Petites réflexions pour cyclocampeur débutant

herve a écrit:

Sauf que beaucoup de maires préfèrent fermer ceux-ci pour éviter les dégradations. Du coup, je m'arrête souvent dans les cafés et en plus les clients sont plus bavards !

Avec une telle méthode, difficile de satisfaire les adeptes du 0 € dépensé !

Oui, c'est sûr mais quelquefois le patron m'offre les consos, en plus de l'eau et puis le plaisir de la conversation, ça n'a pas de prix, enfin pour moi...

Moi je m'imagine bien :
- pas transporter de réchaud
- faire le plein d'eau dans un bar en prenant un chocolat chaud le matin

iubito a écrit:

Moi je m'imagine bien :
- pas transporter de réchaud
- faire le plein d'eau dans un bar en prenant un chocolat chaud le matin

Si tu te débrouilles bien, tu peux même avoir l'apéro et le repas du soir contre une ambiance accordéon. So cool !

Bonsoir a vous
Pendant mon voyage d'Istanbul au Finistère, quand nous sommes passés à Flumet, en Haute Savoie, début décembre, il faisait déjà bien froid, et nous sommes allées dans un café-pizzéria le soir et on nous a payé une bière et une pizza chacune !!!
Extra et économique la soirée !!
Le gentleman en question était d'origine Turque, ce qui ne nous a pas étonnées puisque le peuple turc est le plus gentil et généreux que nous ayons traversé.
Comme quoi, ça peut arriver !

Bip-Bip a écrit:

Willy a écrit
Le problème majeur reste le transport de l'eau

Bonjour,
Petit rappel bien utile, dans chaque cimetière de village il y a un point d'eau le plus souvent potable, cela évite le transport sur plusieurs Km.
Suffit de faire le pleins avant le bivouac.

Aussi:
les stades,
les sanitaires publics,
parfois les aires de repos aménagées en bord de routes,
souvent au niveau des mairies de village,
les casernes de pompiers,
les campings.
Et au pire :chez le commerçant........




Le principe de précaution et les maigres finances des mairies (ne leur permettant pas d'analyser fréquemment les eaux des fontaines),
font qu'en montagne on trouve de plus en plus de panneaux:
"eau non potable" à des fontaines pourtant terriblement tentantes.

Si celà est vrai pour les jours les plus chauds de l'été,quand il n'a pas plu depuis longtemps -ce qui représente seulement quelques jours dans l'année-,
ou encore quand des alpages dominent la source (contamination probable par les troupeaux*),
bien souvent le reste de l'année l'eau reste potable,j'en fais l'expérience régulièrement.

Par chez moi,dans la montée du Tourmalet :toutes les fontaines du village de Campan (un dizaine au moins!!!) sont désormais condamnées!....à l'année.
(j'en bois même les jours de canicule,sans soucis...,
mais le débit et la fraicheur* de l'eau compensent largement une potabilité incertaine)

*:la fraicheur est souvent un bon indice de potabilité pour de l'eau en montagne!!!!!!

Voici l'image de la housse pour douche

C'est moche, mais pratique et bigrement efficace pourvu qu'il y ait du soleil (un peu comme les sandales Shimano...)

el sombrero a écrit:

Aussi:
les stades,
les sanitaires publics,
parfois les aires de repos aménagées en bord de routes,
souvent au niveau des mairies de village,
les casernes de pompiers,
les campings.
Et au pire :chez le commerçant........

Et le mieux : chez l'habitant. Les gens sont vraiment sympa parfois, ils proposent des glaçons, de la grenadine, un p'tit café... Faut pas oublier qu'on fait quand même un peu pitié quand on voyage à vélo

Pitié?!
pas trop,ce me semble en ce qui me concerne!

Souvent ,les gens sont plutôt assez envieux de ce mode de vacances et de la liberté qu'il offre.


Mais il y a aussi le rideau derrière la fenêtre qui bouge quand on approche ou qu'on sonne .........et l'habitant qui fait...le mort.

