Changement climatique

rico a écrit:

Mais que ce soit bien clair : aucun moustique n'aura ma peau !!!!!!!!

Mouais... c'est passke tu n'as pas eu l'heur de rencontrer les plus coriaces.
Il y a quelques semaines mon compagnon est allé visiter son oncle dans le Var, c'était l'horreur du point de vue bêtes volantes-piquantes. Des moustiques tigres et des frelons asiatiques, des trucs sympa quoi.
Ma plus jeune fille qui fournit aux moustiques une peau tendre et succulente, est revenue avec les bras criblés de cicatrices d'un centimètre de diamètre, qui ne sont toujours pas complètement guéries.

En vérité je vous le dis, si si, les moustiques peuvent avoir ta peau bien que je te le concède, à ton âge de vieillard chenu , ta peau est moins appétissante que celle d'une gamine d'1m10.

Une nouvelle étude vient de sortir

Elle explique qu'on a sous estimé l'effet d'entrainement de plusieurs phénomènes
Je vous passe les détails


élévation du niveau de la mer : 23 m

Pas plus de 1 milliard de personnes pourront survivre

Quand on connait l'inertie de ces éléments, aussi bien le réchauffement des océans que la démographie, vous êtes mal parti les jeunes !!!

vous êtes mal parti les jeunes !!!


Oui, c'est ce qui m'étonne le plus, j'ai l'impression que les jeunes sont parmi ceux qui s'en foutent le plus.
Manque d'information?

Climat tropical ici: pluie à heure fixe, comme vécu à Bangalore. Marrant de pouvoir montrer ça aux gosses sans devoir bouger de la maison. Les bons côtés du dérèglement, on peut découvrir pour pas un rond de nouvelles sensations.
Les jeunes vont probablement en avoir bien d'autres à vivre, les veinards !

Joliment dit.

Citation :

Une nouvelle étude vient de sortir

Jusqu'à ce qu'une autre (ou les faits) vienne la contredire. Ne vous arrêtez pas sur ce qui EST et ce sur quoi nous n'avons absolument aucune prise, ni aucun contrôle. C'EST.

rico tu te fourvoies admirablement ; ouvre les yeux, sors du déni, bordel !

Parce que, quand les climatologues laissent leurs tripes au-delà des équations, voilà ce que ça donne :
https://positivr.fr/climatologues-stress/?utm_source=actus_lilo

climatologues a écrit:

   « Il y a un peu parfois l’impression d’observer une tragédie grecque. Vous savez ce qu’il va se produire et vous voyez les choses se produire. »

   « Depuis une trentaine d’années, rapport après rapport, les scientifiques montrent le changement climatique. À l’échelle globale, rien ne se passe. »

   « On n’a pas arrêté de lancer l’alerte ! Face à ça, il y a un manque d’action, d’ambition. Il y a une très grande frustration de voir qu’alors que l’on sait que le climat se dégrade, les décideurs et les citoyens n’agissent pas suffisamment. »

   « Même en ayant un ministre qui est très engagé, conscient de la menace, on n’est pas capable de prendre la mesure du problème. Pour moi c’était un grand moment de solitude. »

   Le problème, il est qu’entre le moment où vous allez prendre conscience et celui où vous allez agir, normalement vous avez le temps. Mais là, le temps nous est compté

   « L’amplitude du changement climatique, elle dépend de nous. Il y a des scénarios optimistes, il y a des scénarios pessimistes, c’est à nous de décider suivant la manière dont on souhaite vivre. »

Rien ne bouge parce que l'espèce humaine est beaucoup trop cupide , ça passe avant tout.

Citation :

rico tu te fourvoies admirablement ; ouvre les yeux, sors du déni, bordel !

Parce que, quand les climatologues laissent leurs tripes au-delà des équations, voilà ce que ça donne :

Oui et quand bien même. Me morfondre, ruminer, pester contre la race humaine, gueuler, laisser ma voiture au garage (même si j'en ai pas) changera t-il la donne? Souriez, même sous les catastrophes !!!!! C'EST.

J'aime la version mouton de panurge. Mais ça va un moment.
Il a été prouvé que l'on est collectivement capables de grandes choses. Il serait temps de s'en rappeler.

On a les faits. C'EST comme l'écrit Rico.
On a les pistes à suivre, et c'est plutôt simple: consommer moins. Extraire moins, arrêter de passer son temps à contourner les règles, à vouloir que le baril baisse, à demander des aides de l'état pour faire.
Arrêter de geindre.
Faire.
Juste faire.

