Petites réflexions pour cyclocampeur débutant

el sombrero a écrit:

-pour monter rapidement en solo un col,sans inquiéter tout le groupe,quitte à patienter en attendant les autres en haut,

au bistrot

el sombrero a écrit:

-pratique aussi au camping:"tu es à la douche???"......

tu veux concourir au darwin awards ?

cartes routières imperméabilisées........-papier résistantes à la pluie???...comment faire?


Pour pas cher et rapidos!

-évidemment il y a le GPS résistant à la pluie,mais c'est un autre sujet.

Pour avoir fait de nombreux essais d'imperméabilisation de cartes,voici mes conclusions:
-la plastification des documents recto-verso est très performante,mais coûteuse,peu écologique,et surtout accroît considérablement le poids des cartes:
pour une sortie de 2 ou 3 jours :ça peut être une bonne solution (une seule portion de carte à emporter).

-l'imperméabilisation "théorique" au silicone (sur le principe du nylon/Sylnylon) est impossible:le papier reste très mou et se déchire très très facilement,avec un excès de poids considérable.

-il existe un produit dédié,utilisable au pinceau,qui semble une résine diluée dans un solvant proche de l'acétone:la perte de l'étiquette du contenant ne me permet plus d'en connaitre le nom (vendu jadis chez Décathlon),le prix n'était pas excessif.
Même sec dans son pot,le produit se re-dilue facilement et rapidement avec de l'acétone.
Deux couches/applications étaient nécessaires.

-ma méthode de choix:très peu chère pour ne pas dire très économe,encore plus pour des grandes surfaces,rapide à réaliser,séchage rapide,permet de re-conditionner une carte en partie dégradée,..................=adjonction de poids négligeable .
La technique est très proche de la ré-imperméabilisation de tissu nylon ou polyester au polyuréthane.
La technique,résumée:
-on dilue une très faible quantité de mousse de polyuréthane (non colorée,pour extérieur);de l'ordre d'1 voire 2 cuillerée(s) à soupe de mousse dans une tasse d'acétone:la dilution est quasi instantanée,et on obtient une solution de couleur "pipi"(ou miel clair).
Pour les tissus,le mélange doit être très dilué!
Mais pour le papier,cette dilution sera un peu moins forte:là encore il faut faire des essais avec une portion de carte.
Pour des cartes neuves,il peut s'avérer efficace de les repasser au préalable avec un fer à repasser très peu chaud (repère sur "soie"),pour en diminuer les plis,mais ce n'est pas obligé.
Pour des cartes dégradées ,au papier se délitant,le repassage est un préalable presque indispensable.
En étalant le produit sur le papier,on constate que celui-ci prend immédiatement l'aspect du mouillé =celui d'un papier contaminé avec du gras,c'est immédiat et transitoire:pas besoin donc d'imbiber recto-verso:un seul côté suffit!(en tout cas pour la première application).
L'acétone utilisée comme solvant sèche très vite,et sa toxicité le réserve pour des endroits ventilés ou extérieurs.
L'avantage du polyurétane en bombe est qu'il contient déjà un catalyseur!.... (voir ci-dessous)

La papier ne plisse pas!!!!!!,ni à l'application ,ni au séchage,contrairement à bon nombre d'autres produits testés,
ce qui en facilite énormément son usage!

En dilution importante comme ici,le produit ne fige pas de suite,et permet d'imbiber plusieurs cartes à la suite,voire de faire une 2èm application en suivant .
Pour imperméabiliser un grand nombre de cartes,il sera judicieux de procéder au mélange extemporanément par petites quantités pour ne pas gâcher,ni trop polluer.
Par temps chaud,on pourra placer le pot de mélange et l'acétone au réfrigérateur avant utilisation pour en augmenter considérablement le temps d'application avant gélification.
Si le mélange sèche très vite,il faut tout de même environ 48 H pour que la résine soit totalement catalysée=dure ,pour une température proche de 20°c.
On peut profiter de ce temps pour mettre en forme une carte dégradée,en marquant proprement les plis,dès le solvant évaporé.

Pour les économes et les écolos comme moi,on peut aussi rapiécer des cartes avec des patchs de papier rapidement encollés avec de la colle "écolier"(à l'eau =non diluable dans l'acétone!),puis d'imperméabiliser le tout.
On s'économise alors aussi beaucoup de temps en ne recopiant pas toutes ses annotations sur une carte neuve.

Remarques:
-1) Les résultats sont tout autant probants avec des cartes imprimées sur papier ordinaire et jet d'encre (je n'ai pas testé avec de l'impression couleur laser).
J'utilise ce procédé pour imprimer des cartes sectorielles en recto-verso,sur papier très fin (70g/m2),pour gagner en poids et volume à cyclo-camping .
-2) Pour la "bonne" dilution ,des essais sont à faire,en tenant compte des 24H pour un durcissement complet de chaque couche de résine.
-3) si le mélange obtenu après dilution (et donc avant utilisation) semble coloré et sombre (aspect de "miel"),celui-ci est presque invisible une fois sec.
-4) les bombes de mousse dites non réutilisables (et moins chères à l'achat) ,le sont pourtant en général plusieurs fois,à condition d'en purger le gicleur,la tête en bas,en ayant pris soin de laisser reposer la bombe tête en bas sans la bouger aucunement pendant environ 2 mn au préalable:c'est le solvant et la gaz propulseur qui en sortiront.
Mon astuce:
-dès le prélèvement de la mousse de la bombe,je nettoie au chiffon le gicleur (la mousse continue de s'y expanser lentement),puis je le rince rapidement à l'acétone pour en faire fondre les résidus internes de mousse;seulement après je le purge ;et je replace quelques gouttes au niveau du gicleur pour en parfaire le nettoyage.
Surtout ne pas attendre d'avoir fini l'application sur les cartes:sinon le gicleur sera déjà bouché!

