Petites réflexions pour cyclocampeur débutant

breizhbent a écrit:

Roger 17 a écrit:

Bien sur campings à la ferme et petits campings municipaux tout simple et sympa.

Et oui, vive le cyclo camping, c'est que les campings municipaux sont souvent moins chére et plus sympa
Exemple



Où en camping sauvage 1 jour sur deux dans des endroits paisibles comme celui là

Devant  Derriére

Pareil ! Le cyclocamping c'est géant.

Bivouaquer en milieu urbain.

Je parle ici de camper -en dépannage- quand les campings sont bien trop éloignés d'une ville.


Préambule:

Voici quelques réflexions:
Disons le d'emblée: ce n'est pas une bonne idée.
Mais quelquefois....ça peut dépanner.

exemple vécu:
j'ai moi-même plusieurs fois campé aux abords immédiats d'une gare* de campagne, à même  le long de la voie ferroviaire
(après mettre informé de ....la fermeture de la voie et de la gare pour la nuit!...).
Pas de camping à plus de 20 km à la ronde, train à prendre en urgence et très tôt,  gare située en contre-haut de la vallée.
*: il  y a toujours en façade la présence d'un robinet pour l'eau, souvent des sanitaires.


Restent les soucis:
-de l'approvisionnement en eau: une bonbonne d'eau de 5L achetée au préalable sera excellente, faute de mieux.
(5 L permettent -aussi- de se laver avant le coucher, et donc de préserver son couchage).
-et des ...toilettes: on peut aller aux toilettes municipales.

Pour la discrétion, il faut avoir en tête cette règle bien connue en optique: "je vois l’œil de qui voit mon œil".
Ce qui se traduit en pratique ainsi:  si on voit des fenêtres d'habitation d'où on veut camper, on pourra y être vu en retour!

Il faut en tout premier lieu imaginer qu'on n'est pas le premier à vouloir camper ainsi.

Le gardiennage, la vidéo-surveillance et les rondes de nuit (police, gendarmerie vigiles,...)
en limitent la pratique, en particulier l'été (donc par temps clément (propice pour  le camping) et dans des lieux  alors très fréquentés (afflux touristique).

Le risque d'agression est aussi à envisager (sortie de boite de nuit, d'un match tardif,....).

Il faut s'imaginer l'endroit idéal: en clair, le lieu qui permettra de NE PAS s'y faire déloger.

On se méfiera des voies carrossables non goudronnées bien herbeuses (apparemment peu fréquentées?!).
On vérifiera qu' elles ne conduisent pas jusqu'à une habitation (ex: maison de campagne occasionnellement occupée).

À éviter les lieux d' où on sera délogé -avec certitude- par les forces de l'Ordre, puisqu'ils passeront par là à chaque ronde:
-les tables de la D.D.E. en entrée de ville.
-les ronds points giratoires arborés, qui semblent déserts à la tombée de la nuit.
-les parcs urbains (d'ailleurs souvent fermés et gardienés la nuit; au mieux on risque d'y être enfermé jusqu'à sa ré-ouverture).
-les chemins de halage, les pourtours des lacs.
-les abords du stade, d'une déchetterie, du cimetière,...en bref d'un lieu communal.
-les lieux régulièrement dégradés (excréments (ce que j'appelle volontiers: les "caca-dromes), sacs poubelles abandonnés,....)
-le parking du supermarché -systématiquement- télé-surveillé.
-etc.

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Bon, mais alors que reste-t-il?

-Comme LIEU:
Un endroit discret et arboré où sa tente + son vélo, pourront être dissimulés par la végétation, un mur, une bâtisse.
A défaut, on pourra imaginer camper avec sa tente mais en la laissant affalée au raz du sol pour plus de  discrétion.
Si sa tente est de couleur flashy comme la mienne (orange Fluo), on utilisera son tapis de sol comme bâche de camouflage.
On fera attention aux flammes de  son camping-gaz  qui peuvent être  visibles et/ou intriguer de très loin.
idem pour sa torche ou sa frontale.

La pelouse d'une administration (impôt,...), d'une entreprise désertée la nuit.

