Le conte du Milan et une nuit

Bonsoir,

J'ai commencé à travailler les différents points.

Pour les manettes, elles sont gravement atteintes.
Toute la partie tournante en contact avec les mains n'est plus qu'une masse gluante. Vous avez déjà vu ça ?


J'ai donc commencé à retirer ce que j'ai pu, histoire de mettre un tour de scotch en attendant mieux.


Après un essai d'une demi heure, c'est nettement mieux mais pas encore suffisant. Avec les mitaines, j'ai toujours le bout des doigts noirs et collants. Je crois que je vais les décaper jusqu'à l'os puis mettre du ruban de cintre.

Le prochain point est le jeu dans la direction où j'ai fais une drôle de découverte

Bonsoir,
Pareil pour Mon milan.
Toute la gomme s'enlève , il reste de la matière dure et propre.
On agrandit le diamètre pour faciliter la manœuvre avec des rubans de chambre à air.
Ou on forme un levier servant aussi d'index en rotation :

Comment ça se fait ? Jamais vu ça !

Oui sur le Leiba j'ai cela aussi, tu enlèves ce que tu peux mais comme ça reste collant tu enfiles un bout de chambre à air par dessus et ça te fait ta poignée propre et plus poisseuse.

Le sujet a déjà été traité il y a quelques mois et j'avais proposé ma solution, des anneaux de chambre à air

Même sans utilisation, j'avais des poignées SRAM en stock qui étaient devenues poisseuses après 10 ans

Ch@lut

Sur Poussin, même problème. j'ai réglé la chose de la manière suivante :

J'ai conservé la matière gluante ( qui se ramollit avec la transpiration et la chaleur )

L'ai utilisé de l'élastique de voile ( diamètre 4 mm) que j'ai soigneusement tenduet enroulé en le croisant à plusieurs reprise sur la poignée.

J'ai ensuite enrubanné l'ensemble dans de la toile isolante vulcanisable...c'est moche mais la poignée est plus grosse ( et donc il faut moins la serrer pour passer les vitesses), elle a plus de grip et l'ensemble reste en place.

J'avais regardé sur AMAZON pour trouver des poignées toute faites ( balai brosse, autres, poignées de moto ...) no way !

Il n'y a PLUS de pièces détachées pour certains des anciens modèles, il faut remplacer le manchon et une partie de la poignée ( un bon billet quoi) du coup, ça vaut la peine de chipoter....

Bon là avec le Milan, plus de Rolhoff mais je garde l'idée de faire une poignée en résine polyesther chargée sur mesure ( Tu appliques la résine sur la poignée, tu emballes le tout dans un cellophane et tu la prends en main pendant 5 minutes, le temps que la résine polymérise. Après tu ponces et tu fais du cosmétique)

@ plumes

Quitte à remplacer , je préfère les manettes VTT au pouce et des gants de vélo surtout.

Je roule toujours à vélo avec des gants sauf en vélomobile :
- En VTT on a besoin d'être protégé des branches et autres ronces + chutes + froid en hiver
- Sur la route pour limiter les douleurs + chutes + froid en hiver

Mais en vélomobile :
- j'ai peu de chance de prendre une ronce sur les mains
- je ne risque pas de tomber sur les mains
- mes mains sont bien au chaud toute l'année
- les appuis sur le tiller sont très faibles et ne provoquent pas de douleur

Donc non je n'ai jamais ressenti le besoin de mettre des gants en vélomobile.
Peut-être est-ce différent avec les commandes latérales au niveau des appuis ?

NB : "Dégueu" tes poignées tournantes

Oui mais les poignées tournantes ça glisse sans gants ! Vécu avec mon premier DF XL , j'avais maudit de ne pas avoir pris les gants une fois !
Depuis j'ai eu des manettes VTT au pouce sur mon deuxième DF XL et Snoek mais par choix de composants en fait (sinon j'ignore si ça aurait été des poignées tournantes). Le QV c'est pareil mais de série.

Ha oui c'est vrai je n'ai plus de poignées tournantes sur mon Mango non plus, j'utilise un shifter VTT.

Attention shifter et manettes ce n'est pas la même chose. Je ne suis pas sûr que shifter soit associé à VTT mais plutôt route (j'en ai sur le Vortex).

