fait le courant de 25A est sans risque si la vitesse est suffisante ( entre 15 et 20km/h)  en dessous  il faut limiter à 20A ( par exemple grosse montée sans possibilitée d'élan) le moteur est un 500W nominal ( à 500W en montée il ne peut pas surchauffer)  1200W max ( pendant 30 seconde) et 800W en continu à plus de 25km/h ( meilleur rendement)

Pour monter du 9-10% à 20 km/h, je règle le moteur sur 500W et ça le fait, mais il faut pédaler hein!

Sur le site de Cycloboost tu trouveras une feuille Excel (Récapitulatif fonctionnel.xls) te permettant d'estimer ta vitesse en fonction de la pente et de ta puissance musculaire.

Je n'ai jamais vu que des batteries se louaient, mais tu peux essayer chez DeclicEco.

Merci!!

Bonjour Mr. DUSS,

Il me semblait d'après un de tes post précédent que tu cherchait une motorisation légal.
Est-ce toujours le cas ?
Par ce que le moteur décrit ci-dessus et donner pour le double de la puissance maximum réglementaire.

Henri,

oui je veux rester sur du légal mais j'ai cru comprendre qu'il valait mieux avoir un moteur de puissance supérieure mais bridé pour avoir un meilleur couple, une meilleure durabilité et un moteur qui ne chauffe pas trop quand il est sollicité à fond.
J'ai demander conseils et devis à des spécialistes, j'attends leur réponse

Cordialement