Encore un nouveau... [Carom]

Merci pour les conseils et les encouragements, ça compte !

Bon, troisième sortie d’apprentissage. Toujours dans le bois de Vincennes mais cette fois ci à moitié sur route fermée et à moitié dans la circulation. La route fermée n’est finalement pas plus facile dans la mesure ou le dimanche matin, c’est le festival des familles, des groupes qui comparent leurs chiens, des cyclistes du dimanche très lents. Donc, une excellente occasion pour expérimenter des gestions de trajectoire assez... inattendues, et dans la circulation, de s’habituer au rétro et à garder sa file.

J’ai trouvé un réglage de cintre qui permet à mon superman de passer au dessus des genoux dans les courbes. Du coup, la position des mains est un peu moins naturelles, mais ça va et négocier les courbes n’est plus une angoisse.

Pour ce qui est du point de contact de la roue avec les pieds, ça commence à rentrer... manifestement une sorte d’automatisme est en train de se créer, un peu comme celui de relever la pédale opposée dans les virages sur un VD... Effectivement, ça paraît complètement flippant au début mais on s’habitue.
J’ai trouvé une sorte d’esplanade qui m’a permis de faire des « 8 » et de commencer à me rendre compte que ce n’était pas un si gros problème.

J’ai aussi relevé l’appui-tête de deux crans car la base de mon crâne tapait contre le haut métallique. C’est mieux, mais par contre la mousse est usée, je vais la changer. Je ne suis pas passé au vélo couché pour être mal installé !
Toujours à propos de la tête, le port du casque est désagréable : la molette de réglage arrière vient pile poil au point de contact avec l’appui-tête. J’ai remisé le casque en cours de balade et chercherai une solution plus tard.

Aucun souci au démarrage, à condition d’avoir au préalable monté quelques pignons, mais ça, je le faisait déjà en VD. Encore moins de souci pour m’arrêter, en avançant le buste à l’intérieur du superman, ça marche très bien. Je n’ai pas encore essayé le démarrage en côte, mais je pense que tout est histoire de développement.

J’ai trouvé une super place pour le GPS, du coup, j’ai installé les capteurs de cadence et de vitesse. Je suis assez surpris par la cadence. D’habitude, je suis un moulineur et je pensais que le VC favorisait le moulinage. En fait, je suis un peu en dessous des cadences en VD. Mais j’attribue ça à l’apprentissage.

La gestion de l’effort... cette histoire de muscles différents qui travaillent... Effectivement, je sens que je fatigue un peu dans les faux plats ascendants. Certes, je double pas mal de cyclistes, et j’ai l’impression d’aller assez vite, mais j’ai le sentiment de ne pas trouver un rythme d’endurance, le bon train qui me permettrait d’enquiller ce genre de faux plat sur des kilomètres. Je ne suis pas trop inquiet, mais comme mon passage au VC est justement pour goûter à nouveau au plaisir de la longue distance, voyons voir...
Peut-être qu’une piste pour l’effort et la fatigue réside dans les pédales auto. L’effort pour garder le pieds « en l’air » est peut-être trop important. Mais je vais commencer à rouler en ville avant de monter mes pédales auto. Tans pis pour « l’effort » dans un premier temps, je vais privilégier la sécurité et la confiance avant la « performance ».

Certes, au final, je n’ai fait que 25 bornes aujourd’hui, mais quand on descend du vélo, on a l’impression de n’avoir pas roulé. Pas une douleur, rien... il me tarde de voir après 100 km !

Demain, pause. Après, je pense être prêt pour partir directement de chez moi et affronter Paris pour aller jusqu’au bois. Un peu raz-le-bol de prendre l’enclume sur une si petite distance quand même. Sans compter que rentrer le Saki dans le coffre est un peu compliqué ;-)

Bravo, ça vient vite.
N'hésite pas quand même à franchir certains carrefour dangereux à pied, il n'y a pas de honte :-).
Pour les cales cela change beaucoup, c'est plus sûr car on risque de riper d'un pied sans, et le pédalage est plus facile.
Normalement, en réglant les cales au minimum de tension il n'y a pas de risque de rester bloquer ( je trouve que le déclipage est plus facile en rentrant le talon contrairement au vd et n'ai jamais tapé dans la roue).
Les montées seront malgré tout plus lentes au moins au début, bien compensées par la vitesse dans les autres secteurs, le confort et le fun.