sebastien a écrit:

J'ai fait la cuisine dans l'abside de notre tente à chaque fois qu'il faisait un temps exécrable during the voyage... il suffit de faire très attention. Dans la tente même (avec les duvets en plumes d'oies), sans doute encore un peu plus risqué !
En ce qui concerne le réchaud Primus (multi), il était indépendant de la bouteille et très bien stabilisé avec ces 3 pattes.

Mais jamais je n'aurai imaginé allumé mon réchaud pour faire du chauffage ! A deux dans une tente de rando légère, la température est suffisante pour se lever naturellement même à - 5 dehors ; il suffit de s'habiller dans le duvet (en ayant laissé ses vêtements dessous ou dedans pour qu'il soient aussi chauds que vous au réveil : confort et facilité de se lever au top !)

Oui,s'habiller dans son duvet ,c'est cool,j'ai eu pratiqué.
Moi,mon problème c'est de pouvoir tout simplement y rentrer et de pouvoir ensuite......fermer le zip,quand à pouvoir m'y habiller........il me faudrait une taille 6XL!?

Salut Elsombrero et merci pour tes récits pour ceux qui ne partent pas en vacances !



a+ will

Le cyclo camping!
Un pur bonheur!

J'ai fait l'acquisition d'un modeste trike Scorpion de HP Vélotechnik fin avril chez M5france (Doussard,74) et je viens d'arriver en Finistère.

J'avais déjà fait du cyclocampinge avec vtt+remorque pr petits gnenfants mais trop de matos inutile(7 pièce de feux d'artifice et du lourd svp, un camping gaz énorme et le bordel inutile que vous pouvez zimaginer!

La j'ai fait l'imite l'inverse: le minimum. Pas de tente mais une bâche,un sac de couchage(prévu pour l'hiver alors que j'ai eu des nuits à + de 20°), des affaires inutiles vu que je peux pas m'en passer (re )
Conclusion: dans tous les cas je prend mon pied!

Les emballages et les contenants.

-voici encore un vaste sujet,pas toujours facile à appréhender pour le débutant.

L'emballage sphérique offre le minimum de volume pour un maximum de volume...interne.......Soit!
Mais la difficulté reste alors de le loger dans ses sacoches,sans trop de pertes en volume.
C'est "l'emballage type" à éviter.
En essayant de le loger dans une des poches annexes de ses sacoches,on comprendra mieux pourquoi!....

La règle de base est avant tout d'avoir un contenant FIABLE,c'est à dire dont le contenu:
-ne coulera pas (burette d'huile,glu,...),
-ne fera pas gonfler le contenant jusqu'à ouvrir son contenant (boisson gazeuse,aliments fermentescibles,jus de fruit entamé qui se dilate sous la chaleur...,
-se s'échappera pas sous la pression ou la compression souvent présente au milieu des affaires des sacoches( tube dentifrice,bombe de mousse à raser....),
-ne perforera pas d'autres articles (bistouri et ciseaux de la trousse de secours...),
-restera bien au sec,même sous un déluge (cartographie papier,électronique,rustines...),
et qui puisse résister assez longtemps si on part plusieurs mois.

et accessoirement:
-sera facile à trouver au milieu de ses affaires,entre autre de par leur petitesse (stylo,piles,....),
-facile à sortir et à ranger dans la sacoche (affaire de pluie,rustines/pompe,passeport,PQ,...),sans avoir besoin de tout sortir au préalable.

On choisira de préférence des contenants légers,pour gagner en poids.
A volume et poids égaux,on choisira souvent les petits contenants au gros,permettant de les placer plus commodément dans les sacoches (en autre quand on fait des achats volumineux difficiles à placer dans ses sacoches et qu'il faille transvaser une partie des affaires dans l'autre sacoche).
Un contenant pratique est aussi un avantage,surtout si on l'utilise fréquemment.
Ainsi,pour le café soluble (dont j'abuse froid ou chaud),je préfère un pot cyclindrique à large bouchon permettant de mieux doser le café avec une cuillère.
Le sac zip-lock est moins fiable dans la durée pour cette indication,car les grains ont la fâcheuse manie de se mettre dans le mécanisme du zip,en provoquant sa réouverture intempestive.

Des sacs équivalents (re-fermables) se trouvent partout désormais et sont facilement recyclables/détournables (sachet d'abricot ou de raisins sec,...emballages divers (hi-fi,électronique) ).

Certains emballages de médicaments sont particulièrement performants (solide,étanche,...).

