Aménagements dits "cyclables"

Je pense à ce sondage depuis longtemps. J'y repensais d'autant plus quand j'ai découvert récemment des aménagements "cyclables" à Reims (j'étais en voiture  , mais rien que de voir ça de loin je me suis dit : tiens, ici aussi  ).

Oups, pardon, je vois que mes réponses à la question sont trop longues. Parviens pas à modifier cela. Désolé.

1. J'y vais ! Ben quoi ? C'est normal : y disent que c'est pour les vélos et chuis à vélo, donc c'est bon pour moi, non ?
2. Premier mouvement : « chouette, on pense à moi. Et pis ça sauve la planète. » Deuxième mouvement : c'est trop beau, je me méfie. Je regarde quand même => euh, non, merci !
3. J'ignore superbement tout aménagement « cyclable » : c'est bon, je connais la chanson. Pas fou, je tiens à ma vie, moi !
4. Ah bon ? Le panneau bleu avec le vélo blanc, ça veut dire « cyclable » ? Pas "fortement déconseillé aux cycles" ?
5. J'y vais ! Par chez moi, les aménagements « cyclables » sont toujours plus rapides, plus sûrs et plus confortables. Tiens, Velove, je t'invite chez moi, tu verras ! :-)

ai répondu 2 : interprété ainsi :
J'ai un mouvement de joie , toutefois je me méfie. Je regarde avant de prendre

je prends les pistes cyclables QUAND C'EST POSSIBLE comme tout autre aménagement bitumé ,
_ avec la même attention car toutes les routes sont piégeuses
_ le choix n'est pas toujours le même sur un trajet identique ( si l'on est seul ou en famille , en mode sportif ou pépère )

j'avais écrit sur les dangers des pistes cylables sur un autre fil hélàs vérifié 3 méssages après le mien

Il manque la réponse.
Cela dépend de mon humeur.

Car perso je prend les piste cyclable le plus possible sauf si c'est une connerie de la prendre.
Par exemple ils on eu la bonne idée de faire une piste cyclable double sens sur le trottoir. Donc dans un sens facile de la prendre même si les piétons on tendance a "oublier" que c'est la piste cyclable et pas le trottoir, dans l'autre sens je la prend aussi car mon trajet me le permet (je la prend a son départ au niveaux d'un rond point et en sort par la gauche a un feu rouge sachant que du rond point au feu rouge elle est du "mauvais coté") mais si je devait prendre une rue sur la droite je ne la prendrais pas car je devrais au moins une fois couper la circulation automobiliste.
Pareil quand j'allais a mon ancien boulot normalement a un moment je devais traverser la route une nationale) juste avant un rond pond pour passer a gauche, sauf que dans leur grande intelligence les ingénieurs on oublier de faire la sortie de la piste cyclable pour aller a mon travail.... donc j'aurais du sortir de la piste et prendre le rond point a l'envers (ou refaire tout le tours du rond point) pour prendre la bonne route....


Le ingénieur qui pense les piste cyclable n'ont jamais du en emprunter une seule.

LAF ! ! ... !

J'ai répondu "2" car j'ai été, avec mes enfants jeunes, un utilisateurs des très rares aménagements vélo disponibles à l'époque. Aujourd'hui il y en a beaucoup plus, mais peu de bien conçus ! Par contre je ne peux pas les utiliser dans 99% des cas en VM, et en VD course, je préfère de loin être sur la route à cause du différentiel de vitesse avec les autres utilisateurs...
Beaucoup de ces aménagements cyclistes ne sont là que pour respecter la loi en "cerise sur le gateau" d'aménagements routiers.
Hier, il y avait entre Sucy en Brie et Bonneuil l'inauguration d'une piste cyclable laissée par le département dans l'état "ni fait ni à faire".  
Cette inauguration était organisée par l'association PartageTaRue94  pour faire bouger les choses.
Dans le Val de Marne, le département revendique des investissements importants pour le cyclable. Malheureusement, bon nombre de ces aménagements sont l'oeuvre de technocrates non cyclistes... et ne sont même pas conformes à la loi (largeur, trottoirs etc...) Cela les rend inutiles (comme cette piste cyclable vers Bonneuil) voire dangereux.  C'est particulièrement criant à Joinville où les sens interdits ont presque tous été marqués au sol en entrée et sortie d'un petit vélo à contre-sens, peu importe la largeur (on ne peut pas y croiser un vélo et une voiture sur 80% du réseau) et peu importe le stationnement alterné (qui masque donc ces marquages politiquement corrects 15 jours par mois). Le résultat est que les automobilistes grincheux sont convaincus que la Mairie fait "tout pour les cyclistes" et les cyclistes continuent le gymkhana...