-Pour demander:
L'épicière, la boulangère,....
Les pompiers (avec leur cartes topographiques ultra-précises!), à défaut...le curé?!,  toujours de bon conseil (ils sont au courant de tout!).
Un autre cycliste rentrant chez lui au soir, plus apte à être compatissant par solidarité, ou connaissant "un bon coin".
Un cycliste pouvant vous héberger: à faire selon son tempérament......

souvent vu, au fil des années:
Le soir, stationner au centre-ville sur un banc à côté de son vélo bien visible (sacoches, duvet,...) pour bien être repéré en tant que CYCLO-CAMPEUR!,
tout en casse-croûtant, .....bien en vue et dans .....un passage bien fréquenté, afin....de se faire inviter**!+++

**À  signaler:
-que les locaux savent qu' il n'existe PAS de CAMPINGS dans les alentours proches.
-beaucoup reconnaissent du mérite au ....voyageur à vélo,
c'est alors plus facile pour se faire inviter ou simplement conseiller pour un "bon endroit où planter sa tente".

je n'ai encore jamais campé en milieu urbain, mais je me suis quelquefois posé la question du choix d'un site assez discret pour pouvoir le faire sans risque, en dépannage. Pas évident, surtout pour une cyclote seule.  Si je n'ai pas d'opportunité chez l'habitant et que je ne souhaite pas passer une nuit à l'hôtel, je préfère sortir de la ville : je n'ai pas besoin de camping. J'ai juste, 2 fois, campé à proximité immédiate d'habitations : une fois dans un grand terre-plain arboré avec buissons et arbres en sortie d'une petite ville autrichienne, et une fois dans le cimetière d'un village géorgien. Les cimetières géorgiens sont agréables, très verts et souvent arborés, et les familles viennent parfois y pique-niquer pour rendre hommage à leurs défunts.

Un site internet d'une cyclo-campeuse expérimentée .... tout plein de conseils pertinents.

Ne pas hésiter à parcourir ses différentes sections:

https://lacyclonomade.net/toutes-etapes-preparer-voyage-a-velo/conseils-pour-preparer-son-voyage-a-velo/

Bjr à toutes et tous,

Sur les 10 conseils de la petite dame il y a des contradiction et des petites choses essentielles à préciser.

Conseil n°2:

Pour vous équiper, informez-vous auprès de magasin de plein air professionnel (Décathlon ne suffit pas vraiment).

et elle nous montre sa belle tente "Quechua" en photo. Perso j'ai également une tente trekking D4 qui fait le job pour l'instant ( 280 € quand même ).

Conseil n°7 : maitrise quelques bases mécanique.

J'ajouterai savoir et être équipé pour réparer une cassure de chaine. Par pur hasard,  hier j'ai cassé la mienne en rentrant de balade. Cela implique un dérive chaine au minimum et deux trois maillon et une attache rapide de secours.
L'an passé j'ai été immobilisé et du abandonner une sortie de plusieurs jours à cause de la casse d'une pièce ( support amortisseur ). Depuis j'ai cette pièce en rechange avec moi.
Suivant le type de vélo la trousse de dépannage peut vite grossir. J'ai en autre en plus du matériel de base des colliers plastique de différente taille, du fil électrique pour passer la chaine dans les tubes guide etc ....

Le fait de se tester et tester le vélo est primordiale. Je fais des essais en ce moment en partant sur différentes distance avec l'équipement complet pour connaître mes limites et pas ce fait celle du trike.

Le fait de se déplacer en trike AE + remorque m'oblige pour ma part à prévoir des points de recharge et donc de se fait privilégier des campings.

En continuant de parcourir son site j'ai parcouru ses différentes fiches très interessantes et instructives

exemple fiche

incendies et des inondations aux campings: évacuation d'urgence!

j'ai déjà subi plusieurs  "expulsions" de camping suite à des incendies et des inondations.

Certaines avec un délai d'exécution de 5-10  mn pour sortir du camping (la crue en amont de la vallée laisse un répit calculable),
d'autres en -urgence immédiate- (pompiers, gendarmes,...): se traduisant par l'expulsion musclée pure et simple!

Depuis, je vérifie systématiquement le plan des voies de sorties d'évacuation des campings,
même par très beau temps.+++++

Dans ces cas là il y aura une cohue de camping-caristes et autres embouteillant la sortie.