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Ma méthode de choix de tous les jours:+++++++
j'ai une petite caisse dédiée à mon domicile où j'y entasse mes trouvailles au fil de l'année.
Peu avant mes périples,j'en sélectionne les plus adéquats (taille,poids relatif,couleur*,contenance,praticité...).
*:la couleur différenciée est très pratique pour repérer ses affaires:ainsi si on a 2 T-shirt(1 fin et 1 plus épais,on gagnera à les avoir de 2 couleurs bien distinctes).

IDEE:+++++
Tout les contenants -autres que ceux alimentaires- se voient systématiquement recouverts d'un bandeau de ruban adhésif rouge très distinctif pour éviter toute malencontreuse méprise.
Cela semble anodin,mais cela est particulièrement utile quand on est très fatigué et/ou en hypoglycémie* .....où le raisonnement devient franchement défaillant!+++++
*:ou encore la pénombre de la tente,le réveil difficile au petit matin.
Ainsi par le passé,il m'est arrivé plus d'une fois de prendre une grande goulée d'huile de chaine à la place du miel.....

On peut utiliser certains contenants existants à l'achat,mais certains recèlent des dangers ou sont bien trop lourds:
-pot de confiture en verre:faut-il se coltiner le contenant en verre pour un fond de confiture???
-boite de lait en poudre:souvent éclate sous la pression dans les sacoches:odeurs insupportables alors par temps humide.
-sachet de sucre en poudre en papier attirant les fourmis car non étanche (il existe maintenant en flaconnage souple rebouchable+++)
-plaquette de beurre se liquifiant sous la chaleur....
-miettes de pain s'échappant de son pain frais...
-bombe de mousse à raser!
-fromages qui sentent...
-emballages non re-fermables comme ceux des tranches de jambon,
-tout les fruits fragiles :abricots,pêches ....s'écrasant très facilement dans ses sacoches,
-idem pour les yaourts,
-les restes de liquide:bouteille de jus de fruit entamée risquant de se déverser,
-....

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Contenants basiques que j'utilise:

-le plus important est "mon bac à tout faire":lessive,vaisselle,poubelle (épluchures),cuisine,maintient au frais (eau fraiche et/ou glaçons),prévient des débordements,lutte contre les fourmis,entreposage du pain et de tout ce qui peut salir la tente,entreposage et calage de la popote,de produit "dangereux" comme un pot de yaourt (qui risque toujours d'éclater par compression!),.......,évite aux couteau,fourchette et ouvre-boite de transpercer le fond de la sacoche!...


-la bouteille en plastique d'eau d'un demi litre :parfaite pour y placer son café lyophilisé,son lait en poudre,son chocolat,etc..
Sa transparence en facilite aussi le dosage et la visualisation de ce qu'il en reste (entre autre pour ne pas en racheter avant l'heure).
On peut les comprimer au fur et à mesure de leur utilisation,évitant alors les bruits parasites lors du roulage du contenu dans son contenant.

-une bouteille de coca vide d'1/2L :permet de ne pas jeter un reste de soda entamé la veille au soir (résiste parfaitement à la pression des bulles).

-la boite cyclindrique de dragées/schewing gum:déclinée en plusieurs couleurs ,bien que non parfaitement étanche,évite la compression (aiguilles à coudre,tube de glue,colle PVC pour mon matelas,écouteurs de MP3 de secours,stockage de mes cartes mémoires,...).
Une petite étiquette "écolier" en indiquera le contenu.

Pour les vêtements:j'utilise :
-des filets à linge délicat:c'est léger comme un mesh ultra-léger,on peut y comprimer le linge (gain de volume ENORME!!!+++).
C'est excellent aussi pour (de temps à autre) laver ses chaussures dans les machines à laver des campings, sans détériorer tout son linge de par la présence des Velcro sur les chaussures, ainsi placées dans ces filets:plus aucun risque!
Bien sûr c'est aussi efficace pour du linge délicat,lavé en machine.
Pour les rendre performants,il suffit de les recoudre à la bonne dimension.
J'ai ainsi 1 filet pour:
-"le froid":gants ,bandeau frontal,pantalon polaire,pull polaire (=le plus grand des filets)...
-"la pluie": pour les protections pluie,
-"le chaud":maillot de bain,casquette,....
-etc.
Ces filets ,une fois remplis, se placent à loisir dans les sacoches,facilitent le calage des autres affaires,sont transférables en 1 seconde d'un sacoche à une autre!.
On peut en utiliser 1 comme coussin "tout prêt" pour la nuit!

Ces filets évitent aussi tout froissage du linge,si on utilise la technique* du roulage américain.
*:on plie très soigneusement son linge ,comme pour le placer sur une étagère,mais on le roule ensuite en boudin bien serré,sans faux-pli:le linge peut rester ainsi des semaines,sans froissage,à condition qu'il soit en compression dans son filet.
*:cf. https://velorizontal.1fr1.net/t4675p120-petites-reflexions-pour-cyclocampeur-debutant
Ces filets permettent une très bonne ventilation/aération du linge,
mais c'est vrai aussi que si on roule des jours durant sous la pluie,le linge finira par sentir "le mouillé".
Pourquoi ne pas y placer un petit sachet de lavande odorante récoltée en cours de route (ou autre?!).


-oui,les sachets Zip-lock sont intéressants car très légers,mais ils se dégradent vite si on les malmènent et qu'on les sollicitent* souvent.
Je les réservent pour des petits contenants (emballages individuels de mes batteries,de mes cartes mémoires...)