Pour ce qui est du casque j'ai acheté un Lazer, la molette est sur le casque, et pas cher 60£

Bon, quatrième sortie d’apprentissage aujourd’hui. Un peu plus de 20km.
C’est la dernière que je fais sans pédales auto... j’aurais du écouter les multiples conseils et les monter plus tôt car j’ai bien failli finir dans le décor : sur la route de la Tourelle (route fermée du bois de Vincennes), dans le sens du faux plat descendant, je roulais assez vite (30-35 ?) et sur une petite bosse, j’ai été surpris et mes pieds ont lâché les pédales. Je me suis retrouvé à donner un grand coup de guidon à gauche, puis à droite et me suis rétablis de justesse. Ce ne serait jamais arrivé avec les pédales auto et j’imagine ce qui se serait passé sur une route avec des voitures... Paglop.
Sinon, je commence à me sentir pas trop mal, je gère bien les courbes et la position de la pédale par rapport à la roue avant et je roule de plus en plus droit.

Cependant, comme dans tous les apprentissage, j’ai un peu l’impression de plafonner, ou tout du moins d’atteindre une espèce de palier et de ne plus avoir l’impression de progresser. Je sais qu’il faut être persistant, mais quand-même. Je n’en suit qu’à 100km parcourus avec le couché, je me rend bien compte que c’est rien !

Par contre, je sens que je ne suis pas du tout prêt à grimper. Même les faux plats je les trouve pénible. Je pense que les pédales autos vont m’aider, et qu’avec l’habitude et la construction d’une nouvelle musculation ça ira mieux, mais là, c’est dur. Je réalise à quel point c’est différent du VD, je n’imaginai pas que ce fut à ce point.

En revanche, le confort est tel que l’envie de continuer est bien là !

Et j’ai reçu ma sacoche de siège Radical Design, c’est vraiment bien ce truc. Très pratique. Quelqu’un sait si elles sont imperméables ? Je ne trouve l’info nulle part sur leur site.
Et demain, je monte des pneus en 28, je vais gagner un peu de confort dans les bosses.

Allez, après celui-ce je vais un peu espacer les compte-rendus...
Donc, j’en suis à 125km parcourus en couché. Et aujourd’hui j’ai fait une « grosse » sortie (vu mon niveau en VC) de + de 40km.
2-3 choses à dire :

Première chute / accident. Le long de la Marne, la partie cycle et automobile est séparée de la partie piétons par un épais buisson relativement haut (1.30 ?). A un passage piéton, un jogeur traverse en ayant au préalable regardé au dessus des buissons, il ne m’avait pas vu. De mon côté, concentré sur ma conduite, je n’ai pas ralentis au passage pièton et ne l’avait pas vu. Il déboule, je lui rentre dedans avant même d’avoir pu toucher le levier de frein. On s’en sort bien, lui une belle marque de grand plateau dans la cuisse et une commotion dans l’autre cuisse, moi quelques petites pizzas. Côté vélo, la partie gauche du guidon est un peu « rentrée » vers l’intérieur, côté chute. J’ai corrigé un forçant un peu, mais ça gène légèrement. Je vais démonter complètement pour pouvoir forcer sur la pièce en ayant de bons appuis. Ça devrait rentrer dans l’ordre. Sinon, je suis tout de suite remonté sur le vélo, aucune appréhension, ça va.

Première sortie avec les pédales autos. J’aurais du écouter les conseils et le faire plus tôt, c’est vraiment mieux. On dirait que ces pédales ont été inventées pour le VC.

Globalement les sensations commencent à venir. J’ai beaucoup moins peur des courbes, j’arrive à les prendre sur de bonnes trajectoires, à rouler droit et à passer entre les plots assez étroits des pistes cyclables franciliennes sans être terrorisé à l’idée d’en manger une. J’ai même essayé une petite côte et joué le petit plateau pour mouliner à fond, ça marche et ça ne zigzague pas pour l’instant (c’était pas le Tourmalet non plus !).