Ne compter pas sur moi pour faire un palmarès des régions les moins sympas pour cela........

A déconseiller par contre (à cause des microbes=colique!!!) :l'eau d'un tuyau d'arrosage en fonctionnement dans un jardin.
Certes,je n'ai jamais eu de refus,bien au contraire,mais il reste souvent de l'eau qui croupit dans le tuyau et par les fortes chaleurs d'été....

Le soir,avec la fatigue,il est plus "embêtant et moins spontané" de demander de l'eau à l'habitant,où on "risque" en guise de remerciements
de devoir répondre aux fatales questions (d'où on vient,où on va,combien on fait de moyenne,si c'est pas trop dur?!...).
Car le soir si l'hypoglycémie et la fatigue sont là,
-la perspective de la fermeture des magasins le soir (ravitaillement) ,
-le harassement,etc.
font qu'on se languit de planter sa tente et de se reposer enfin .

MOi j'aime bien le message de nostradamus.
La phylosophie de l' ultra-light,je l'applique souvent en rando en montagne...à la journée.

Néanmoins,entre des vacances réussies et pas trop réussies à vélo,il y a parfois quelques kg en plus.....
Autrement dit :la différence entre le minimal et le superflux.

exemples:
-Dormir sans matelas,ne me gènait pas quand j'avais 16 ans,mais maintenant,je ne pourrais pas faire sans,
au risque de ne pas récupérer suffisamment des efforts de la veille.

-Une trousse à outils pèse bien lourd....tant qu'on a en a pas eu besoin.
J'emporte d'ordinaire une pince miltiple,bien,bien lourde (hélas!).
Mais qui a pu me sauver de certaines situations désespérées :
-un ressort de dérailleur qui pète entre 2 cols (en bas évidemment...),
-une pierre qui tappe et qui fausse l'alignement du dérailleur,
-un rayon pèté qui s'entortille dans la K7,
-etc......c'est pas glop!

C'est un peu comme le litre d'eau "de secours",......quand on l'a.......tout va mieux!
Et curieusement,on a alors moins soif?!
-

je n'ai pas parcouru tout ce grand fil , mais la stratégie de l'ultralight , ça veut tout dire et rien dire , autonaumie complète ou pas ? si tout les soirs on est a l'hotel cest ok si c'est l'été moi je randonne de preference en ces période de froid, donc faut pas trop jouer..
Se reveiller avec seulement quelques degres au dessus de zero puis filer cer je campe sauvege et en France on chasse ce genre d'espèce, (je me suis fais déjà tirer presque dessus) si j'ai pas mon matos qui assure je tombe en hypo ( thermie glysemie ) donc tout depand du style de rando mais quand c'est du sérieux on ne lesigne pas sur la qualité même si ça rime souvent avec poids.
Enfin c'est çe que j'en dis et espère ne pas avoir ennoncé des évidences, mais quand je pars pour 600 Km mes sacoches ou ma future remorque sont lourdes " en parlant de remorque personne ne vend une bob ???

plouf a écrit:

" en parlant de remorque personne ne vend une bob ?

Il y en a une sur Bentokaz, proposée par Besuch, si je ne m'abuse

Je crois aussi que chacun a sa philosophie de voyage, et aussi que tout dépend : du temps, du lieu, du plaisir que l'on entend prendre à aller lentement, ou vite...2 mois à pied + transports en commun, je pars avec un sac de 6kgs, 2 mois à vélo je prends 17-18kgs sans l'eau. Mais à la toussaint, j'ai roulé 1 semaine en vélomobile et j'avais à peine 10 kgs : j'ai exclu la tente pour une bâche :[url] http://maisonmarianneetfred.hautetfort.com/archive/2008/10/31/campement-par-nuit-trees-froide.html [/url] + 1 réchaud à bois très léger, très peu de fringues...

bikarouk a écrit:

Bonjour,
je trouve dommage de poser des "dogmes" pour le voyage à vélo.
Il y a plusieurs façons de voyager à vélo et c'est à chacun de choisir la façon qui lui convient; le principal étant de se faire plaisir.
...

