Quest cantalou

C'est la 1ère fois que je tombe sur cette vidéo pourtant pas neuve. Elle ne brille vraiment pas par sa qualité mais question comique, c'est pas mal  :...et puis il y est question de mon plat pays natal.

Et au fait, c'est qui dans le Quest ?

Dimanche, j'hésite à me frotter au parcours de la célèbre cyclosportive du Cantal : http://antonin.magne.pagesperso-orange.fr/

Evidemment, le parcours n'est pas du tout adapté au vélomobile mais ça me tente quand même. Je crois que je vais commencer par changer les enclumes pneumatiques, remettre le saute-vent et ne pas remplir le Quest d'objets inutiles. Ensuite, partir bien avant les coureurs, vers 5h soit 4 h plus tôt que le départ officiel, pour profiter de la fraicheur, de la beauté du lever de soleil sur le Puy Mary et espérer arriver....si possible avant le dernier ! Le plus dur va être de ne pas m'arrêter tous les km pour faire des photos et "perdre" du temps mais je crains quand même d'atteindre mes limites physiques.

si lui, il arrive à semer ces deux cyclistes affutés , je pense que tu vas y arriver sans soucis

Faut quand même pas rêver Pascal, avec 175 km à faire depuis la maison, 2700 m de montée et un engin de 30 kg lesté de 6 ou 7 kg de bagages, je ne risque pas de rivaliser avec des VD dont certains manifestement pro ou semi pro. Je décide donc de partir dès 4h30 pour passer au point de départ de l'Antonin Magne (double champion du Tour de France et natif du Cantal) environ 4 h avant le départ officiel. J'ai ainsi l'espoir d'arriver au Col de Legal en même temps que les premiers. A peine 3 km et premier arrêt photo pour les 1ers 10000 quand même.

Dès la sortie d'Aurillac, je sens que ce n'est pas un jour de grande forme. Les Durano devant et Kojak derrière vont pourtant mieux que les Marathons + habituels mais les jambes ne sont pas là. Circulation plus que fluide et fraîcheur matinale rendent cependant la progression agréable. Je peste contre le Conseil Général qui a eu l'idée saugrenue de revêtir le superbe et trop rare enrobé après Saint-Simon par une belle couche de gravier. Il semble d'ailleurs que ce soit la nouvelle mode sur la plupart des départementales, y compris en parfait état. La partie totalement défoncée un peu plus loin est, elle, toujours dans le même état déplorable.

Je me contente des veilleuses pour rouler, n'allumant le phare que lors des croisements de véhicules.

Depuis que ces panneaux indicateurs ont été posés, on connait la pente, plutôt autour de 6 - 7 % en général.

Une fois sorti de la forêt, je me régale toujours autant des paysages, d'autant plus que la route est déserte. Photo qui doit rappeler quelques souvenirs à Zened et Magnum ! La parachute est prestement installé dès l'arrivée au Pas de Peyrol et c'est parti pour la grande descente, avec des gravillons dans tous les virages du col de Serre. Bien content d'avoir trois roues. Après Cheylade, la route remonte bien, par St-Hippolyte et Apchon avant de dégringoler sur Riom-es-Montagnes où je déboule en trombe. 1er coup de barre. J'attrape une tranche de pain sec tout en roulant et commence la montée sur Trizac. Deux VD du coin me rattrapent. On discute un peu , c'est un collègue de ma boîte. Je découvre un nouveau col juste avant Trizac, un de plus. Petite pointe à 70 dans la descente, histoire de remettre les VD derrière, pas pour très longtemps ! Le Col d'Aulac est beaucoup plus facile dans ce sens mais ça monte quand même. 2ème gros coup de fatigue après 95 km. Je m'arrête au col, m'assois dans l'herbe un instant, le temps d'engloutir la moitié d'un cake aux fruits secs et je redescends sur le Falgoux, toujours avec le parachute. La remontée sur le col de Néronne est quelque peu laborieuse. Une demoiselle, toute en cuisse et en fesse me dépasse sur son VD, tout en me saluant poliment. Son comportement, vu de dos,  me laisse à penser que de la selle, son tréfonds n'est pas sans se plaindre. Bienheureux les vélocouchés   Cependant, la pente s'affaiblit et la gente demoiselle repasse derrière. Je suis tout surpris de finir le col à 30 et même 35 km/h. Parachute pour redescendre.