Sinon, j’ai croisé un « raymond » tout en lycra moulant qui m’a jeté un « vraiment n’importe quoi ce vélo »... C’est bien la première fois que je vois une quelconque hostilité. D’ailleurs, quand je prends mon VD pour aller bosser ou faire des courses dans Paris, les sourires sympathiques me manquent ;-)

Carom a écrit:

Sinon, j’ai croisé un « raymond » tout en lycra moulant qui m’a jeté un « vraiment n’importe quoi ce vélo »... C’est bien la première fois que je vois une quelconque hostilité.

Bah c'est juste que c'est la première fois qu'il voit un vélo couché !

Au moins il a reconnu un vélo, tout n'est pas perdu pour lui

grand pierre a écrit:

Au moins il a reconnu un vélo, tout n'est pas perdu pour lui

à propos, je constate que les gamins identifient très spontanément les trikes ou vélos couchés comme vélos. Y en a même un qui a eu une réaction savoureuse une fois : "oooh, regarde, papa, regarde, le petit vélo comme une voiture" (à cause de ma position confortablement assis au guidon). Ca m'a rappelé une fois où j'ai fait essayé mon trike à un ado sympa lors d'un voyage cyclo-camping : il paradait devant ses potes en disant avec un grand sourire "salut, je me promène en cabriolet"

Bon, je craque… je n’avais pas l’intention de raconter ici toutes mes sorties, mais je suis comme un gosse qui apprend à faire du vélo, j’ai trop envie de partager !!! J’imagine qu’enfant, j’avais du gaver toute ma classe le jour ou j’ai enlevé le roulettes du vélo, ben là, c’est pareil…

Samedi, je me suis lancé : finit le Bois de Vincennes, à moi une « vraie » sortie. La seule différence avec une vraie de vraie, c’est que j’ai mis le spad dans la voiture pour partir du Bois de Vincennes et éviter de rouler dans Paris intra-muros - mais je pense que c’est la dernière fois que je fais ça. J’ai choisis une balade pas trop longue (80km que j’aimais bien faire l’hiver) qui combine quelques routes de jolie campagne dans les bois, pas mal d’urbain / peri-urbain et 3 côtes (dont une à 6-7%).
https://www.strava.com/activities/4015778360

Premier point hyper positif : AUCUNE douleur alors même que cette sortie me servait à tester des VD et des réglages spécifiques quand je cherchais des solutions à mon souci aux cervicales. Immanquablement, au bout de 40, 50 ou max 60km, selon les réglages et les vélos, la douleur apparaissait. Hier, rien, nada... et le sentiment, à la fin, que continuer n’aurait rien changé. Immense satisfaction.
Validé !

Un point physiologique à surveiller cependant : les genoux et particulièrement le droit (celui qui démarre). En début de sortie, j’ai senti la naissance d’un petit point douloureux qui s’est rapidement calmé quand je me suis un peu forcé à « pédaler rond », moins bouriner et plus mouliner. D’ailleurs avant même la première côte ce point avait disparu et n’est jamais réapparu. Merci les pédales auto. Vraiment indispensables en VC je pense.

Manœuvre et confiance. Bon, là c’est pas évident mais ça rentre.
- peur d’avoir à redémarrer dans plusieurs contextes : entouré de voitures ou quand ça monte. Là, je passe encore à pieds.
- Difficulté à remonter les files de voiture aux feux, ce qui est un comble pour un pratiquant du vélo urbain de 30 ans d’expérience comme moi. Il faut que l’espace soit assez large et je suis hyper vigilant. Du coup, parfois, j’ai du rester DERRIÈRE des voitures arrêtées aux feux ce que je déteste.
- Globalement difficulté à rester en équilibre et en maîtrise de trajectoire à basse vitesse, MAIS sentiment global que ça allait beaucoup mieux en fin de sortie qu’en début. Hyper bon signe pour moi.

Les côtes.
Haaaaa le sujet qui m’inquiétait !!!
La première (pour ceux qui connaissent, c’est la rue du Pont qui monte de la Marne à Chènevière) fut très rude. Je l’ai abordée avec appréhension, donc pas très bien et ce fut un festival de bagnoles qui me frôlent, le cardio au max, l’angoisse de ne pas rouler droit et une difficulté à trouver le bon développement et la bonne cadence. La vache, elle fait 1 ou 2 km... je me dit que c’est pas gagné et que le montagne c’est pas pour demain ! Le seul point positif est que j’ai gardé en ligne de mire un cyclo devant moi et n’ai jamais perdu de terrain. C’est déjà ça de pris, mais c’est peut-être aussi la source des emmerdes... toujours rouler à son rythme et pas à celui des autres !
Les deux autres côtes sont moins dures et je les ai abordées avec plus de calme et de méthode. Elles sont passé crême. A la moulinette, tout petit plateau, 12 km/h. J’étais rassuré.