Une maison passive, avec des matériaux pris à 50 km à la ronde, c'est un bilan nul à l'usage, et 10 % du standard à la construction.
Chaque région a ses ressources propres, donc chaque région aura son type de maison. Plus de projet globalisé, bon pour personne.

Pareil pour le travail, la mobilité, les cultures...
On sait faire, les solutions sont là.

Faites ce que vous avez à faire à titre individuel du moment que ce que vous faites ou ne faites pas est en accord avec vous même. Quand à ce que fait ou ne fait pas la collectivité, ça n'est pas de notre ressort car nous n'avons à titre individuel aucun contrôle dessus. C'est. Que ça nous plaise ou non, c'est.

Nous sommes chacun un bout de la collectivité. Ce n'est pas une entité externe, c'est nous. Nous tous.

Concentre toi sur ce que toi tu as à faire y compris pourquoi pas du prosélytisme. Mais au final, ce que les autres décident de faire ou de ne pas faire ne te regarde pas, ce n'est pas de ton ressort.

Rico a écrit:

Citation :

Une nouvelle étude vient de sortir

Jusqu'à ce qu'une autre (ou les faits) vienne la contredire.

L'étude scientifique que tu cites ne contredit en rien, elle complémente. C'est le propre de la science, ça évolue, ça creuse, ça découvre, ... tout le contraire des dogmes qui sont statiques.

Par contre toi tu te contredis non?
En passant de Haarp comme explication du changement climatique à 'C'est' et on y peut rien ... c'est franchement à l'opposé.

Tiens, pour terminer encore une photo du lac des Brenets en Suisse, c'est aujourd'hui et ici:

Il y a de tout , du HAARP, du cycle naturel, du réchauffement, du refroidissement liés plus ou moins aux activités de l'homme mais une chose est sûre : l'inéluctabliité, quoi qu'on fasse ou ne fasse pas. C'est une Fin de Cycle on ne va pas échapper à un changement radical et complet de nos vies y compris sur un plan personnel.

Fataliste.

Dans ce cas, comment le nom même d'influenceur pourrait exister, si tout est écrit et rien ne peut changer ?
C'est bien évidemment faux, l'humain est grégaire, et en cette époque de communication omniprésente et rapide, le regard sur l'autre comme le regard de l'autre a pris une sacrée importance.

Ce que l'on fait compte. Ce que l'on dit aussi.

Le lac des Brenets est à ma porte, je n'ai osé y aller depuis 2017. Entre Janvier 2018 et maintenant, c'est misère et désolation à répétition, et comme j'aime profondément cette région je n'ose imporimer de tels souvenirs dans mon esprit. Lorsque la pluie sera revenue, il sera enfin temps d'y retourner poser mes roues.

Ne t'arrête pas aux apparences, aux formes. Et prends du recul, ces mêmes apparences prennent une autre forme.

Prendre du recul, c'est juste faire bien. Faire le bien.

C'est aussi sortir de l'illusion : ce qui peut sembler noir est en fait blanc et inversement.

"Think globally, act locally" : voilà un adage à rappeler sans cesse.

Constat :

1. Si réchauffement global il y a, c'est un problème mondial, dont les effets sont locaux : inondations ici, sécheresse là, ...

2. Si les causes sont humaines, cela veut dire que la cause est la prolifération excessive de comportements particuliers donc locaux : trop d'automobilistes ici, trop de fumées d'usines là, ...

Que faire alors ?

1. Soit on établit un gouvernement mondial liberticide et hyper-fonctionnarisé : une "dictature mondiale verte", une sorte de fusion entre l'ONU, le Soviet Suprême ressorti du placard et les grandes institutions financières, la réalisation concrète écolo-correcte de la vision cauchemardesque d'Aldous Huxley dans son livre "Le meilleur des mondes" (1932). C'est ce vers quoi certains veulent pousser mais ce n'est pas souhaitable et, d'ailleurs, ça ne peut fonctionner (beaucoup trop complexe donc serait appelé à s'effondrer plus ou moins rapidement ; cf. Joseph Tainter, The Collapse of Complex Societies, 2003 ; https://www.youtube.com/watch?v=G0R09YzyuCI). Donc, le gouvernement mondial, non merci !