Dans la mesure du possible j'essaie de les emprunter avec toutefois un regain de vigilance (ou de méfiance) car bien souvent ces "aménagements font fi des textes sensés les régir (nombreux accès de propriétés avec à chaque fois un bateau, idem pour les voies d'accès en impasse, obstacles destinés à empêcher les engins motorisés mais là même les VD ne passent plus.

Et parfois, rien que pour faire râler nos chers concitoyens ignorants les subtilités du code de la route, je m'amuse à passer sur la chaussée au lieu de me "réfugier" derrière un muret de béton portant le panneau rectangulaire à son entrée (qui veut dire "conseillé" mais aucunement "obligatoire" comme son prédécesseur rond qui n'a plus de validité dorénavant)

J'ai répondu 1 ; il faut bien encourager ce qui va ds le bon sens

Mais les questions sont ????
L'aménagement il va de A à B ou c'est un bout qui "traine"
On est ds une région où il y a bcp de petites routes sans trop de circulation ou c'est le contraire ?

Il y a de bons et de moins bons aménagements

Je ne vois pas ce qu'on veut apprendre/démontrer

J'attire votre attention sur le fait que si certains amenagements posent des problemes specifiques a nos machines, le cas de tres loin le plus frequent est que les defauts concernent tout les types de velos.

Vu, par ailleurs, que les gestionnaires en charge de ces amenagements sont locaux, rarement au-dela du departement, mais pas particulierement verses dans le deplacement a la force du molet (horizontal), le chemin efficace pour les contacter est plus probablement via une assoc de promotion du velo locale que via ce forum. Et generaliser le probleme augmente les chances qu'il soit pris en compte (les couchistes sont quand meme minoritaires dans la minorite cycliste).

Ca ne nous empeche pas de parler de certains cas, de se passer des conseils pour en eviter les pieges, voire meme qui sait d'etablir des preconisations qui pourraient aider a la conception d'amenagements mieux adaptes dans le futur.

Tu as raison, Sleibt.
Seulement, les VC et VM sont moins maniables que les VD et plus rapides en descente, donc la qualité des aménagements "cyclables" est pour eux plus sensible. Avoir à franchir des bordures de piste "cyclable", par exemple, je m'en soucie peu en VTC à gros pneu et fourche télescopique, mais avec un VC à pneus fins en 26 pouces, lancé à 50 km/h, ce n'est pas la même chose.
Donc, je voulais voir si les vélocouchistes ignoraient plus les aménagements "cyclables" que les vélodroitistes.

Mais bon, de toutes façons, je n'ai jamais vu de vélo de course "droit" sur aménagement "cyclable" : les coureurs en lycra roulent systématiquement à côté. Ca me choquait avant    , mais maintenant je comprends et je fais pareil.   

Il y a un an environ "ils" ont aménagé une PC sur la digue qui sépare la route et la Fecht entre Illhausern et Guémar. Pendant pas mal de temps, d'hénaurmes machines travaillaient à niveler cette piste et la rendre.... coûteuse, j'imagine.

Comme elle est surélevée, on n'en voit pas la surface depuis la route. Eh ben un jour je me suis dit "chiche, je vais tenter de l'utiliser".