Forme et vitesse.
Bon, incontestablement j’ai fait cette sortie bien moins vite que d’habitude (21 au lieux de 23-24). Je met ça sur le compte de tous les facteurs décrits plus haut : plein de passages à pieds, hyper vigilance de tous instants, gestion très conservatrice de l’urbain et impossibilité de se faufiler.
A noter également que j’ai fait ça un samedi aprem’, ce que je ne fait jamais habituellement et qu’il y avait beaucoup plus de circulation. Pas vraiment favorable pour faire un record !
Noter tout de même que je n’étais absolument pas fatigué à la fin. Pas de douleur, c’est sur, mais aucune fatigue non plus. Un 80km comme une lettre à la poste, ce qui augure des perspectives très ouvertes !

Sinon, je me régale de la sympathie générée par le vélo : des enfant qui hurlent « papa papa, regarde regarde !!! » ou « il est fou !!! » à la grand-mère que je laisse passer à un passage piétons et qui me dit « z’étes carrément bien installé là »…

Quelques points de détail et conseils glanés ici qui m’ont bien aidé : pédale auto…merci à tout ceux qui ont insisté !!! Bidon + pipette pour éviter d'extraire le bidon de son logement, impossible à mon stade d'apprentissage et impossible aussi d’imaginer rouler sans boire toutes les 5mn. Le bidon est posé dans le logement de la sacoche de selle Radical Design, la pipette passe derrière, il y a un petit clip pour la coincer au centre de la sacoche, aucun risque que la pipette ne file dans les rayons. Short « trail » Décathlon avec poches pour les clefs et les barres de céréales, hyper pratique et pas cher.

A signaler également. Je suis client quotidien d’une salle de sport et depuis que j’ai le VC, je pratique mes fractionnés sur un vélo d’appartement…couché, en me disant que ça pourrait peut-être m’aider à muscler les fameux nouveaux muscles qui travaillent en couché. Bon, la position n’est pas vraiment la même, on est plus assis et le pédalier est plus bas par rapport au bassin que sur mon high racer, mais c’est quand-même assez proche je pense, en tous cas, c’est assez éloigné de la position VD et les sensations semblent plus proche du VC. A voir, de toutes façon, ça ne mange pas de pain…;-)

Donc, très positif. Le plan : insister à base d’une sortie par semaine, aller assez rapidement jusqu’à 100-120 km (Chevreuse…). Retrouver en VC le niveau que j’avais en VD et attaquer les BRM à la fin de l’hiver. Idéalement, dépasser le 300 qui était ma limite « cervicale » en VD.

Je suis absolument certain que ça va marcher et suis hyper content !

T'inquiète pas, c'est sympa de lire les récits de débuts (j'ai pas encore tout réglé de mon côté).
Ça change des récits des vétérans de la sieste sur roues (qui sont intéressants aussi, hein, mais semblent moins accessibles au commun des mortels).

Content que les infos données aient pu aider.
Bonne route !

Carom
comme tu connais la vallée de Chevreuse
je pense qu'un bon test serait de faire le circuit "Hauteurs et vallées" initié par le CT Maurepas
apres tu nous commenteras les montées de
-Choisel
- Chateau de la Madeleine a Chevreuse (par les deux cotés)
merci d'avance

Papy volant

Non, je ne vais pas faire ça... je sent que le parcours est trop orienté « côtes » et je veux plutôt d’abord gagner de la confiance et de l’assurance avant de me coller un parcours hyper valloné... Je pense encore 2 ou 3 sorties pendant lesquelles les côtes ne sont pas l’objectif principal et après j’essaie ce genre de parcours.

J’en suis à quasiment 400km de vélo couché et ça va de mieux en mieux ! Je ne fais plus un compte rendu à chaque sortie ;-)

Les fameux 1000km pour être à l’aise me paraissent assez réalistes au regard de ma progression qui est lente mais régulière.
Pour l’instant, je roule seul et je n’ai pas l’intention de rouler avec des pots avant d’être parfaitement à l’aise. A mon avis, si la météo n’est pas trop moisie dans les week-ends qui viennent, dans deux mois, je suis opérationnel. Ce qui veut dire que mon plan d’attaquer les BRM à la fin de l’hiver devrait parfaitement fonctionner.