2. Soit on continue d' "emmerder les Français" et, au nom du principe du "pollueur-payeur", on multiplie les lois, règlements, taxes, amendes, radars, fonctionnaires dédiés, ... bref, on rend l'économie toujours et encore plus dépendante de l'utilisation de la voiture. Si l'économie dépend donc encore davantage de la voiture, on n'aura jamais la vraie volonté de s'en passer ou de passer à autre chose. On se rend dépendant de ce qu'on voulait réduire voire éliminer. Cf. aussi le point précédent : complexité -> effondrement. Donc, le pollueur-payeur, non merci !

3. Soit on fait comme beaucoup de monde depuis quelques années (siècles?) : on quitte son pays qu'on ne veut pas aider à progresser, pour aller s'installer loin voire très loin, là où l'herbe est plus verte. La technique du brûlis à l'échelle mondiale, en quelque sorte. Cela ne résout rien, bien sûr, ça ne fait qu'empirer le problème.

4. Soit cela est l'occasion de rappeler l'importante de l'action locale. Réfléchissons un instant au lieu de toujours réclamer des "droits" pour soi et des "devoirs" pour les autres.

- Si on veut qu'il y ait moins de voitures dans le monde et que, dans les villes, les voitures doivent céder la place aux autres modes de déplacements, eh bien! c'est très simple : la municipalité peut décider que dans son espace public, l'espace dévolu aux voitures soit considérablement réduit et que l'espace ainsi libéré soit rendu aux autres activités (déplacements à pied et à vélo, bancs publics, espaces verts et de détente, ...). Se laisser asphyxier par les voitures, ce n'est absolument pas une fatalité pour une ville. Pour remettre la voiture à sa juste place, nul besoin de règles européennes ni même de lois françaises : il suffit qu'un pouvoir public, y compris une municipalité, le décide à son niveau, et ça se fera. C'est à peu près ce que font les autorités municipales de Paris actuellement quand elles suppriment des voies de circulation automobile ou des places de stationnement automobile. Elles font aussi d'autres choses, avec lesquelles j'ai plus de mal, mais en tout cas sur le point précis de l'utilisation de l'espace public, elles réaffirment le droit des pouvoirs publics à décider de l'affectation des espaces publics : un retour au souverainisme local, en quelque sorte, qui n'est pas sans me plaire. Action locale pour effet global.

- Si on trouve qu'il y a trop d'avions, eh bien! Il suffit de "geler" l'agrandissement des aéroports. Pour un territoire qui a un aéroport, ça veut dire de refuser tout permis de construire. Action locale pour effet global.

- Quand les gouvernements européens auront enfin compris que les trains à grande vitesse tuent le réseau ferroviaire et ne font qu'augmenter le trafic aérien et automobile, eh bien ! il leur suffira de décider d'arrêter les ruineux projets de lignes à grande vitesse et de restaurer immédiatement un réseau de proximité et européen bien moins cher et tout aussi rapide de porte pour plus de gens, surtout des gens moins fortunés. Action locale pour effet global.

- Quand les gouvernements européens auront enfin compris que les énergies renouvelables ne correspondent absolument pas à notre consommation toujours croissante d'énergie et créent plus de problèmes qu'elles n'en résolvent, eh bien ! il leur suffira de mettre un moratoire sur la bétonnisation des précieuses terres agricoles que réclament les éoliennes et leurs voies d'accès. Action locale pour effet global.

Sans verser dans le syndrome "not in my backyard", on aimerait que les différents pouvoirs publics, en France, en Europe, en Chine, en Afrique et ailleurs, redécouvrent leurs prérogatives locales, dans un souci de bien commun plus général, au lieu d'attendre bêtement un sauveur du monde (qui risque fort de ne pas être à l'image du Serviteur souffrant d'Isaïe ou du Jésus des évangiles qui donne sa vie pour ceux qu'il est venu aimer ; le sauveur que le monde attend ressemble aujourd'hui plus à un Jason Statham à la solde du CIA ou à un consortium Google-Apple-Facebook-Amazon tout aussi peu désintéressé). Cf. aussi plus haut sur le gouvernement mondial.

Tiens! J'ai trouvé ça sur FB.
C'est quand même assez juste!

Nous y sommes.
Au pied du mur, au bord de l’abîme.
On ne réagit aux réalités que lorsqu'elles commencent à faire mal.