Sur les vélos de routes on appelle ça "brifter"

Le début de "brake" et la fin de "shifter" puisque les leviers ont un double rôle.

JC_T a écrit:

Bonsoir,

J'ai commencé à travailler les différents points.

Pour les manettes, elles sont gravement atteintes.
Toute la partie tournante en contact avec les mains n'est plus qu'une masse gluante. Vous avez déjà vu ça ?
J'ai donc commencé à retirer ce que j'ai pu, histoire de mettre un tour de scotch en attendant mieux.
Après un essai d'une demi heure, c'est nettement mieux mais pas encore suffisant. Avec les mitaines, j'ai toujours le bout des doigts noirs et collants. Je crois que je vais les décaper jusqu'à l'os puis mettre du ruban de cintre.

Le prochain point est le jeu dans la direction où j'ai fais une drôle de découverte

J'avais le même probleme sur mon A3 (poignées dual drive sram), j'en avais trouve en debut d'ete des poignes sram (x0 ça c'est sur qui ressemblent à celle là) mais je suis incapable de rappeler ou sur le net....
j'ai trouve sur dutch bike bits un systeme complet dual drive 8 vitesse donc javais laisse tombe mais on dois pouvoir en trouver

Bonsoir,

Merci pour vos réponses.
Je vais laisser encore une chance à la poignée tournante du dérailleur avant.

Le point suivant concerne le jeu dans la direction.
Pour vérifier ça il est très pratique de mettre le VM en hauteur sur un établi ou une table. Ne pas oublier de placer une couverture pour protéger le flanc et des cales en mousse pour immobiliser.
Je vérifies une à une les bielles quand tout à coup je tombe sur un jeu conséquent. L'attache de la bielle avant droite a perdu son caoutchouc ce qui génère un jeu d'avant en arrière.

Je comprends maintenant pourquoi je conduisais mieux de la main gauche seule
Il est quand même vraiment stable ce Milan.
Je remplace le caoutchouc perdu par des rondelles plates de plomberie. Il faut resserrer le tout avec parcimonie pour ne pas rendre la direction trop dure.

Maintenant il est temps de vérifier le parallélisme.
Un coup d'oeil avec un mètre ruban m'indique un petit pincement. Mais pas possible de savoir précisément de combien. Je passe alors à la technique de l'élastique avec une chambre à  air. Au début ça ne fonctionne pas du tout. Impossible de trouver le point d'équilibre instable. Après réflexion je comprends qu'il faut que la chambre à air soit verticale pour ne pas être influencée par son poids. Je replace les cales de manière à avoir le plan de symétrie du VM parallèle au sol. Cette fois-ci c'est bon. Voici le résultat :

C'est un peu trop au centre. Il faut augmenter un peu le pincement. Je défais la rotule (pas facile) et devisses d'un seul tour. Nouvelle position d'équilibre obtenue :

Cela a réagi dans le bon sens et d'une quantité satisfaisante. Je n'en fais pas plus et file tester ça.

Déjà le jeu dans la direction n'est plus qu'un mauvais souvenir. C'est toujours direct, mais au moins on comprend ce qui se passe. Ensuite la stabilité au freinage s'est améliorée d'une manière phénoménale. Il est possible de ralentir en ne freinant que d'un côté sans problème.
Je reprend le début de mon parcours vélotaf. Il n'y a presque pas de circulation. Nous sommes Dimanche. J'ai toujours des signes de sympathie des rares voitures qui me croisent. Je retiendrai le pouce levé à la fenêtre d'une grosse Mercedes. Il y a du vent en rafale : c'est jour de mistral. J'enchaîne les ronds-points avec précision. Une rampe de lancement me permet d'aller au bout du 53-11 entre deux ronds-points. Je sens les rafales glisser sur le Milan sans trouver de prise. Et encore je n'ai pas le toit. Suis une zone à dos d'âne pas très drôle. Là j'aimerais bien emmagasiner l'énergie du freinage pour me relancer derrière. Je bifurque vers une montée pour valider complètement la position du pédalier. C'est pas mal du tout. Retour vers la base. Je fais une tentative de montée de mon chemin en gravier qui s'arrête dès 5% de pente faute d'adhérence.
Les ajustements sont donc très positifs. Je peux reprendre mon vélotaf avec le Milan.