*:Les nouveaux sacs à cuire sous pression aux micro-ondes Albal possèdent un petit trou pour laisser échapper le surplus de vapeur:ils sont très résistants dans la durée et permettent de refermer le sac et ENSUITE de les comprimer très fortement ( sac pour mon muesli par exemple),sans risquer de les éclater!+++++
Les sacs ainsi comprimés gardent leur forme compactée++++:très pratique pour gagner en place et pour s'en servir pour caler le reste de la popote (souvent bruyante au roulage).
Certains sacs re-fermables sont performants (pâte de fruit Na,abricot secs,...):solides et durables.


-les petites gourdes de Pom-Pot,un fois nettoyées et séchées sont très pratiques,solides et légères,facilement déformables et plaçables à loisir dans ses sacoches.
L'une est remplie de crème anti-frottement (je chauffe au bain-marie la vaseline qui fond facilement,pour en faciliter le remplissage avec un mini entonnoir):ça remplace avantageusement le volume de la boite ronde de D4 ,et sa souplesse me sert de calage pour protéger de l'éclatement le miroir de ma trousse de toilette.
La gourde de miel de chez D4 est facilement ré-emplissable à peu de frais (avec un petit entonnoir).


Pour les liquides,j'utilise:
-le shaker Décathlon (le nouveau modèle ...enfin VISSABLE!!!!+++). +++++++
C'est certainement un contenant pesant,mais il recèle bien des utilisations différentes:
-les renversements (bouchon fermé/vissé) ne sont plus un problème ...dans la tente,ou quand on prépare en bord de route une boisson avec son eau précieusement rationnée.+++++++
-parfait pour faire une grosse dose de thé/café d'un coup,
-la dissolution du lait en poudre y est rapide et efficace,même à froid:plus besoin de touiller avec une cuillère qui fait déborder le liquide!
-ça garde la chaleur ou le froid* bien plus longtemps:très pratique pour siroter sa boisson favorite dans son duvet.
*:très bien pour siroter son coca pétillant sans risque d'en reverser,voire avec des glaçons rafraichissants.
-sert de contenant étanche occasionnel pendant le roulage:collecte de mûres,framboises,entreposage d'un pot de yaourt résiduel,....
-sert au transport sans soucis de fruits achetés bien mûrs (abricots....)
-très bien comme shaker...évidemment ....pour réhydrater une poudre hyper-protéïnée (puisque c'est fait pour),
-très bien pour y laisser gonfler du riz ou des pates++++:le tamis brise-grumeau incorporé filtre l'eau à la fin très facilement.
(le diamètre du shaker permet de le placer éventuellement directement au bain marie dans ma popote Globe-trotter Camping gaz,ou sinon de pouvoir re-vider l'eau refroidie des pates pour la réchauffer à part et de la reverser bouillante sur les pates pour en parfaire la cuisson).

Quelques sacs de congélation simples :prennent peu de place bien roulés,et servent à beaucoup de chose comme:
-un mini sac poubelle improvisé (déchet du repas de midi,d'emballage,d'une vielle chambre à air,des essuies-mains,...)
-impératif pour protéger son rouleau de PQ* (de l'eau de pluie,des projections dans les sanitaires,des saletés au sol dans les WC,d'un éventuel tube dentifrice éventré,d'une simple chute au sol,...)
*:sachant que le Pq est lui aussi multi-usage (mouchoir,essuie-main,Sopalin,accélère l'arrêt d'un petit saignement cutané,...)
-....


Un ou plusieurs emballages plastiques de protection à bulles:toujours performant comme absorbeur de choc pour tout ce qui risque de se détruire sous les chaos de la route (disque dur externe HDD,ordinateur,...),même si son vélo est suspendu.


Un filet à provision (filet de poussette) qui sert à plein de choses:++++++
-très léger ,mais très solide,sèche facilement,
-positionné au dessus des sacoches (=poche accessoire complémentaire)
-excellent pour faire ses emplettes+++++++:meilleure visualisation du contenu à travers les grosses mailles du filet,
-si ne rentre pas dans le filet:c'est en trop!...terminées les fois où on achète trop!
-permet d'y placer ensemble des objets très disparates,pas toujours facile à placer dans une sacoche (grosse pastèque,pain, et bouteille de soda,...)
-on peut y mettre un linge à sécher sans le voir s'envoler par grand vent.

-...
-.....
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en cours d'édition! merci d'y revenir!

Pour les emballages, moi j'aime bien les "sacs zip".
C'est relativement étanche et ça permet de faire (un peu) le vide d'air et de gagner de la place.
Cette année, nous sommes partis 15 jours avec tout emballé dans des sacs "zip" de chez le suédois Ik..
La bouffe, la pharmacie, les fringues, les papiers..., pratique et solide.
Malheureusement... il n'a pas plu...

Quelques réserves en effet à apporter sur le silence des campings, même au bord du Danube; j'ai fait l'expérience de camper à proximité, mais comment faire autrement, de groupes de 30 ou 40 Hongrois (es), en vélo certes, mais apparemment peu fatigués, par le trajet (un autocar transportant le matériel) et parlant bruyamment et riant aux éclats jusqu'à une heure assez avancée... c'est énervant!
Et quand ce n'est pas de joyeux ho...ngrois, c'est un groupe de jeunes, faisant quelques portions de la même piste pour se dégourdir les jambes; pas trop fatigués le soir, eux aussi
comme quoi, le silence n'est pas garanti, je me propose de ne plus oublier de s boules Quiès..

oui,les boules Quiès font partie des indispensables.