Nous avons créé la vie plus facile, brûlé en un siècle le pétrole patiemment fabriqué par la nature en cent millions d’années, vidé les mines, mangé des fraises en plein hiver, pollué la terre, jeté nos plastiques à la mer, relâché nos fumées dans le ciel, skié sur de la neige artificielle, acidifié la pluie, mis des baskets qui clignotent dans la nuit, nourri des vaches avec de la vache en poudre, bouffé du glyphosate, bu du Coca à s'en faire déborder la rate, confectionné des déchets radioactifs toxiques pendant dix mille ans, arraché les défenses des éléphants…
On s'est laissé porter par nos ascenseurs et nos escaliers mécaniques, par des sièges en cuir propulsés par nos moteurs thermiques, pour arriver plus vite dans des salles de gym, et courir sur des tapis électriques.
On a consommé, on s'est consumé, noyés dans la publicité... On a fumé comme des rebelles en narguant le cancer (comme si ça allait le vexer le cancer), on s’est marré en regardant Cyril Hanouna mettre des nouilles dans des slips, franchement on peut dire qu'on s'est bien amusés.

On a réussi des trucs vraiment fantastiques, très compliqués. Faire fondre les glaciers, créer des armes bactériologiques, détruire la couche d’ozone avec des aérosols pour sentir bon, inventer la télévision pour regarder des Anges-qui-rendent-cons, condamner un tiers des espèces à l’extinction, planter du maïs génétiquement modifié pour qu’il résiste aux pesticides qui tuent les abeilles, mettre au point le Viagra et des pilules pour le sommeil, déplacer le Gulf Stream, vaincre la solitude grâce à internet, fabriquer plus de bombes nucléaires qu’il n’en faut pour faire péter trois fois la planète…

Franchement on s'est marré.
Franchement on a bien profité.

On a chanté. On a dansé tout l’été. On a dansé en regardant du coin d’un œil désabusé ceux qui n’ont pas eu la chance de naître dans un pays civilisé. Nous avons chanté, dansé, sur la gueule des trois quarts des habitants de la Terre, que nous avions baptisé « sous-développés ». Mais les voilà qui se développent aussi, qui deviennent « émergents » et qui réclament maintenant leur part de danses et de chants. Nous avons chanté, dansé tout l’été. Et nous voilà forts dépourvus maintenant que la bise est venue.

Nous y sommes. Au pied du mur, au bord de l’abîme.

Elle nous aime bien la Terre, elle nous a gentiment laissé jouer pendant des siècles. Mais ça la démange de plus en plus. Au début, nous l’avons juste un peu chatouillé… Puis c’est devenu un cancer généralisé, un mélanome en pleine métastase…

Elle nous aime bien la Terre, mais elle n’a plus le choix : elle ferme les robinets. Les robinets de pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau… Nous avons même réussi à consommer presque tout le sable de la planète. Oui, même le sable, indispensable pour notre béton, il n’y en a presque plus…

Alors elle est devenue un peu méchante, la Terre. Elle fait monter les océans, elle nous envoie des gros cyclones, balance des tsunamis sur nos centrales nucléaires, elle laisse passer des rayons mortels dans le ciel…

Son ultimatum est clair et sans pitié : « Sauvez-moi, ou crevez avec moi. »

Sommes-nous prêts à entendre qu’une croissance permanente et infinie est matériellement, physiquement impossible ? Sommes-nous prêts à nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, et éteindre en sortant ? Sommes-nous prêts à être solidaires avec nos voisins, avec l'Europe, avec le monde ?

Nous chantions ? Eh bien, dansons maintenant…
Mais autrement.

-----
Merci à Fred Vargas et son texte "La troisième révolution", dont j'ai repris la trame et qui m'a largement inspiré pour écrire ces mots, en tentant d'en faire une version plus actuelle.

Je ne me fais aucune illusion, ce texte va recueillir bien moins de "j'aime" que les appels à baisser le prix du diesel, ou les vidéos de Mohamed Henni qui brûle des télés pour faire du buzz.

Bienvenue sur Terre.

Mouais pour le pétrole on est loin très loin d'être en pénurie, y'a encore des réserves pour pas mal d'années. Mais rassure toi Magnum, dépopulation mondiale et massive programmée pour les prochaines semaines (j'ose pas dire prochains jours... )

Ah oui c'est criant de vérité. Manque la déforestation et le huitième continent.