Horreur Oh désespoir, vue de loin elle est droite, plane et bien, mais de près on voit qu'un "décideur" a voulu faire dans le genre "écolo" donc sans enrobé. En fait cette piste est en gravier profond, donc les roues s'enfoncent, en tout cas les fines comme les nôtres. Des big apple p'tet moins. Et quand les roues s'enfoncent ça n'avance pas (même avec assistance élec) et c'est instable, casse-g****e (au choix tu descends d'un côté sur la route ou de l'autre dans la rivière)! J'avais aussi été étonné de ne jamais voir un vélo dessus, à la rigueur un joggeur, c'est tout.

C'est le cas de beaucoup de voies vertes en stabilisé, très souples après une période humide.
Si on a de la route à faire, mieux vaut les oublier.

De jour, j'y vais quitte à ralentir. Si c'est vraiment trop pourri, je reprends la route.
Je suis toutefois dans une région et un pays où les pistes cyclables sont généralement entretenues et balisé.
Les meilleures sont généralement en béton, celle ci ne ne bouge pas trop et ne sont pas déformées par les racines.
Les pires sont souvent goudronnées (ou pavés) et  bordées d'arbres.  Les racines transforment alors en quelques années les pistes au mieux en version vallonnées ou au pire en champs de bataille.      
De nuit, je m'abstiens de prendre une piste que je ne connais pas. Il y a trop de risque de prendre un trou ou une racine à plus de 10 km/h et de faire un vol plané.

grand pierre a écrit:

qui veut dire "conseillé" mais aucunement "obligatoire" comme son prédécesseur rond qui n'a plus de validité dorénavant)

Ah bon? il n'y a plus de panneaux piste cyclable obligatoire en France?

Ceci dit,
- quand je ne connais pas je teste
- quand je sait à quoi m'en tenir .....

Autre paramètre : le genre de vélo. Avec les trikes la situation est différente d'avec un 2 roues. Hier j'ai vu une piste très envahie de végétation, on pourrait passer sur un 2 roues mais avec 3 on oublie

Velosteph a écrit:

grand pierre a écrit:

qui veut dire "conseillé" mais aucunement "obligatoire" comme son prédécesseur rond qui n'a plus de validité dorénavant)

Ah bon? il n'y a plus de panneaux piste cyclable obligatoire en France?

Si si le panneau rond existe encore, et indique toujours l'obligation (comme tout panneau rond a fond bleu). Sauf que (on en a deja parle qqpart, si j'ai qq secondes je recherche) ce n'est pas le panneau qui cree l'obligation, mais l'existance d'un arrete de l'autorite competente (maire / president CG / prefet) indiquant qu'a tel endroit, telle piste est obligatoire.

Donc pour etre certain de la situation d'une piste, il convient:
A) de regarder les panneaux:
-carre bleu pour la piste, rien pour la route -> piste facultative
-rond bleu pour la piste, rien pour la route -> passer au B
-rond bleu pour la piste, rond rouge pour la route -> route interdite donc la piste s'impose

B) trouver la reference de la route et de quelle autorite elle depend (voie communale, departementale, nationale). Certaines routes faisant office de limite entre 2 collectivites, il n'est pas exclu que ca ne soit pas la meme selon le sens. Pour les nationales, c'est le prefet du lieu.

C) consulter le registre des actes pour trouver s'il existe un arrete concernant cette voie et s'appliquant aux cycles

Probleme pour le C: il existe 36000+ communes, 100 departements et autant de prefectures. Sur celles ou je roule avec une certaine frequence, quasi aucune n'offre de consultation par internet; quand c'est le cas, au mieux on dispose d'un acces chronologique par mois, qui n'est pas d'une grande utilite dans notre cas. Sinon, il faut s'y rendre en personne, aux horaires de bureau, pour consulter le registre. Lequel contiendra, au mieux, un titre "Arrete reglementant la circulation rue Machin", et il faut consulter le texte complet pour voir si ca concerne les velos. Ou les poids lourds. Ou les voitures, le mercredi matin pour le marche. Et remonter dans le passe jusqu'a une date ou la rue n'existait pas pour etre "certain" (et encore, on sera toujours possible de l'avoir rate dans l'ensemble). Autant dire que cette verification est en pratique impossible.