Bonjour,

Je retrouve ici sur ce forum des personnes comme Rouk et autres que j'avais croisé sur voyageforum. Bonjour a eux et bonjour aussi aux autres merci de m'accueillir ici.

Je rejoins Rouk sur l'idée que le voyage est une approche personnelle. Sur voyageforum et d'autres sites ont eu lieu des débats fleuves qui tentaient de trancher sur deux aspects duaux entre le "tout" et le "rien".

La démarche de l'initiateur de se post est à saluer pour deux raisons:
pour l'initiative
et parce qu'il y a de bonnes et même très bonnes astuces

Je prends le post en cours et ne cherche pas à donner une couleur plus qu'une autre.
Ma petite expérience me fait pencher plutôt pour du très solide, du complet donc du lourd. Mes roues sont en 48 rayons, j'ai un double système de freinage (V brake+disque) sur mon VD pour un PTC entre 220 et 240 Kg....
Ben oui pas d'erreur ni le syndrome du pecheur qui ayant raté un gardon écarte les bras de la largeur d'une baleine. Non un poids bien réel certainement du à mon régime chocolat (75kg) mais aussi ma fille (a l'époque 14 mois) dans une remorque, 1 mois de couche culotte, des carottes déshydratées, une pharmacie de 5 kg, 100 rustines, une pompe a filtrer mécaniquement l'eau, des panneaux solaires sur le toit, une bonne 20taines d'accus AA ..... J'ai été traité de fou, à juste titre ou pas , de partir avec une gosse, dans pays ou dès 9h30 il y a 40 deg et 100% d'humidité avec un tel chargement.
100 rustines ont ce dit que pour un mois de voyage c'est pffftttttttt de quoi équiper tout le tour de france. Ben presque sauf qu'une après midi entre Cienfuegos et la baie des cochons nous avons crevé plus de 40 fois sous un orage tropical et j'ai passé presque toute les rustines.... procéder à la vulcanisation sous la flotte on a vu mieux.
Même chose avec mes 2*5L de bouriches + 2 kamel à 2L + 1à 1L5 + 6 gourdes à 0,75L + une bouteille de "coca" local de 2L et ben plus d'un soir nous sommes arrivés à sec.... Je consommais en moyenne entre 6 et 8L de liquide par jour...
MAIS
J'ai aussi fait en solo Perpignan Lyon avec une banane 4 sachets désydratés de Miam une mini boite de rustine et un sac poubelle en guise de Kway un cuissard un tee shirt mes chaussure mon clou une gourde de 0,5L et c'est tout.

Quel voyage a été le mieux? Les deux ont été géniaux! Ils sont des souvenirs incroyables aussi précieux l'un que l'autre de bonheurs simples. l'un a été un plaisir partagé en famille sous l'égide de la sécurité, l'autre de la modeste performance personnelle avec rien.

J'aime faire partager ce que j'aime et tant qu'il m'est possible mes passions. Si une personne novice vient me voir et me dit avoir besoin de son écran plasma sur le porte bagage pour partir et bien qu'il le prenne. Si sa peu le rassurer, lui donner la force de pédaler il le lui faut c'est tout. Peut etre en fera t il don en cours de route (cf mathieux Monceaux qui donne sont couteau de survie en route et sa poile à crêpe jugés inutiles mais regrettés ensuite). Je pense qu'il est plus souhaitable d'avoir un cyclotouriste essoufflé car surchargé sur la route que le même individu sifflotant devant sa téloch dégueulant du Rizoli et ses routes de l'infortune.

Laissons donc le débat bien ouvert pour chacun puisse y contribuer qu'il voyage léger ou lourd.