Bonne

Bonjour,
+Grand
...
Tu as devissé d'un tour une rotule à œil.
La rotule Din supporte les plus gros efforts et c'est la moins adaptée .Alors qu’elle est bien adaptée pour le réglage du parallélisme si on la place sur une biellette de direction.
c’était comme ça à la livraison des Milans je ne sais pas quelle rotule on fournit sur les plus récent .

Bonjour,

En fait la rotule à l'arrière est de type à oeil mais il y a une partie en plastique à l'intérieur qui est comme sertie.
Cette partie en plastique ne possède qu'une ouverture sur un côté pour recevoir la sphère. L'autre côté étant bouché.
Pour regler en vissant ou dévissant, il n'est alors possible que de faire un tour complet et non pas un demi tour.

Chapitre 9 : Vingt fois sur l'établi tu remettras ton Milan

J'ai pu tester à nouveau en vélotaf avec cette fois ci des camarades de jeu en vélos droits. Ils m'ont promis un parcours sympa qui est sur le papier nettement plus court que le celui que j'utilise habituellement. Après s'être retrouvé au point de rendez-vous, nous filons vers une petite montée. J'y vais tranquillement car mes jambes doivent encore chauffer mais pas trop vite. Nous passons un gros rond point un peu impressionnant du fait des multiples bretelles de l'autoroute qui l'alimentent en voitures. Nous rattrapons peu après une longue ligne droite plutôt plate au début et qui finit par descendre. Autant vous dire que je n'ai pas pédalé beaucoup sur cette partie pour ne pas les lâcher. Nous bifurquont à droite. La route est plutôt plate et tout va bien pour le moment. Nous rattrapont une intersection où il y a une vraie piste cyclable séparée de la chaussée. L'entrée est un peu raide pour la rayon de braquage du Milan mais ça passe. La suite du parcours est une série de montées parfois vallonnées. Je mouline dur pour rester à leur contact sur la plus longue ascension qui doit faire dans les 4-5%. Ils m'attendent au sommet une grosse minute. La suite est plus simple puisqu'il s'agit de redescendre vers une vallée. Je me contente de les suivre sans trop en faire. Le tunnel de roue arrière chante lors des gros appuis en virage. Je reste bien concentré car il y a du brouillard et la route est étroite et bosselée. Il y a un feu rouge en bas de la descente. Dommage pour l'élan ! On passe ensuite par un petit village et le parcours passe parfois dans des intersections trop serrée pour que le Milan braque en une fois. Nous continuons par une petite route de campagne plutôt tranquille et plate. Là encore beaucoup de roue libre pour ne pas les perdre en cours de route. Nous arrivons sur une zone d'habitations dense. Le parcours y est alors truffés de coussins berlinois que le Milan apprécie moyennement. Je passe autant que possible au centre de la route. Mes camarades bénéficient eux d'une fourche suspendue et peuvent passer à gauche ou à droite grâce aux deux roues en ligne. Après une bonne dizaines de coussins berlinois ou dos d'âne, suivi d'un passage sur un chemin en gravier, nous finissons enfin par rattraper la seule piste cyclable qui accéde à l'entreprise. L'autre accès étant une 2 fois 2 voies très fréquentée par des voitures et des camions. Je passe le portique vélo qui est finalement assez large mais mon engin est trop étrange pour la sécurité qui m'arrête. Après quelques explications ils me laissent repartir afin que j'aille me garer à côté des motos. Bilan du trajet aller : pas mal mais quand même beaucoup de dos d'âne où je touche à l'avant sous les pieds. Je peux gagner une quinzaine de minutes sur le temps de parcours, surtout si les gardiens ne n'arrêtent pas ! Pour le retour, je préfère tester à nouveau ma route de référence qui est plus régulière dans les montées. Je n'ai presque plus de problème de touchette de talons, donc je peux mouliner comme je veux. Deux ou trois choses viennent quand même entacher le tableau. Premièrement la poignée du dérailleur avant s'étant quelque peu déréglée, elle ne me permet pas de remonter sur le grand plateau. Je perds plusieurs fois de belles occasions de relance et me bat à la place avec la commande rotative. Deuxième point, j'ai négligé de me mettre en short. Or il fait loin de faire froid et je transpire alors beaucoup sous l'effort. Dernier point, m'étant arrêté pour me changer, je mets bêtement mon vêtement sur la droite du siège et celui-ci se retrouve rapidement aux prises avec la chaîne. Point supplémentaire découvert à postiori, je me suis abîmé la peau en bas du dos sur les points de contact avec le siège. Il faut dire que je n'ai pas de gras à cet endroit là