Ce matin, une balade dans le « 77 » que je faisais parfois avant :
https://www.strava.com/activities/4114157645
Je sens que ça rentre.
Je me sens beaucoup plus à l’aise aux intersections et ne les passe quasiment plus à pieds, sauf 1 ou 2 particulièrement coriaces ou en côtes.
Je suis parti directement de chez moi, ce qui veut dire que j’ai du traverser l’Est parisien, prudent, lent, mais sans angoisse.
J’a trouvé le rythme en côtes, je mouline et comme je suis plus à l’aise pour ce qui est de l’équilibre, ça passe assez bien. Doucement, mais assez bien. Je trouais le petit plateau du vélo bien petit (je crois que c’est un 26 ou 28 !), mais en fait, je ne le regrette pas du tout ! Comme on peut utiliser les 10 pignons sans risquer de croiser, quand ça monte vraiment, je met le petit et je gère avec les pignons. C’est très rassurant, on a le sentiment d’avoir toujours quelques développements en réserve et on mouline...

Je dois régler un souci de contact avec l’appui-tête, quand la route est mauvaise, ma tête cogne contre le haut métallique du bazar, et si le remonte trop pour éviter ça, il me force à baisser trop la tête. J’ai regardé sur le site de Performer, ils ont un modèle avec une sorte de toile tendue entre deux tiges, j’ai l’impression que ça devrait résoudre mon problème. Je vais peut-être aussi essayer de rouler sans appui-tête. A voir.
Autre réglage à affiner : le guidon superman est assez haut (de profil, il est plus haut que la ligne supérieure de l’appui-tête) car je voulais laisser la place pour les jambes en pédalant et surtout en tournant. Du coup la barre du cintre me perturbe pas mal la vue devant. C’est pas très pratique pour bien voir ou on vas - particulièrement pour éviter les anfractuosités de la route, et en plus ça gâche le paysage ! Je vais essayer de trouver le réglage le plus bas possible en tâtonnant.

Enfin, je n’ai pas encore retrouvé les moyennes que j’avais en VD, mais ça me paraît encore assez normal car je reste très prudent et ne prend aucun risque quand je ne suis pas certain de pouvoir m’arrêter proprement, comme mon parcours est parfois urbain, ça dois jouer sur la vitesse à la fin.

Et sinon, aucune douleur à l’arrivée !… On peut dire que sur cet aspect, le pari est gagné !

Carom a écrit:

Je dois régler un souci de contact avec l’appui-tête (...). Je vais peut-être aussi essayer de rouler sans appui-tête.

j'ai aussi trouvé l'appuie-tête un peu perturbant sur mon premier trike d'occasion, je l'ai enlevé, et depuis, je roule sans appuie-tête sur mes autres vélos aussi. Ca ne serait peut-être pas vrai avec un siège + horizontal mais pour des inclinaisons de dossier entre 30 et 40°, je trouve finalement + confortable de rouler sans appuie-tête, même quand le mécanisme de fixation de l'appuie-tête laisse un peu de marge pour régler hauteur et angle.

Carom a écrit:

Et sinon, aucune douleur à l’arrivée !… On peut dire que sur cet aspect, le pari est gagné !

Une des raison des soucis d’appuie-tête est liée au fait que la mousse est complètement usée, ainsi que le tissus autour. Du coup, le truc n’a aucune forme et aucun maintien.
J’ai pris contact avec Performer, ils m’ont envoyé une mousse de remplacement gratuitement, je n’ai payé que les frais de port ! Le truc est arrivé très rapidement.
Bravo le SAV de Performer !
ça devrait régler le souci. Je le monte ce week-end.