Je redoute depuis le départ le col de Saint-Georges où j'en ai plusieurs fois bavé et m'attends à être rattrapé rapidement par la demoiselle sus-citée. Pas si rapidement, mais rattrapé quand même, pas très loin du col. Juste avant le col, les deux premiers cyclosportifs me doublent à une allure impressionnante. Parti 4 h avant eux, avec certes quelques poses photo, je suis donc rattrapé avant même le col de Legal. Comme la voiture de presse est là, j'ai droit moi aussi aux photos du journaliste.

Très très gros coup de barre dans la montée du Legal dont la 1ère partie est en plein soleil. Surchauffe moteur, arrêt d'urgence à l'ombre.

Il est temps de déballer le saucisson et le St-Nectaire moisi, nourriture absolument pas recommandée pour l'exercice en cours mais qui me fait le plus grand bien. Je regarde quelques cyclos passer, de façon très dispersée, très loin derrière les deux premiers.

Un peu de tonus est revenu malgré des jambes douloureuses. Le mental reste au top malgré cette fois une surabondante couche de gravillons qui nécessite ma mise en oeuvre de l'antipatinage et m'oblige donc à pédaler le plus rond possible. Enfin le col ! Pas de parachute pour redescendre, la pente est faible. Je redouble rapidement deux cyclos manifestement mal à l'aise sur les gravillons. L'arrière du Quest chasse un peu dans les virages mais j'ai pris quelques cours de dérapage contrôlé l'hiver dernier.

Je vais jouer ensuite avec un 3ème cyclo sur le route des crêtes. Je le double quand ça descend, il me double quand ça monte. Comme ça finit par descendre durablement, je suis sûr du résultat...mais n'en rattraperait cependant aucun autre.

Bilan : des jambes bien explosées mais la satisfaction de voir que c'est possible d'utiliser un VM sur un parcours aussi peu favorable. Moyenne : 19.6 km/h, sans compter les pauses. Heureusement que 5 jours de repos, pardon de boulot, séparent chaque WE

Le parcours est là : http://www.openrunner.com/index.php?id=5034031

Pour les chasseurs de cols, ça permet d'en enfiler la bagatelle de 11...pour seulement 4 grosses montées.

Une petite vidéo devrait suivre quand j'aurai le temps.

merci pour ton récit
justement pour les chasseurs de cols
peux tu citer les 11 cols entrevus
j'en ai compté que 4
-si possible sur quelle route et quand quel departement??
avec le guide Chauvot je devrais pouvoir les retrouver et me faire un itinéraire compte tenu de certains déjà montés
merci
Papy volant

J'étais presque sûr que tu poserais la question !

Un seul département : le Cantal.

Juste avant le Pas de Peyrol, le col de Redondet. Juste après, le col d'Eylac et le col de Serre. Sur la route entre Riom et Trizac, le col de la Besseyre. Ensuite le col d'Aulac, le col de Néronne, le col de St-Georges et le col de Legal. Dans le descente du Legal, le col du Bruel et le col de la Croix de Cheulles.

Soit 4 "vrais" cols et 7 qui se font tout seul en passant les autres.

je n'ai pas le detail des cartes et routes
mais dans ta liste il me manque que
la Besseyre 1048 m
Aulac 1220 m
Neronne 1241 m
a voir comment les franchir !!

Papy volant

Bel exploit ! J'en ai mal aux jambes rien qu'à te lire.

Merci encore pour cet excellent reportage. On s'y croirait.
Manque juste la photo de la demoiselle vue de l'arrière, mais j'imagine que tu étais en plein effort et que tu étais bien occupé à garder la cadence.

belle performance et quels efforts fournis
comme quoi tu vois que ça passe bien une cyclosportive
je te souhaite un bon repos

au fait c'est un sioux sur le coté , a gauche du VM juste derrière la flèche ?

Bravo Laurent, et moyenne très respectable vu le D+.

Il n'y était pas ces panneaux quand on est monté.

Je viens de voir le même genre de panneaux tous les km hier lors de l'ascension du ballon d'Alsace hier avec le tandem de kett chargé à bloc. Et pas besoin de parachute dans la descente avec ces charrettes .

@Siliconmollet : c'est une oeuvre artistique faite de lames de métal sur le giratoire. Etant donné que des orgues basaltiques ornent sa base, j'imagine qu'il s'agit des jets de lave du volcan.

@Zenedavtri : effectivement, les panneaux sont très récents. Bonne balade à vous deux !

bien belle région que ce Cantal!

... me réjouis, j'y viens... marcher la semaine prochaine!