Bonne soirée

Pierre et Lilou

autres contributions en réponse aux autres posts plus loin...

el sombrero a écrit:

-2)de se laisser doubler par les autres vélos :incontestablement c'est le point le plus crucial et le plus difficile à tenir.

!

Aïe ça c'est vrai. Mias quand on est chargé comme un mulet on a un bon alibi

pour les tentes:quelques idées là:
https://velorizontal.1fr1.net/forum-du-voyage-f5/petites-tentes-de-camping-pour-la-rando-et-le-cyclocamping-cyclotourisme-t6923.htm?highlight=tente tentes tente

A faire de plus en plus léger en matière de conception de tente,on constate que c'est en bonne partie grace à l'économie de poids du tapis de sol.
Puisque souvent ,en rando, le poids est un critère déterminant pour le choix-l'achat de sa tente.

Je me rappelle de mes premières tentes canadiennes avec un "vrai" tapis de sol en plastique,pratiquement imperçable,
et totalement étanche à l'eau......
mais aussi si lourd!

Aussi,sous une tente "light" ou ultralight" (et donc très couteuse=gros investissement),il est bon de nos jours d'avoir un tapis de sol en plus de la tente.

les avantages principaux:
-isole la tente des pierres,des pommes de pin,des branchettes,des piquets oubliés,
des épines,des vers de terre,des déchets du prédecesseur,des crottes de chien....
en bref tout ce qui peut percer,élimer salir ou provoquer une usure précoce de la tente.
-limite considérablement le pourrissement et les mauvaises odeurs de la tente.
---------------------------------------------------------------------
Le plus léger:la simple bâche de protection ,en rayon bricolage (="simple couche")
-pas étanche à 100 %
-peut se percer
-trop fin pour éviter les reliefs (pierres....) sous la tente

et aussi:
-peu chere
-trouvable partout/remplaçable aisément
-souvent de 2 couleurs (beu/vert :voir ci-dessous)
-découpable très facilement
-cousable,oeillable
-----------------------------------------------------------------------

Testé: le tapis de sol de Décathlon:
-3 couches (en fait "équivalent à")
-mais très lourd,.........forcément :- - - -
-très efficace
-resistant bien au percement
-prix moyen
-couleur sombre (on voit moins la saleté)
-pas de vrai choix dans la taille :attention si trop petit!!!!
-découpable facilement
-si coutures:perte de sa capacité d'isolation,à moins de couvrir les coutures par un isolant siliconé.

QUELQUES PRECAUTIONS:
-Toujours prendre un tapis de sol assez grand: le rédécouper est toujours plus facile que d'en rajouter un morceau (si on veut etre sûr d'avoir une bonne étanchéité-efficacité)...
en tout cas légèrement supérieur ou égal à la surface au sol de la tente intérieure.
-avant de découper l'excédant:installer la tente par dessus.
-Pratiquer sur sol bien plat:
-on vérifiera avec grande minutie que le tapis de sol placé sous la tente est bien à plat,sans faux- plis.
on peut le piqueter alors pour l'empêcher de bouger.

-attention à la présence d'oeillets:l'eau et la terre passant à travers:on éliminera ces endroits de suite.
-il est impératif aussi que la surface du tapis de sol ne dépasse pas le fond de la tente ,
voire encore bien pire:de dépasser les limites de la toile extérieure,puisqu' en cas de pluie,on risquera l'innondation.

-au lieu de faire la découpe à même le sol avec des ciseaux,faire un tracé au feutre,puis retirer le tapis de sol de dessous la tente,
afin de faire de plus belles découpes,bien nettes.
je conseille pour les moins habiles :de prévoir un peu de marge,puis de replacer le tapis sous la tente pour vérifier une fois de plus.

-astuces:
-les bâches en 2 couleurs permettent de positionner systématiquement le même côté du tapis de sol
face contre terre.
C'est très utile le matin quand il y restent de la terre,de l'herbe,des morceaux d'escargots écrasés,de la crotte, ......et bien sûr de la condensation.
Idem pour le pliage :c'est pas grave si la bâche est encore humide en dessous ,à condition de replier la bâche proprement afin d'emprisonner cette humidité.