J’en suis à 580km avec mon VC.
Ce matin, j’ai fait ma première sortie de plus de 100km. 105 exactement.
https://www.strava.com/activities/4211415921
Temps idéal, frais, ensoleillé, pas de vent.
Pour la première fois, je commence à vraiment prendre du plaisir, autant qu’en VD, mais sans les douleurs ;-)

Je continue à me méfier de l’interaction pieds / roue avant. J’ai l’impression de ne pas encore avoir le « compas dans l’oeil » qui me permettrait de passer des virages tout en pédalant sans m’inquiéter.
J’ai réglé le souci d’appuie tête. Performer m’a envoyé une mousse qui fonctionne beaucoup mieux (la couture supérieure permet de maintenir le haut de la mousse au dessus de la partie métallique, ce n’était pas le cas sur la précédente) et je me suis aussi rendu compte que l’appuie tête était fait d’un métal relativement souple et que l’on peut lui donner la forme idéale. Du coup le confort est parfait, et ça passe avec le casque malgré la molette arrière.
J’ai fait aussi changer (oui, je sais, je ne suis qu’un piètre bricoleur) les cables et les gaines de changement de vitesse, ça passe comme dans de la soie maintenant. J’ai encore quelques craquements, mais je pense que la transmission est d’origine, il va falloir la changer (3 chaines de VD !!!).

J’enchaine bien les virages, je monte « au train » sans me soucier de l’équilibre et je prend beaucoup de plaisir à me stabiliser autour de 30-32km/h sur du plat en passant les VD.

Cependant, mes moyennes restent modestes, et légèrement inférieures à celles que j’avais en VD. Je pense perdre en côte, ça c’est sur, mais aussi en anticipation globale de la circulation, soit en ralentissant avant les intersections pour passer sans avoir à redémarrer, idem aux feux ou je suis capable de ralentir à la vue d’un feu rouge afin de choper le vert.

Les douleurs ; rein, nothing, nada... Là, je suis vraiment très content car la perspective de rouler longtemps s’ouvre totalement à moi !!

Sinon, ce matin, à un feu, un papi me demande ce qu’il m’était arrivé pour être obligé de rouler sur un vélo pour handicapés. Je lui ai répondu gentiment que j’avais perdu l’usage de mes jambes dans un accident de trottinette, le feu est passé au vert et je l’ai laissé sur place.

Carom a écrit:

Sinon, ce matin, à un feu, un papi me demande ce qu’il m’était arrivé pour être obligé de rouler sur un vélo pour handicapés. Je lui ai répondu gentiment que j’avais perdu l’usage de mes jambes dans un accident de trottinette, le feu est passé au vert et je l’ai laissé sur place.

Ah ah !
Un jour, je sors de mon Quest, un garçon me dit : "Ah mais je croyais que vous étiez handicapé !"

Lavoieverte a écrit:

Un jour, je sors de mon Quest, un garçon me dit : "Ah mais je croyais que vous étiez handicapé !"

un jour où je venais de sortir mon trike sur le trottoir devant mon immeuble, quand j'ai démarré, j'ai entendu derrière moi un gamin étonné s'exclamer : "ooh, y a quelqu'un qui marche et qui part en fauteuil ! " Imaginez si quelqu'un me voit me relever de mon trike un jour où je passe par Lourdes

A Carom, ta petite moyenne vient surtout du lieu ou tu pédales, tu dois faire pas mal d'arrêts feux. J'habite en cambrousse, quand je me rends au sortie club, je traverse une petite ville, la moyenne baisse de 2 km/h.
Tes difficultés au démarrage vont rapidement disparaitre
L'interaction pied roue m'arrive encore mais c'est très rare, sur ce beau temps je vais sortir le pelso

750 km avec le Saki. Suite de l’apprentissage au vélo couché d’un parisien de 53 ans après une sortie de 85km dans le froid après Noël.

Grosse interruption avec le confinement de novembre puis le mauvais temps, reprise après 5 ou 6 semaines sans.
J’avais une petite appréhension au départ. La crainte d’avoir un peu « perdu » faute d’avoir été régulier et de devoir un peu reprendre à 0 mon apprentissage.
Mais en fait, le vélo couché, c’est un peu comme le vélo... ;-) Quand tu sais en faire, ça en s’oublie pas !
Bon, le fait est que je ne « sais » pas encore complètement en faire, mais la reprise s’est faite sans difficulté.
J’ai fait quelques ronds dans le parking sous-terrain de mon immeuble avant de partir, histoire de voir, et suis parti directement de chez moi, c’est à dire depuis Paris. Les quelques minutes du début ont été un peu inquiétantes, mais très rapidement, c’est revenu.