J'en ai toujours un jeu en cyclo-camping.
Ce n'est pas très agréable de dormir avec (et je n'entend plus mon réveil....),mais quand c'est nécessaire:ça fait la différence.

De la même manière,j'utilise ponctuellement de façon détournée mon bandeau polaire (plutôt dédié aux descentes de cols) comme couvre yeux dans les campings où l'éclairage est trop puissant et continu la nuit (par exemple un emplacement que je n'ai pas pu choisir ,la 1ère quinzaine d'aout=affluence) pour pouvoir s'endormir.

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Bien sûr,quand cela est possible,je choisis avec soin mon emplacement pour éviter ce genre de désagrément.
Mais on ne peut jamais être à l'abri d'un mauvais choix des voisins....surtout quand ils ne sont pas encore revenus au camping au moment de planter sa tente.

je confirme pour l'été : double toit + poncho utilisé en tapis de sol = 500 g de moins et pas de condensation ; ça vaut le coup sans oublier la couverture de survie au dessus du duvet mini , le froid ne retombe plus sur le campeur , ça vaut vraiment le coup
en plus la tente se monte et démonte bien plus vite
entre temps j'ai rajouté la housse de duvet étanche

PHOTOGRAPHIE:

petite nouveauté cette année en ce qui concerne les prises de vues photographiques*:
-je photographie aussi (et de façon SYSTEMATIQUE) les panneaux d'entrée de ville pour repérer plus tard bien plus facilement dans quel secteur se situe tel beau panorama ou tel élément particulier (camping,point d'eau,....).
-ça permet aussi d'éviter ,par la suite, un secteur ,une route ou un tracé peu attrayant.

Ce n'est pas fait pour remplacer les geo-tag des photos (comme avec un Iphone équipé GPS).
Mais quand on visionne les photos avec du recul,ces ponctuations sont les bien-venues et sont infiniment pratiques,en particulier quand on présente son diaporama à une autre personne.+++++++

*:la plupart de mes photos de cyclo-camping sont en final certes plus informatives que jolies (comme les panorama):mais ce sont aussi celles qui offrent souvent le plus d'intérêt avec le recul.
exemple:casse et réparation en bord de route d'un rayon de roue;crevaison;etc. ...

Ce qui ajoute en prime les heures de passages pour retrouver le parcours plus tard (si on n'a pas de GPS en fonctionnement). Je note!

Beaucoup d'appareils récents "géo-tagguent", pour utiliser un néologisme barbare, les photos (hélas au détriment de l'autonomie de la batterie).

Sparv a écrit:

Ce qui ajoute en prime les heures de passages pour retrouver le parcours plus tard (si on n'a pas de GPS en fonctionnement). Je note!

-oui,mais c'est théorique!
-car en pratique,l'heure est un facteur que je n'exploite pas vraiment.

D'autant que ça fait des années que je ne regarde plus* ma moyenne kilométrique à la journée quand je cyclo-campe:je ne compte qu'en :
-durée de roulage,
-et de dénivelée le cas échéant.

*:Ma moyenne étant largement perturbée par les arrêts multiples (pipi,glou-glou,miam-miam,photos,contemplation du paysage,pile ou face pour le choix de la route,arrêts pour refroidir à l'ombre,pour se protéger de la pluie,...)

Par exemple:
-encore cet été,fin aout,pour rentrer chez moi (en terminant mon petit périple de cyclo-camping) ,je termine par l'ascension des cols de Peyresourde et d'Aspin d'une traite:je sais que je serais chez moi avant 17h00.
Peu importe le nombre de km en final,et/ou ma vitesse et si j'arrive à 15h30 ou 16h,etc. ....
Mon plus grand plaisir est de me faire plaisir et de monter tranquillement et facilement ces 2 cols.
Alors que quand j'étais bien plus jeune la performance sportive l'emportait et la moyenne me servait de base pour rouler.

Vindwa a écrit:

Beaucoup d'appareils récents "géo-tagguent", pour utiliser un néologisme barbare, les photos (hélas au détriment de l'autonomie de la batterie).

Mon Panasonic a une assez bonne autonomie,mais surtout :
-est prêt à fonctionner assez vite,surtout pour les modes préprogrammés (mode"montagne" et mode "rapproché",en ce qui me concerne)
-s'utilise/se manipule d'une seule main!

Le GPS étant un gouffre de dépense énergétique.

:quelques utilisations en photos de ma "boite à tout faire".

:de mon shaker multi-usage:nouveauté pour 2011!


d'autres exemples plus tard.....

Photographie:

-je suis en période de test pour faire de la photo* 3D en cyclo-camping (*:et aussi de vidéos descriptives).
Le rendu 3D rend incontestablement plus interressant (et moins rébarbatif!!!) le vision-nage des photos de son périple,encore plus pour les amis qui n'y ont pas participé.

-j'utilise un :Aiptek 3D I2.