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La dernière fois, contrairement aux autres vacanciers qui ont TOUT perdu (tout a cramé....),
j'ai plié ma tente et tout jeté dans mes grandes sacoches en moins de 2 mn (ça rentre sans avoir à tasser!),
malgré les tentatives du personnel pour m'expulser illico.

Du coup je n'ai rien perdu, pas même ma ligne de linge (décrochée en tout dernier: j'avais encore du rab de timing!),
avec son linge encore accroché dessus.

C'est toujours bien d'envisager une telle situation, pour mieux l' appréhender, sans paniquer!

Aussi, je m'y entraine au moins un fois par mois de cyclo-camping,
au matin (de préférence quand il n'y a pas de rosée du matin).
Je fais cela après ma douche du matin et le petit-déjeuner avalé
(le réchaud à gaz est déjà refroidi, pour le jeter dans ma sacoche, sans tout brûler!).

De mémoire, il m'avais fallu plus de 10 mn à mon premier entrainement,
en devant faire des choix quand à savoir QUOI abandonner.
Quand on le sait -à l'avance- c'est à dire de façon anticipée, c'est bien plus efficace, rapide et serin.

En gros, c'est devoir choisir entre:
-sa tente (qu'on n'aura pas à démonter =gros gain de temps! surtout si les sardines sont bien ancrées au sol),
-son matelas (à dégonfler?)
-son duvet (remplaçable facilement pour la prochaine nuitée?),
-sa ligne de linge,
-ce qui est autour de sa tente (souvent entre les 2 toiles: réchaud, popote, chaussures, ...).

A savoir, qu'on oublie souvent de dés-antivoler son vélo de suite,
AVANT d'y avoir replacer ses sacoches (et parfois PAR DESSUS ET EN VRAC: son duvet, etc, qui gênent alors leur accès.
Dans la panique, il est bien plus difficile de  trouver ses clés.
(les miennes sont systématiquement -et TOUJOURS- au même endroit)
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En cas d'incendie dans le voisinage, la fumée acre peut prendre la gorge et piquer les yeux, même à plusieurs kms d'un grand incendie.
Aussi, si on dispose encore d'un peu de temps, on remplira ses gourdes aux sanitaires!
On aura plaisir un peu plus loin, de se rincer le gosier* et de se nettoyer les yeux.

*le stress rend la gorge encore plus sèche!

Parti en février sur la véloroute le long de la Loire, déserte à cette époque de l'année, je me suis aperçu le soir du premier bivouac que j'avais oublié de prendre une cartouche de gaz mais je possédais le réchaud ( à vis type MSR Primus,)
Comme je n'avais pas envie de manger froid par des t° ne dépassant pas quelques degrés le soir, je me suis mis à la recherche de gaz ou d'un réchaud.
Si dans les Alpes ça ne pose pas de problème de trouver des cartouches à visser dans le reste de la France ça reste une chose inconnue, pas de gaz ni même de réchaud Camping gaz le long de la LOire ( je n'ai pas fait tous les magasins non plus, mais un Inetrsport et quelques grandes surfaces).
Je me suis rappelé avoir fait un réchaud à alcool à partir d'une canette de bière (le 3PRS bien connu), si le fabriquer chez soi est assez facile, sur une table de pique nique avec juste un opinel c'est beaucoup plus compliqué.
J'ai donc fabriqué un réchaud beaucoup plus simple: à partir d'une canette de bière coupée en deux il suffit de découper le dessus de la canette (là où on verse le liquide) et de rentrer la partie haute dans celle du bas, faire des trous tout le tour de la canette, verser l'alcool dans le fond de la canette, allumer et tester.
C'est absolument à proscrire (et non à prescrire) sous la tente, ça fait un feu de dieu.
Voilà, une petite astuce qui permet de se sortir d'un oubli, ça m'a permis de continuer ma rando sans quoi je serai surement rentré à la maison.


]

Bonjour celmis,

Pour les cartouches à vis, le plus facile et le moins cher est de viser les magasins de bricolage. Au rayon soudure tu trouveras des cartouches qui s'adaptent.

Concernant le réchaud issu d'une canette, tu as le P3RS :

https://www.randonner-leger.org/wiki/doku.php?id=p3rs

Il y a des vidéos sur la toile qui montrent bien comment faire.

Philippe

Ralevy a écrit:

Bonjour celmis,

Pour les cartouches à vis, le plus facile et le moins cher est de viser les magasins de bricolage. Au rayon soudure tu trouveras des cartouches qui s'adaptent.