Les progrès : arrêts et redémarrages sans souci, même en légère côte. Gestion des intersections, des feux, des stops sans problème. Terminé le temps ou je traversai à pieds. Les côtes passent beaucoup mieux, je trouve un rythme, celui qui me faisait aimer monter avec mon VD, ça c’est encourageant.

Les trucs qui ne progressent pas : ma moyenne... pour l’instant, je suis toujours plus lent qu’en VD. Pas beaucoup, 2-3km/h sur le parcours. J’attribue ça à mon extrême prudence aux intersections, et à mon manque de confiance pour fusiller la circulation, remonter les files... Et j’ai encore l’appréhension du contact de mon talon avec la roue arrière, je n’arrive toujours pas à mesurer le virage ou ça passe et celui ou ça ne passe pas.

Une connotation aussi : le rythme de pédalage. Il est incontestablement moins élevé avec le VC (ceci expliquant peut-être la moyenne). J’ai toujours été un bon « moulineur » (admiré pour ça par les cadors de mon club autrefois) et arrivait à faire des sorties à 85-90 rpm de moyenne. Là, en VC, je plafonne à 65 de moyenne. Je pense que c’est vraiment un point à améliorer.

Cette dernière sortie m’a permis de comparer VD et VC dans le froid car il faisait environ 2°. C’est assez différent, le buste semble moins exposé, moins frontal, les mains par contre, ont du mal à se réchauffer car elles ne sont en appui sur rien, et les pieds, présentant la semelle au froid (plutôt que la partie supérieure) semblent mieux supporter.

Et sinon : toujours aucune douleur, je ne m’en réjouirai jamais assez.

Voilou... mon plan est toujours le même : attaquer les BRM à la fin de l’hiver. Le confinement fut un petit contretemps, je pense que ça va marcher !!!!

Salut,

Je réagis sur la fréquence de pédalage : le maintien d'un régime supérieur à 90 tpm, en particulier dans les côtes, me permet de mieux monter, et surtout de moins tirer sur les muscles...et donc de mieux attaquer le faux plat qui suit, et in fine de retrouver une vitesse moyenne similaire au VD.
Pour cela, ne pas hésiter à remonter d'un ou deux pignons et surtout tirer sur les jambes (merci les pédales auto) plutôt que pousser. Et en plus cela limite la tension sur les genoux.
Cela ne reste que mon ressenti d'amateur, qui te rejoins aussi sur la sensation du froid : beaucoup moins intense en VC qu'en VD. En particulier l'effet "air glacé" dans les poumons à l'inspiration qui n'existe presque plus. L'inconvénient de ce côté est le froid sur l'arrière des cuisses, plus exposées au vent de la vitesse.

Bonnes sorties hivernales !

Bon, confinement, mauvais temps, pas la tête à ça... l’hiver est passé et le kilométrage n’a pas trop avancé.
Avec l’arrivée des beaux jours l’envie de pédaler revient.
Mais comme à Paris nous sommes en zone écarlate, pas le droit de dépasser les 10km autour de chez moi - même si, à regarder sur Strava, certains s’en contre-tamponnent le coquillart...
Idée : aller tourner à Vincennes... sur le « polygone » qui permet de rouler sans s’arrêter autant de temps qu’on le souhaite.
Seconde sortie ce week-end. Impossible de rouler trop longtemps car c’est TRES TRES monotone, mais ça dérouille les jambes.
Ça y roule beaucoup en peloton - surtout ce dimanche car il y avait beaucoup de monde. Je me suis efforcé à rouler hors des groupes car je voulais mesurer un peu ma performance « pure » et surtout je ne me sentais pas à l’aise à coller à 10cm d’un mec avec mon couché.

Et ça m’a permis de voir qu’un VC, et bien ça va vite ;-)
Ce polygone, je l’ai beaucoup pratiqué il y a des années en VD, quand mes enfants étaient petits et que je ne voulais pas faire des sorties trop longues le week-end. Du coup, grace à Strava, j’ai pu comparer.
Et là, ça se pose !