Très belle vidéo et très beaux paysages
L'utilisation de la perche pour les prises de vue, c'est sympa  

Quelques questions:

Tu roulais avec le toit flevobike, c'était pour protéger du soleil ou bien pour optimiser l'aérodynamisme?
Je trouve dommage de restreindre la vue sur de si beaux paysages...

Nous avons bien vu ton parachute ralentisseur. Malgré sa présence, les freins ne sont ils pas en limite dans les grandes descentes?
Avec le kilométrage que tu as accumulé, penses tu que la sécurité est suffisante?

le dDidier, y commence sérieux à poser des questions zindiscrètes...

m'étonnerait pas que dans un avenir pas trop lointain, il y ait un nouveau vm...

Ca c'est du HS ou je ne m'y connais pas
Il y en a plein qui disent ça (j'ai des noms   ) tu n'es pas le premier et eux, parfois, ils ont d'encore meilleures raison de le dire.
Mais le mystère du Didier 33 est insondable...(Même pour lui parfois   Qui peut savoir? )

Le Didier 33 étant cerné par le virus finira par succomber

@Didier33 : y a pas de fumée sans feu !

Le toit Flévo, oui, je le garde désormais pour rester un peu à l'ombre. Pour l'aérodynamisme, j'ai l'impression que le tout petit déflecteur joue un rôle non négligeable. Avec, l'air est renvoyé au-dessus du toit Flévo. Sans, on le prend en pleine poire, ce qui rafraichi bien dès qu'on roule au-dessus de 20 km/h mais entraine sûrement pas mal de turbulences sous le toit Flévo.

Comme tu peux le constater sur la vidéo, dans la descente du Pas de Peyrol, 1érement j'ai oublié de remettre la casque enlevé dans la montée, 2èmement je tiens la perche d'une main. Me reste donc une seul main pour freiner et tourner, y compris dans le virage en épingle et ça ne pose aucun problème.

Franchement, le parachute est d'une efficacité redoutable et je suis sûr que j'use plus mes freins sur mon vélotaf qu'en descendant un col. Dans la descente du Pas de Peyrol côté Mandailles avec le parachute, il faut pédaler si on veut tenir le 50 km/h. L'idéal serait de pouvoir faire varier la surface de la voile comme sur un parapente en fermant les oreilles. Au final, pour la sécurité, je me sens maintenant bien plus à l'aise sur trois roues que deux dans les descentes mais là, je prêche un converti me semble-t-il .

Mais la semaine prochaine je vais retrouver ma vieille randonneuse Follis avec ses 6 sacoches pour un petit tour en cyclo-camping en famille.

Hé Beno tu te rappelle le Didier il a fièrement posé devant un Orca il y a pas longtemps

Pis c'est forcément un futur RED-V *

On devine la suite

(*Retraité Extrêmement Dynamique-Vélotafeur)

Citation :

Hé Beno tu te rappelle le Didier il a fièrement posé devant un Orca il y a pas longtemps

Tu as un lien? Je n'ai pas vu la photo...

Voui

13 juillet

Ah ben si, celle là je l'avais vue. Je croyais qu'il y en avait d'autres inédites.
Bon, là on est en train de phagocyter le post de lalar. D'ici qu'un modo nous tombe sur le râble, y a pas loin.
Lalar, tu nous en veux pas dis?

Didier, en guise de punition pour pollution de post, tu es condamné à 100 km de VM. Le tribunal, plein de mansuétude, attentif à ta peine et aux conséquences potentielles pour ton porte monnaie, te laisse le choix du modèle

pas besoin de : lui laisser le choix , il est déjà fait : le p'ti leiba x-stream

Est-ce là la conséquence du remorquage du Phantom à la clinique du Mans ?

Si tel devait être le cas, il va être grand temps de désinfecter cette clinique afin d'éviter à l'avenir tout risque d'infection nosocomiale.

Le vétérinaire que je suis se demande même si quelque asticot dangereusement contagieux ne nicherait pas dans un recoin obscur du N°15 de la rue du Champ de Mars. Gare aux personnes encore saines d'esprit

je pense que ton analyse est correcte  et que ta recherche du patient zéro à été localisé d'ailleurs certains clichés non macroscopiques ont déjà été publiés :

tu pourras constater que cet asticot est pourvu de pseudopodes , et d'une forme de langage bien spécifique     .

encore très peu connu par la population terrienne   . seul,  qlqs spécialistes arrivent à comprendre comment cet individu
est capable de nous apporter les connaissances d'une technologie future

mais doit on éradiquer ce virus    ? ou essayer de le préserver  pour mieux le découvrir