-N'ayant pas pour l'instant d'écran et de lunettes 3D actives,je transforme les images et les vidéos pour les visionner avec les lunettes rouge/bleu (logiciel fourni)
(mais avec toutefois une grosse perte de vision,en particulier dans les rouges)

-la mise en route de l'appareil est longue: 10/12s!!!! mais ensuite c'est automatique.
-le basculement instantané du mode 3D en mode 2D est un vrai plus.

en cours de test,
voir plus de détails,là:
https://velorizontal.1fr1.net/t12265-anaglyphes-photos-3d-panoramiques-pour-lunettes-rouge-et-bleue?highlight=anaglyphes+3D

j'ose pas imaginer la scène:
notre sombre heros national dans sa tente en pyjama et avec les lunettes rouge et verte.

je veux une photo!!

désolé,je me moque bêtement, mais reconnais le, parfois tu provoques!

grosse réserve d'énergie pour recharger son (ou ses) MP3,MP4,GPS,appareil photo et/ou vidéo...:
le boitier de 4 piles lithium (= modèle cyclindrique "18650")
(voir e-bay :"Mobile Power Supply USB Battery Charger 18650 Box"

Avec des piles de 2800mah on obtient 4 x 2800 = 11200mah (pour un voltage moyen de 3.7V),ce qui donne "à la louche" 11200x3.7/5V:8288mah en 5V!).

avantages:
-beaucoup d'énergie!
-piles en parallèle = possibilité de n'en mettre qu'1,ou 2 ou 3 ou 4...
-sortie en 2A!+++++++
-protections (charge,décharge,surcharge,...),
-recharge très lente pour préserver les piles dans la durée,
-possibilité d'avoir un 2èm jeu de piles (il faut alors réinitialiser brièvement (sinon risque de surcharge) le boitier grace au mini-bouton interne dédié (pas présents sur tous les modèles) )
-boitier très discret:nettement moins de risque de vol en camping si on le laisse branché sur une prise de courant dans les sanitaires (mais je préfère le brancher sur une borne électrique classique,en le plaçant dans une pochette bien visible,et parfois en hauteur (=accroché à la branche d'un arbre = plus difficile d'accès pour les jeunes enfants).

inconvénients:
-temps de charge trop? très long (7/8H!)
-donc nécessite quasiment une nuit de charge en camping.
----------------------------------------------------------
N.B.:le mien devrait être rechargé théoriquement avec du 9V,mais ça marche très bien et avec le même temps de charge,avec....du 5V (et 2.5A).

voir plus de détails,voir là:
...à éditer....


et aussi là:
https://velorizontal.1fr1.net/t10165-resolu-batterie-accu-externe-lithium-5v-usb-pour-mp3-mp4-appareil-photo?highlight=batterie+batteries

N'hésites pas à mettre un lien, je ne trouve rien sur ebay malqré l'option monde entier...

tu as sans doute dû parcourir trop rapidement le message précédent,car un lien y était:.....à glisser dans la case "recherche" e-bay:
"Mobile Power Supply USB Battery Charger 18650 Box" ........(19 entrées e-bay à l'heure où j'écris!)

Bah bizarre ça marche aussi chez moi maintenant. Enfin dommage que cela marche, vu le prix que j'avais payé mon http://epok-revolutions.fr.nf/enr/product.php?id_product=599 ya de quoi pleurer

Bon d'un autre coté j'utilise des 18650 pour le taf (qui pour ceux qui ne connaissent pas, c'est "des grosses piles batons" plus grandes que le standard AA ex LR06) Mais en acheter juste pour cela serait peut-être dommage, car en terme d’application ce format est assez limité...

ENTRETIEN des sardines/piquets qui font tenir la tente au sol.

Depuis quelques années j'utilise avec bonheur les piquets décathlon en aluminium:
-très légers (aluminium),
-assez rigides,
-bon rapport qualité-prix.
-mais parfois un sachet ne suffira pas/sa tente.

-dans l'herbe des campings,j'en trouve parfois encore mieux (anodisés),que je récupère.

-bien que très léger ,leur embout coudé où on tape dessus pour les enfoncer est assez long:avec la scie à métaux je n'en garde que l'essentiel:juste assez pour faire tenir la drisse (un peu comme l'extrémité des piquets en plastique ultralights),pour les alléger encore,et pour qu'ils prennent moins de volume dans le barda.
Ils s'entremêlent ainsi bien moins dans leur sachet,en particulier quand on veut les en sortir.
Et coincés avec le tissu de la tente (j'ai un petit baluchon étanche dédié),ils exercent moins de pression dessus+++++.
Plus court:quand on tape dessus pour les planter,on risque moins d'y exercer un bras de levier qui les fera tordre.

-leur pointe s'émousse un peu plus rapidement que des piquets en acier:rentré chez moi je les affûte rapidement (comme un crayon d'écolier) avec une grosse lime:ce qui ne prend que 20 à 30s /piquet

-j'en corrige leur rectitude,mais ça je le fais au jour le jour,en général le matin où je suis frais,plutôt que le soir à l'étape où est content de planter rapidement sa tente,
mais dans un étau,c'est encore mieux.

-le matin,je les passe systématiquement sous un jet d'eau pour bien les laver,en particulier pour en ôter toutes traces de terre:ils s'enfonceront plus facilement au soir (moins de risques de les tordre),ce qui évite aussi de porter inutilement en surpoids de la terre ...

En montagne:CAMPER EN ALTITUDE:OUI et NON?!