Je réponds ici à ce qui me semble une divergence un peu HS sur le post "Bagnole" (divergence auquel j'ai participé) :
https://velorizontal.1fr1.net/t4514p550-bagnole

Fleur a écrit:

J'ai écrit "concerne essentielement" pas exclusivement.

Tout à fait, je le reconnais.
Mais quand tu enchaînes sur ça :

Fleur a écrit:

quand on aura supprimé toutes les " fumantes" il restera donc plus de 85% des émissions

je traduis plutôt par "exclusivement", vu que c'est comme ça que tu le calcules.

Fleur a écrit:

Parmis ce que tu cites, le tunnel c'est principalement pour des raisons locales (et tout à fait justifées) pas vraiment pour réduire les émissions globales (quel sera l'impact au niveau global de ce projet ?).

Quand les objectifs sont de "basculer au moins 1 million de poids lourds par an de la route vers le rail", je pense que l'impact ne sera pas que local. On peut trouver ça trop ambitieux et pas réaliste mais même si on divise par deux c'est déjà conséquent.
Voici quelques chiffres officiels (libre à vous d'en douter, bien entendu) sur la situation dans la région :

Citation :

44 millions de tonnes de marchandises transitent chaque année à la frontière franco-italienne, dont 92% par la route (près de 3 millions de camions en 2017)

Ma source :
http://www.transalpine.com/espace-presse/le-tunnel-historique-est-proche-de-la-saturation
le-tunnel-historique-est-proche-de-la-saturation (URL modifiée sur le site)
Il s'agit du comité de promotion du tunnel, certaines choses sont à prendre avec des pincettes mais au moins les ordres de grandeur doivent être bons, vu que c'est relativement facile à vérifier de manière indépendante. Et je doute qu'ils aient besoin de forcer pour qu'on sente qu'il y a un axe d'amélioration évident.

Fleur a écrit:

Pour les énergies renouvelables, le problème est que la concurrence des vieilles centrales atomiques complètement amorties rends les énergies renouvelables non concurrentielles (mais heureusement, le cout exhorbitant de l'EPR fait remonter le cout global du nucléaire).

Je ne sais pas si le lien que j'ai mis était bien visible, je le remets ici plus clairement :
http://huet.blog.lemonde.fr/2018/04/19/la-cour-des-comptes-alerte-sur-le-cout-des-enr/
En résumé, les subventions pour l'installation de photovoltaïque et d'éolien vont entraîner sur les prochaines années (jusqu'en 2044) une dépense (garantie par les engagements de l'état et très certainement défendable au tribunal si besoin) de 121 milliards d'euros et auront eu un effet peu important sur les émissions de gaz à effet de serre de la production d'électricité française.
Forcément, elle est déjà très largement décarbonée, principalement (en puissance produite) par l'hydraulique et le nucléaire.
Exemple en Septembre 2018 :
https://www.rte-france.com/sites/default/files/apercu_energie_elec_2018_09.pdf

Oui, le nucléaire n'émet que très peu de CO2 (http://huet.blog.lemonde.fr/2018/04/11/nucleaire-et-climat-la-grande-tromperie/) si certains en doutaient encore.

On peut parler des autres défauts du nucléaire (et il en a des costauds) mais ce n'est pas la cible à abattre si on veut utiliser efficacement l'argent public pour réduire nos émission de G.E.S.
M. Jancovici aborde le sujet ici (je dois d'ailleurs lire cet article à fond dès que possible) :
https://jancovici.com/transition-energetique/nucleaire/quelques-idees-recues-nucleaire-civil/
Une petite citation :

M. Jancovici a écrit:

pourquoi affecter en priorité d’éventuelles économies d’énergie – dont je suis un fervent partisan – à la « sortie du nucléaire », et non à la « sortie du fossile » ? Supposer que la sortie du nucléaire est prioritaire implique que le changement climatique ou la dépendance de l’extérieur sont des facteurs de trouble de deuxième ordre devant le nucléaire civil. Est-ce si évident ?

(c'est moi qui ai mis le gras)

Snickers a écrit:

Si on ajoute les coût de démantèlement et de stockage la facture double. ~70€ le MWh

Autre petit chiffre "rigolo" issu de l'article (à propos du rapport de la Cour des comptes sur les EnR) cité un peu plus haut :

Citation :

Ces contrats représenteront encore 2 milliards par an en 2030 et représentent une subvention de 480 € par MWh.