Pour cela:
-prendre son temps la 1ere fois pour en optimiser le pliage de ce tapis de sol
(en fonction de certains critères :longueur des sacoches,du porte-bagage... qui le contiendra ;nombre de plis,...)
-à l'aide d'un gros feutre indélébile :tracer les endroits du pliage pour un répérage immédiat (très utile dans la faible lumière du petit jour,de la nuit tombante...)
évidemment que d'un côté du tapis de sol (pas celui qui sera en contact avec la tente,pour ne pas risque de la marquer)

-à l'aide d'un fer à repasser et d'un linge (torchon?!),on marquera chacun de ces plis.
Le dépliage du tapis et surtout son repliage sera alors un jeu d'enfant:un vrai régal.!!!!!
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On évitera de placer ce tapis (le matin) directement en contact avec le duvêt ou la tente, pour le roulage.

Dès que possible,on le dépliera pour le faire sècher au soleil et/ou le nettoyer.
Un fois bien sec,la terre s'en détache aisément,tout comme les résidus d'herbe.


Remarques:
Ce tapis de sol peut servir aussi pour se protéger de l'orage (c'est une bâche,en fait!!!).
Très pratique pour les gros orages en haute montagne,ou en plaine isolée.
Le marquage à chaud du pli central me permet (avec mon trike) de le placer comme une toile estérieure de canadienne =meilleure tenue en forme et/ou au vent,
en me laissant un bel espace à vivre en dessous,confortablement installé pour:
- bouquiner,
-parcourir mes cartes,
-ou me visionner un petit film,le temps que le gros de l'orage passe.

Bien que semblant assez sombres (bleu/vert),ces bâches laissent toutefois passer assez de lumière quand on s'y abrite.

On peut s'en faire également très facilement et à peu de frais dans d'autres matériaux,plus ou moins souples,de grammages variables,de couleurs variables,et pourquoi pas avec du tissu recyclé (vieille tente élimée?),en utilisant le principe économique et rapide de la ré-imperméabilisation à la résine polyuréthane ci-dessous++++++++.

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pour ré-imperméabiliser un tissu de sol ou un tissu de tente:voir mon post:
https://velorizontal.1fr1.net/t12607-re-impermeabilisation-nylonpolyestercoton-avec-polyurethanepas-cher?highlight=polyur%E9thane
.

Chouette idée!

Attention, il y a eut un doublon à l'écriture.

Salut Booz,
j'ai corrigé merci!

contrairement a ce que tu preconises,mon tapis de sol (bache bleue/verte) est coupée plus grande que la surface de la tente,(pour etre exacte elle recouvre entierement la tente) et oeillettée
triple toit en cas de pluie..et emballage des bagages sur le velo en route
ce qui permet d'avoir une tente et des sacoches bas de gamme (moyennement etanches).

Question : jamais de problème de ruissellement d'eau entre la bache et le tapis de sol en cas de forte pluie, ce qui amènerait sûrement de l'eau dans la tente ?

il est plus facile de gerer l'eau arrivant par le dessous qu'une tente ultraligt mais ultra pas etanche...

my experience de 2009

sur 4 jours, j'ai honte, deux nuits en hotels

http://cbandiera.free.fr/recits/viarhona-2009/recit.php

une nuit a feyzin , et une nuit ds les vergers

le glaude

salut cbandiera,

je ne vois pas en quoi il faut avoir honte de ne pas passer chaque nuit d'un périple sous la tente. Personnelement, lors de mon retour de Budapest, je n'ai passé que 4 nuits sous tente, sans le moindre sentiment de honte. Mon matos de camping est minimaliste et ultra léger, je l'emporte comme "assurance" pour m'éviter de me transformer en SDF. En Autriche, j'ai planté la tente le long du Danube car l'endroit était magique et non par manque de place dans les hôtels. Quelle joie de profiter de chaque opportunité tout au long du voyage !
J'ai passé un bon moment à la lecture de ton récit, merci pour ce petit voyage matinal.

jeje a écrit:

Question : jamais de problème de ruissellement d'eau entre la bache et le tapis de sol en cas de forte pluie, ce qui amènerait sûrement de l'eau dans la tente ?