-quand on roule en montagne,on peut se dire qu'il doit être plaisant de planter sa tente en haute* montagne,face au levant,
afin de profiter du lever de soleil.
-parfois certains courageux (quelquefois en tente,mais le plus souvent en camping-car) sont encore là dans les alpages
quand on les rejoint en partant de très bonne heure depuis la vallée:il est vrai que cela donne envie.
*:supérieur ou égal à 1600m.

-on peut aussi se dire qu'on augmentera plus vite son taux de globules rouges dans le sang en campant en altitude,ce qui n'est pas négligeable à vélo....

Oui,mais voila,quand le cyclo-campeur roule en montagne,il y a des éléments qui font dire qu'il vaut bien mieux dormir à basse altitude ,c'est à dire dans la plaine!

-Avec les efforts de la journée en montagne,le taux de globules rouges montera déjà bien assez.

-en général,on y roule l'été,où le corps est alors plutôt habitué à lutter contre le chaud et non contre le froid,
-on sera bien plus fatigué au soir:un bon sommeil est primordial pour bien rouler le lendemain.
-on risque d'avoir du mauvais temps (de jour comme de nuit),et surtout d'y avoir froid ,ce qui n'est pas bon pour les muscles soumis à des efforts violents dans la journée (risque majoré de crampes).
-en tout cas avec l'altitude,la température sera bien plus basse,même par temps très beau,et à tous moment de la journée.
-le point de rosée arrivera bien plus vite le soir,parfois avant même de planter sa tente.
-on peut y avoir du vent toute la nuit,parfois très fort:le vent s'engouffrera alors dans la tente (si ce n'est pas une tente 4 saisons).
-les orages violents y sont habituels,avec des éclairs à faire peur,ou tout simplement de la pluie bien froide...
J'y ai connu ainsi,la grêle,la neige à midi,le gel la nuit qui fige tout (2cm!),à empêcher de pouvoir sortir de sa tente (zips pris dans le gel),en plein été!
-il faudra prévoir et PORTER des provisions pour le repas et du soir et du matin,lors de l'ascension,ce qui rajoute à la difficulté de l'ascension:sans cela on souffrira beaucoup!.
-il n'est pas toujours possible d'y trouver de l'eau,et/ou pas partout ,ça dépend du col.
-l'eau n'y est pas toujours potable (troupeaux pâturant en alpage):on pourra la faire bouillir,si on a assez de combustible en réserve.
-il est plus difficile d'obtenir la température de 100°c en faisant bouillir de l'eau:ce qui n'est certes pas dramatique pour se faire du café lyophilisé,
mais c'est plus embêtant pour tenter de faire infuser du thé,cuire des pâtes ou.... autre.
-le corps à bien plus de mal à se réchauffer (à température équivalente à la plaine),même bien emmitouflé dans un gros duvet (essentiellement dû à la raréfaction de l'oxygène++++,obligeant à ventiler plus):
car le corps reconstituera en priorité ses réserves énergétiques,avant de penser à frissonner (contraction musculaire isotonique dégageant de la chaleur)..
-par temps glacial,on se réveillera régulièrement pour devoir consommer des glucides rapides,pour lutter contre le froid.
-on fera plus souvent pipi (le corps essayant de se débarrasser d'une masse de liquide qu'il lui faudrait sinon maintenir au chaud.
-le bruit des cloches accrochées au coup du bétail,si bucolique en journée,peut être un vrai enfer dans le silence de la nuit.
-le bruit de la divagation du bétail peut faire peur (bruit de pas,semblables à des voleurs?!...)
-les moutons aiment bien brouter la tente,le linge,et tout ce qui traine! au petit matin,
-difficultés de trouver un arbre pour y apposer son vélo (voire l'antivoler).
-pas toujours facile d'aller aux toilettes en terrain découvert ( en particulier pour les femmes),de par l'absence d'arbres en altitude au niveau des alpages.
-trop facilement repérable (couleur de la tente,présence du vélo,...),si on plante assez tôt sa tente.
-c'est le plus souvent par le sol qu'on aura froid:un bon matelas isolant un est 1 vrai "+".
On peut se dépanner par exemple avec une couverture de survie ,placée au choix (mais pas avec la même efficacité):
-sous la toile intérieure de la tente,
-dans la tente sous le matelas,
-ou plus efficacement SUR le matelas (mais c'est aussi nettement plus bruyant quand on bouge la nuit,sans parler des particules métalliques qui peuvent salir le duvet!).
-...

Toutes ces raisons font qu'on y aura toujours plus de mal à récupérer d'une étape éprouvante de haute montagne,et qu' à température égale,
on aura bien plus froid la nuit (et plus longuement) qu'en plaine.
En tout cas un bon duvet et des vêtements chauds sont souvent nécessaires,au sens strict
(mon bandeau frontal polaire et mes gants me sont souvent utiles à ces moments là!).