Ah Sleibt, là je suis mort de rire. Comment fait un cyclocampeur qui traverse la France pour savoir si la piste est obligatoire ou pas? C'est pas pour dire, mais les quais de la SNCF qui sont pas à la bonne distance c'est rien à côté de cela!!! Et on dit de la Belgique que c'est le pays de Kafkha!     

Ben comme le cyclo-campeur est un gars bien, il se dit que si ciceron, tout a probablement ete fait dans les regles et c'est vraiment obligatoire. Donc il prend la piste.

Apres avoir cede le passage a toutes les rues adjacentes, avoir failli atterrir sur le capot de plusieurs voitures sortant de proprietes riveraines (theoriquement non prioritaires mais en l'absence de visibilite...), avoir coince ses sacoches / sa remorque / son trike dans tout un tas de chicanes trop etroites, fait un peu travailler le haut via un peu de portage cf une photo postee un peu plus haut, et autres obstacles divers senses assurer notre securite au milieu de nos pistes, ce n'est qu'une histoire de temps avant qu'il passe en mode rebelle et decide de prendre la route.

L'avantage? C'est que si jamais il devait se faire verbaliser pour n'avoir pas pris la piste... il recevrait un joli papier mentionnant... les references de l'arrete ayant rendu la piste obligatoire!

Si vous voulez voir comment cela se passe dans le sud de la Belgique, en piste pour Arlon

Excellent!   

J'adore cette capacité belge de prendre les choses avec humour   plutôt que colère   !
Ça n’empêche pas de dénoncer, de protester, mais économise bien l'organisme    

Faudrait quand même qu'il révise son code de la route, un triangle rouge pointant vers le haut indique un danger pas une fin de piste cyclable.

LAF ! ! ... !

laf_ange a écrit:

Faudrait quand même qu'il révise son code de la route, un triangle rouge pointant vers le haut indique un danger pas une fin de piste cyclable.

LAF ! ! ... !

En france en tout cas... les triangles ce sont les dangers... comme si le cycliste était le danger pour la voiture !

Dans 99% des cas, hors de question de prendre des aménagements cyclables pour moi. Le 1% correspond à la fois où je les essaye

Comme ils sont faits par des gens qui ne roulent jamais à vélo, c'est très vite impraticable :
- ça commence au milieu de nulle part
- ça s'arrête quand il ne faudrait pas
- on y perd la priorité par rapport à la route parallèle
- c'est greffé sur des trottoirs (donc plein de piétons ou de chiens en laisse téléscopique)
- et vue la vitesse relativement élevée de nos machines, on prend moins de risque sur la route.

Un aménagement cyclable ça coûte cher. Alors qu'il y a déjà une route à côté dans la plupart des cas. Suffit juste que les automobilistes soient corrects

j'ai voté :2

Par ce que :combien de fois je me suis fait couillonné en prenant une "belle" piste cyclable ,qui éloigne (voire l'occulte) en fait du croisement routier qui aurait fait prendre la bonne route!

Et je ne parle pas que des pistes Landaises.....

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Autre exemple:

aux Pays-Bas:
-pistes parfois cassantes pour un vélo de course,
en particulier les gros bateaux (il y pleut...souvent,il faut donc ça pour drainer l'eau de ruissellement!!!)
pour en descendre ou y remonter lors d'un croisement avec une route (rond point giratoire avec 4 routes =2x4=8 bateaux à franchir).
-souvent avec des cyclistes roulant trop lentement et encombrants toute la largeur de la route et ....non décidés à se faire doubler.

Il y a tout un tas de raison de ne pas prendre la piste cyclable même avec un panneau bleu en Allemagne.
Le plus simple pour ne pas ce faire verbaliser est de dire que l'on roule à plus de 25 et dans ce cas la piste obligatoire devient interdite.  

En France, y a-t-il une limitation générale (générique) de vitesse sur piste cyclable ?