Evidemment que ça peut arriver ,et pas nécessairerement par jour de tempête.

Par exemple quand le sol est extra-sec,sans végétation,et qu'il pleut simplement.
Au lieu d' être absorbée par la terre,l'eau va ruisseler en surface.
Ou bien que le terrain a une faible pente qu'on n'aura pas répérée.

C'est pour cela qu'il ne faut pas que la bâche SOUS la tente (je ne parle pas de celle qu'on peut utiliser pour placer par-dessus la tente...) ne doit en aucun cas pas dépasser du dessous de la toile intérieure.
Ni faire de replis en dessous,au risque qu'elles ne joue le rôle de gouttière sous la tente!!!

C'est aussi pour cela que par temps humide,il faut prendre un minimum de temps et bien réfléchir au placement de sa tente/terrain.

Ainsi,il n'est pas rare que je passe une bonne dizaine de mn à inspecter les emplacements dans un camping,avant de me décider.
-----------------------------------------------------

Ce qui est rigolo,c'est une fois que j'ai planté la tente,il m'arrive de m'appercevoir que je connais ......
.....déjà ce camping,et que......mais oui!!!!.......je suis encore sur le même emplacement!!!!

mots clés:
-volonté
-hypoglycémie
-hydratation
-durée de l'effort
-ralentir au fil de la montée!
-cardio-fréquencemètre
-météo/climat
-petits braquets-développements

Il peut-être assez angoissant de "devoir" passer par des grands cols tels que ceux parcourrus régulièrement par les cyclistes du Tour de France.
Leurs noms,devenus mythiques, impressionnent pour le moins et les font redouter par les débutants (cyclocampeurs ou cyclocampeuses).

Surtout si :
-sa condition physique et
-son équipement "cyclocamping",
ne sont pas au top.
Néanmoins,cela est possible pour le plus grand nombre,
si on veux bien respecter quelques conseils de base.

POUQUOI MONTER DES COLS?:
-pour le plaisir,
-pour le sport,
-pour la montagne (et ses panoramas enchanteurs)
-pour l'effort,
-pour souffrir,
-pour perdre plus de calories,
-pour se prouver à soi et/ou aux autres qu'on peut y arriver (excellent pour son égo!),
-pour couper au plus court*,
-pour suivre "bêtement" les indications de son GPS*
(*:désormais,près de chez moi,c'est au col du Soulor que les ......andouilles......passent en très grand nombre,en guise de "raccourci":de la folie!!!)
-etc.,etc. ?
--------------------------------------------------------------------------------　
je fais ici toujours des "réflexions" généralistes pour les débutants, qu'il conviendra de moduler en fonction de ses propres critères tels que:
-âge,état physique,
-capacité d'endurance (durée de l'effort),
-capacité de puissance (watts) pour gravir des grosses deninivelées,
-surpoids lié au barda* :tolérable pour monter des cols?
(*voire aussi à soi-même :là je parle pour moi!)
-état du vélo:roues (rayonnage,pneus,freins...)
-désir de faire une vraie performance (moyenne kilométrique) ou seulement d'arriver en haut
-un seul col à franchir,ou toute une série.
-et......Volonté :facteur sans doute primordial
---------------------------------------------------------------------------------