Prochains points à l'atelier :
- mettre une mousse sur le siège
- remettre une couche sur les poignées tournantes
- vérifier l'usure de la chaîne
- ajuster la longueur de la chaîne
- passer à la parafine comme lubrifiant
- vérifier les roulettes qui me semblent bruyantes
- vérifier la suspension arrière qui sautille parfois un peu trop
- changer les led rouges qui sont mortes
- trouver où et comment se branchent les clignotants
- etc...

Dans mes précédents DF XL aussi il fallait que j'évite de mettre quelque chose à droite malgré le bras carbone. Certaines choses risquaient de passer en-dessous.
J'ai été agréablement surpris en constatant que c'était chose possible avec le Snoek grâce au carter carbone.

Hé oui, le Milan , c'est kek chose !

Ne jamais mettre de chiffon ou de loques le coté droit, ça finit toujours dans la chaîne !!

Pour le mousse, achète un ventisit de 10mm (90Euro) chez le fournisseur du même nom.

Mais fais d'abord un essai avec une épaisseur équivalente car ça va modifier ta position dans le vélo avec un risque de toucher au niveau des épaules et des genoux.

@ plumes

Bonjour,
Mon Milan touche sur les 3/4 des dos d'âne que j'ai croisé.
J'ai donc mesuré la garde au sol sous l'avant.
Je trouve 46mm au niveau de la bosse des pieds.
On dirait bien qu'il n'y a pas de rehausse.
D'autre part j'ai mesuré 13mm d'enfoncement de la suspension pour mes 80 Kg.
Ça ferait 33mm de garde au sol en ordre de marche. Ce qui n'est pas beaucoup pour affronter les routes autour de chez moi je trouve.

Quelles valeurs avez-vous sur vos destriers ?

Bonne

Sur mon waw dont le nez frottait les dos d’âne, j’avais mis des entretoises pour gagner je crois plus ou moins 15ml ( soit dans l’amortisseur, en le démontant, soit au niveau de la fixation de l’amortisseur sur la coque)

Bonjour,

Merci Laurent pour ta réponse.
C'est aussi l'ordre de grandeur que l'on m'a indiqué.
Voici une photo à vide pour illustrer (sinon on me dit que ça manque de photos    )
En charge, la bosse des pieds viens au contact sur la planche.


Bon dimanche

Bonjour,

Quelques avancées à l'atelier pour le moment.
J'ai fais une révision complète de la transmission.
La cassette me paraissait bien sale :

Après un bon nettoyage en règle, cela allait bien mieux :


Même chose pour la chaîne avec un contrôle de l'usure qui m'apprend qu'il faut prévoir un remplacement bientôt.

Puis démontage du moyeu qui paraissait bien crasseux aussi et qui grattait :


L'état de la cuvette confirme que le grattage était bien le signe d'une piste endommagée :


La roulette avant avait eu aussi un "événement" :


Elle a eu droit à un démontage puis un passage entre le marteau et l'enclume.

Après tout ça, remontage et vérification du réglage des vitesses. A ma grande surprise, il est maintenant possible de passer toute la cassette sur le grand plateau alors que la chaîne n'a pas été rallongée. Était-elle montée vrillée avant ce démontage ?

Dernière chose, par curiosité j'ai mis en place une roue de 700. Elle rentre sans toucher même à fond de débattement de suspension :


Je n'ai pas connaissance qu'un Milan ait déjà été monté en 700. Et vous ?

Bonne

Avec toi dedans ça ne touche pas ?

Normalement les Milan récents sont en 700 mais le tiens plutôt 559 en effet.

Oui Lud'o puisque j'ai écris : "même à fond de débattement".
Je précise tout de même qu'il s'agit d'une roue de 700 à boyaux de 23mm.
En tout cas, ça me donne envie de tester  

Les Milan Mk7 GT et SL sont proposés en 559 ou 584.
Le Bülk est lui directement en 622.

A+

Ah OK pour "à fond de débattement".

23 de section peut-être mais 28 peut-être pas ?