Sur un segment significatif de Strava qui compte 3 tours de polygone, soit un peu plus de 9km, je n’ai jamais roulé aussi vite que dimanche matin en VC (30km/h contre environ 26-28 en VD) alors même que : 1- lors de mes sorties en VD, je roulais souvent en peloton et 2- j’ai roulé sans trop forcer, un peu quand même dans le faux plats ascendant, mais en faisant bien descendre le cardio dans la partie descendante... Autant dire que j’en avais largement sous le pieds.

C’est vraiment évident, sur du presque plat et sans obstacles (feu, circulation) un VC va manifestement bien plus vite qu’un VD. Voilà.

Sinon, j’en suis là à 900km avec mon couché. J’ai pris un peu de retard sur mon programme, et surtout, j’ai l’impression que les BRM ce ne sera pas à l’ordre du jour à cause du Covid. Je vais quand-même commencer à dépasser les 100-120km en une sortie que j’ai fait jusqu’à maintenant.

hé hé... les 1000km sont enfin franchis ce week-end.
Un cap symbolique qui est sensé marquer la fin de mon apprentissage. Allez, disons que c’est presque ça.
Je pense avoir compris les soucis d’interaction pieds / roue avant, mais pas encore au point de l’avoir complètement intériorisé et de prendre les virages sans aucune inquiétude. Mais ça vient bien. C’est plus lent que ce que je pensais, mais ça ne fait quand-même que progresser.
Je pense que les parties urbaines, la circulation, les feux... tout ça n’est pas encore parfaitement au point. J’arrive à rouler un sécurité et ne sens pas le risque. Donc ça va on va dire.

Ce week-end, je suis encore allé rouler à Vincennes, en tournant comme un hamster autour du polygone... Et je me suis régalé.
https://www.strava.com/activities/5054983334
J’ai fait une sortie de 60km dont 50 sans m’arrêter sur le circuit. Sur ces 50km, j’ai roulé à 30km/h de moyenne, un temps que je n’avais jamais fait en VD !
Et je me suis amusé comme en gosse.
Il y avait un fort vent du nord (glacial d’ailleurs) qui handicapait sérieusement la partie en descente. Et là, je grillais vraiment tout le monde, on sentait tellement bien à quel point on est moins sensible au vent qu’en VD. Il fallait vraiment des costauds à fond les manettes pour me passer... c’était vraiment sympa. Je me poilais tout seul en regardant les mec essayer de me rattraper dans le rétro, et j'accélérai petit à petit pour les empêcher de passer. Un vrai jeu de gosse.
Bon, certains sont vraiment très affutés là-bas, et eux, je ne pouvais pas leur résister. Mais la majorité des promeneurs du dimanche n’arrivaient vraiment pas à me passer. Si certains me doublaient dans la partie montante, en mettant tout ce qu’ils avaient, je les repassait sans peine dès que nous étions face au vent.

Ces sorties à Vincennes me montrent clairement l’avantage du VC quand c’est plat et qu’on peut prendre de la vitesse.
Bref, un régal.

Suite de l’apprentissage d’un débutant...
Aujourd’hui, sortie de plus de 100km (la seconde depuis que j’ai le Performer HR).

Une sortie en Seine et Marnes que je connais bien et que je pratiquais avec mon club.
Bon, incontestablement, ça va mieux. Je commence à très bien intégrer l’interaction talon / roue avant. En fait, j’arrive à continuer à pédaler dans les courbes sans flipper. Du coup, les sensations sont bonnes, les ronds points passent sans ralentir, franchement ça fait du bien.

Je me suis quand-même cassé la gueule, mais à 2 km/h, en essayant, un peu stupide, de passer une chicane de piste cyclable sans m’arrêter. Rien de grave.

Je continue à avoir des moyennes assez basses car la conduite est très différente qu’en VD dans les parties urbaines. En VD, je passe vraiment partout très vite grâce à 25 ans de vélotaf, là, c’est pas pareil, je ralentis quand le feu est rouge histoire d’attendre qu’il passe au vert, je ne remonte pas les files de voiture aux feux... du coup, ça a un impact sur la moyenne.

Et évidemment, aucune douleur à l’arrivée. Mais ça...

Donc, je commence à vraiment valider mon choix du VC. Voir que je me rapproche de ce que je faisais sans avoir mal au dos à l’arrivée, c’est quand-même super cool.
Bon, les BRM cette année, ça semble compromis avec notre cher Covid. Dernier crash test : les routes montagneuses de mes vacances d’été.

A suivre...