Philippe

Les réchauds MSR, Primus n'ont pas le même système de fixation que Camping Gaz, ils ne sont pas compatibles.

Il faut, pour utiliser les deux : soit un adaptateur, soit un réchaud mixte qui permet d'utiliser les deux types de valve.

Dans mon cas je n'avais ni la cartouche MSR ni l'adaptateur, les deux étant resté chez moi, d'où la fabrication d'un réchaud de fortune.  

Moi, j'ai un primus et les cartouches que je trouve en magasin de bricolage s'adaptent bien.

Philippe

Ralevy a écrit:

Moi, j'ai un primus et les cartouches que je trouve en magasin de bricolage s'adaptent bien.

Philippe

Oui les réchauds duo sont pratique à ce niveau, ils permettent l'utilisation des cartouches à visser Camping gaz.

pour ceux que ça emmerde de cramer des dérivés de pétrole, il y a aussi les réchauds biomasse .

Je m'en suis bricolé un récemment avec trois boites de fer blanc et qui ressemble de loin à un poêle rocket double paroi :
que du bonheur !

Les mini poele sur la base des rockets cela marche bien mais il faut rester extrêmement vigilant sur le refroidissement de l'ensemble pour ne pas mettre le feu à la forêt ou au sac de transport. Je déconseille en cyclo camping, trop risqué.

Et sinon, il y aussi l'égouttoir à couverts Ikea. Cette amie ne peut plus s'en passer!

Elle est ton amie cette dame dont je suis les aventures régulièrement? A l'occasion fait lui savoir qu'elle est un vrai remède contre la morosité ambiante...

Le réchaud à bois c'est pas trop mon truc, mais pas mal de vidéos de cette dame ont l'air bien intéressantes.

arnaud14 a écrit:

Les mini poele sur la base des rockets cela marche bien mais il faut rester extrêmement vigilant sur le refroidissement de l'ensemble pour ne pas mettre le feu à la forêt ou au sac de transport. Je déconseille en cyclo camping, trop risqué.

As-tu déjà testé cette solution que tu trouves trop risquée?
( pour ma part je ne fais jamais de feu dans une forêt )

Et puis je précise que ce n'est pas un mini poêle mais bien un réchaud, et que la double paroi n'est pas remplie d'un matériau accumulateur/réfractaire, mais creuse (environ 25cl de volume entre les deux parois pour donner une idée des dimensions ).
Donc pas de problème pour le refroidissement ( ni le cramage de sac d'ailleurs, car ce petit réchaud est accroché sur un porte gourde élargi et fixé sur deux des jambes de mon porte-bagage) .

Le titre c'est cyclo campeur débutant.
Si tu penses qu'on peut jouer avec des allumettes n'importe ou n'importe quand c'est ton problème. Passe quand-même à la caserne des pompiers pour une petite mise à niveau.
Mais conseiller à des néophytes de jouer avec des allumettes n'importe où et avec du matériel bricolé c'est criminel.

Quand tu vois les ravages faits par "des étourdis" avec un simple mégot, on ne peut pas conseiller des solutions comme les tiennes sans précautions et restrictions d'usage.

Et dans les risques tu peux aussi ajouter les brûlures.

à arnaud 14

On peut être débutant et responsable, une personne qui bivouaque sera respectueuse de l'endroit où elle compte s'installer
et veillera bien évidement à s'assurer qu'elle ne va pas mettre le feu à la forêt en faisant n'importe quoi.
(cela est valable avec n'importe quel type de réchaud, alcool, bois, gaz, essence,)


Mon but était de montrer qu'à un problème donné on peut trouver une solution et dans ce cas celà s'adresse bien à des débutants,
que les personnes ayant une expérience dans un domaine la partage,

Maintenant si d'autres personnes trouvent mon message trop extrême je peut le retirer, ça ne me gène pas.

Michmich.70 a écrit:

Elle est ton amie cette dame dont je suis les aventures régulièrement? A l'occasion fait lui  savoir qu'elle est un  vrai remède contre la morosité ambiante...

C'est une amie et voisine. Merci pour le compliment, je ne manquerai pas de le lui transmettre!

celmix a écrit:

cela est valable avec n'importe quel type de réchaud, alcool, bois, gaz, essence

Je ne conseillerais jamais un réchaud à essence à un débutant !