　Rappelons ici que si on est un pratiquant tout récent de VC à 2 roues,il sera encore plus difficile de monter les cols,puisque:
-la stabilisation du vélo sera encore hazardeuse,ce qui est bien plus problématique avec le surpoids du barda!
-la musculature des jambes ne sera pas encore optimale ,question puissance,
-les re-démarages (pipi,miam-miam,glou-glou...) problèmatiques,surtout sur route étroite,
nécéssitant de très grosses poussées explosives sur les pédales ,à la fois stressantes ,fatiguantes et favorisant les crampes .
-l'absence parfois d'un bon équilibrage des masses dans ses sacoches
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Ceux qui ,comme moi, on la chance de possèder un trike (=3 roues),auront indéniablement des atouts supplémentaires liés à la stabilité du trike à toute vitesse,même et surtout à l'arrêt :
-arrêt bref possible à tout moment pour reprendre son souffle,après le passage d'une difficulté (passage à la corde d'une épingle en fort % par ex.),
-redémarrage doux et progressif possible,même en pleine côte,permettant de soulager les muscles,limitant considérablement l'apparition de crampes+++++
-réduction de sa vitesse possible à tout moment (voir plus loin avec l'altitude),sans risue de chute puisque le 3 roue est auto-stable.

-confort et repos accrus des muscles en descente,......important pour pouvoir remonter ensuite une autre côte
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Remarques:
Beaucoup de montées de cols se font "à la volonté".
Et il en faut parfois beaucoup,surtout pour des cols très haut en altitude (raréfaction de l'oxygène),et/ou à forte dénivellée (fatigue).

Plus on est volontaire et plus le passage de cols sera aisé.

Cela renforce aussi le caractère et permet ensuite d'envisager d'autres étapes (de plaines par ex. ) bien plus serainement.

LIMITES:
Déjà,si à vélo on "ne passe pas" sans son barda dans la montée d'un col,
on passera encore moins ,allourdi par celui-ci.
Pour le cycliste régulier,c'est trop souvent les braquets inadaptés (trop gros!) qui limitent ou empêchent un moulinage en souplesse.
　
METEO:
-en montagne,la météo peut changer très rapidement et intensivement :ceci implique d'avoir des vêtements tout temps dans son barda.
-d'un vallon ombragé à une crête exposée plein sud :il peut y avoir plus de 10° de température d'écart
(plus perceptible à la fraicheur du petit matin)
-plus on monte en altitude et plus l'air se rafraichit et devient extraordinairement plus sec*,et avec les efforts de la montée on ventile bien plus :d'où une soif accrue! .......dont la sensation peut être minimiser par le froid de l'altitude!!!!++++++.
(*:en tout cas en général,hormis les phénomènes de couche d'inversion et de Fun)
-il y a toujours du ven:
même par vent dit "nul",il existera toujours un vent de crête d'environ 20 km/h (en haut du col :"sur la crête") qui pourra se combiner en "+" ou en "-" au vent dominant (adition ou soustraction).
mais le VC étant près du sol,ces effets sont modestes,sauf en cas de rafales.
-par contre,et paradoxalement avec l'altitude il y aura aussi plus d'Uvées :plus de coups de soleil et plus profonds !!!

RAYONS:
-on y casse assez souvent ou plus souvent des rayons:il est impératif d'en avoir d'avance!
c'est souvent juste après le passage du col et au 1er freinage brusque que les rayons - travaillant alors en tension inverse- cassent.
　
FREIN:
-on sera vigilant pour vérifier ses freins SYSTEMATIQUEMENT avant toutes descentes de col :cablerie,manettes,plaquettes,état des pneus....

ET SURTOUT l'OXYGENE qui se fait plus rare:
-dès 1000 m d'altitude:c'est perceptible
-à 1500m,c'est évident
-à 2000m,ça devient difficile et pénible
-à 2500m,il faut prendre sur soi
-au delà de 2500m,on réfléchira sur l'opportunité de passer le col
(une solution simple dans ce dernier cas ,étant de laisser son barda au camping pour la journée et de se faire ce col en "light" ,indépendamment de son circuit.)
(ex.: col de la Bonnette)