Fleur a écrit:

Je ne conseillerais jamais un réchaud à essence à un débutant !

Ce n'est pas non plus ce que j'ai écrit.

le pot à couvert perforé de trous -vu plus haut- fonctionne évidemment très bien ( j'en ai un!)
(ça marche aussi très bien l'automne pour se faire des châtaignes grillées sur place, mais en faisant un feu...en dessous et non dedans).

Pour un débutant, il faudra prendre des précautions élémentaires:
-ne pas avoir peur du feu (= quand on le démarre ou qu'on y ajoute du bois),
-toujours envisager -au préalable- la possibilité de devoir déplacer ce récipient ou d'étouffer les flammes en sacrifiant un de ses vêtements,
en cas d'urgence (ma Poignée Pince Queue De Casserole fonctionne bien! dans cette situation).
-le papier journal -vu sur la vidéo- est d'un emploi très dangereux et délicat dans un si petit contenant++++
-trouver du bois sec à disposition,
-attention au pin dont le bois peut éclater en chauffant, voire faire renverser ce contenant.+++
-les pommes de pin sont à éviter!
-faire cela -de préférence- à proximité d'une source d'eau (ruisseau, lac,...) pour éteindre le feu et les braises (surtout si on a fait une bêtise!).
-très dangereux en cas de vent.
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Mais c'est en général à exclure puisque totalement INTERDIT en CAMPING! ou sur une table de la DDE en bord de route.

En bref et CONCRÈTEMENT:
-c'est une bien mauvaise idée par rapport à un réchaud à gaz!!!!
-On se salira les mains avec la suie déposée lors du flambage, où lors de la réouverture du sac en plastique dans lequel on aura enfermé le récipient.
-on sera chanceux si le récipient -encore trop chaud- n'aura pas fondu le sac en plastique, qui collerait alors au récipient.
-On risque alors de fortement tâcher avec ses mains pleines de suie: les mousses du guidon, ses vêtements (cuissard, maillot),
-idem pour son visage quand en on élimine la transpiration de la main, etc.
-si on campe en sauvage sans avoir la possibilité de se laver, on sentira la fumée, on souillera son duvet.

En final, en utilisation ponctuelle et faute de mieux (juste pour un week-end?)...pourquoi pas?!
Personnellement, je verrai cela pour une  mi-septembre, en campant 3/4 jours en sauvage
et en me nourrissant de châtaignes grillées et de noix fraîches glanées.
L'agrément d'une petite flambée en cette saison avec les jours qui raccourcissent nettement est indéniable.
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quelques unes de mes astuces:
-ne pas hésiter à "perdre" un peu de temps pour dénicher le "bon" emplacement de son feu.
-avant de partir de chez soi, on peut déposer des gouttes de cire à bougie disposées ici et là sur la papier journal:
il en faut alors très peu et sa combustion sera bien plus lente tout en étant plus efficace.
-pour démarrer un feu sans petit bois: il suffit de le créer en taillant une branche plus grosse en la débitant façon allumettes.
-l'écorce de bouleau (feuillus, brûle très vite) ou de sève de pin (brûle plus lentement, avec beaucoup de fumée)
sont de très bons combustibles pour démarrer un feu.
-on ne démarre JAMAIS un feu sans avoir -au préalable- son bois à disposition, car dès les flammes débuteront,
il ne sera plus temps de délaisser le feu pour courir chercher du bois.


Quand on est expérimenté:
-on peut créer ou trouver sur place de quoi faire un appel d'air pour un meilleur tirage du foyer
(ou le contraire si besoin), ce qui évitera de devoir souffler en étant à quatre pates*, tout prêt des flammes.
(* ce qui n'est pas bon pour les muscles des jambes du cycliste: risque de crampes).
-son réchaud  peut évidemment servir -de façon extrêmement efficace- à démarrer un feu de ce genre.
On économisera alors largement son gaz ou alcool.... ce qui peut être intéressant quand on ne peut pas se ravitailler.

La lecture de certains post m'inspire quelques réflexions :
- être débutant n'implique pas forcement d'être idiot et donc de lire une notice ou de demander à quelqu'un qui sait
- d'ailleurs ce sachant à forcément été débutant un jour .....

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