Le lendemain matin:
-si on a mal calculé l'orientation de sa tente,on peut se retrouver à l'ombre au petit matin,
-le linge sera probablement tout trempé et dégoulinant de rosée,
-l'eau glaciale est peu agréable pour la toilette du matin (mais c'est vrai aussi au soir).
-soit on repartira en pleine montée:pas bon pour le souffle et la mise en jambe (sans tenir compte par ailleurs de la fraicheur de la montagne),
-soit pire,on sera dans le sens de la descente:on risque de se geler,dès le début de la journée.
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Cela dit,on peut occasionnellement bivouaquer en haute montagne avec délice,en particulier:
-quand la canicule sévit en plaine+++++,
voire de repartir seulement assez tard en après-midi ,afin de laisser passer les heures les plus chaudes de la journée à l'ombre,à faire la sieste.
-quand on veut raccourcir une étape qu'on ne pourra entreprendre dans sa totalité dans la journée (capacité physique limitée,fatigue accumulée,...),
comme le col de l'Iseran depuis Bourg St Maurice (possibilité de dormir au petit camping de Tignes,voire plus haut au camping à la sortie de Val d'Isère (très venteux)).
-pour le simple plaisir de bivouaquer en montagne,
-de camper "sauvage",en faisant des économies pour le porte-monnaie,
-en cas de grosse forme:de pourvoir augmenter son kilométrage le soir en prenant de l'avance sur son planning,en débutant l'ascension d'un col supplémentaire.
-en cas de grosse panne ,ou d'évènements inattendus qui fait prendre trop de retard sur le planning de la journée
(multiples crevaisons,gros coup de fatigue,déluge qui oblige de s'abriter longuement plutôt que de rouler,rencontres inattendues,...).
-en étant à 2 dans la tente ,on aura bien moins froid!
-si on a des duvets jumelés,c'est encore plus efficace:on a moins de déperdition calorique soi-même et on profite de l'effet bouillotte de l'autre.
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Mes recommandations pour les débutants:
-bien réfléchir,.....avant de planter sa tente à plus de 1800m d'altitude!:c'est à priori le mauvais choix!
-bien choisir son emplacement (sol pas trop caillouteux? pour y planter sa tente,pas trop en cuvette en cas d'orage?,se méfier d'une zone trop verdoyante et très gazonnée???)
-avoir le matériel (tente,duvet) et les vêtements adéquats (pull,matelas isolant,...),
-avoir assez d'eau (si le temps est beau:l'air est toujours plus sec en montagne:on se déshydrate vite,même la nuit),
-avoir assez de nourriture,en particulier des glucides rapides,qu'on aura peut-être à consommer au cours de la nuit.
-on peut être repéré par des phares de la nuit et être détroussé en suivant ,pendant son sommeil (le cas d'un ami!).
-on y dormira en tout cas toujours moins bien (rarefaction de l'oxygène) = moins bonne récupération!++++
-ne pas systématiquement planter sa tente trop tôt (c'est souvent vrai de façon générale pour le camping sauvage).
-il faut une réserve minimale de gaz (ou de combustible) pour se faire assez de boissons chaudes,ne serait-ce que pour compenser l'eau perdu pendant la montée à vélo.
-il y est souvent interdit de camper (réserve naturelle,etc.),
comme c'est le cas en haut du col d'Aspin (dont le relief s'y prête pourtant):des rondes de policiers/gendarmes pourraient vous en chasser.
-la tente sera impérativement bien arrimée au sol,en cas de coup de vent arrivant la nuit.

-une "bonne" façon d'essayer est de le faire en terrain de camping* d'altitude,(*:ce qui n'est pas si rare),
en tout cas on aura le délice de la douche chaude.
-On pourra se replier dans les installations en dur en cas de trop mauvais temps
(salle des sanitaires,salle hors sac,salle de télé,etc....en montagne,une salle y est souvent dédiée:ne pas hésiter à s'en informer au gérant du camping)
*:en vrac :le col des Saisies,le col de ... (à éditer)
-en cas d'imprévue (arrivée très ou trop tardive) et quand on n'a plus aucun ravitaillement,le camping est une possibilité de se ravitailler auprès des autres campeurs (souvent compatissants:pain/lait/conserves/boissons chaudes,...),
même très tardivement.
Ainsi,à la tombée de la nuit ,certains campeurs aiment faire une petite balade en groupe dans le camping:il faut leur demander!.
-près des campings,on trouve souvent (mais pas obligatoirement) des lieux de restaurations ouverts tardivement (pizza,...).
je signale que le camping de Tignes est très excentré/village et se trouve en pleine côte,particulièrement raide si on est très fatigué.
En camping,on peut se dépanner en utilisant un cartonnage récupéré au coin poubelle (façon SDF),placé sous le matelas..
CONCLUSIONS:-dormir en altitude doit être réfléchi si on veut en profiter pleinement,en particulier pour se reposer réellement des efforts de la journée,au risque sinon de ne pouvoir fermer l'oeil de la nuit.
-ajouter des couches de vêtements pour avoir plus chaud est limité quand le duvet est étroit (pour gagner en poids et en volume) et/ou qu'on possède une embonpoint (comme moi).
qui gênerait,voire empêcherait la fermeture du duvet.
-des vêtements thermiques dédiés feront la différence (j'utilise les vêtements thermiques de compression pour le ski de Lidl:très légers*,très extensibles++++,très chauds,et assez confortables pour dormir avec)
*:adaptés au cyclo-camping.
-bien choisir l'emplacement fera aussi la différence,en particulier au réveil (face au soleil levant,soit à l'ombre).
-en cas de vent fort,on pourra réfléchir à l'opportunité de camper un peu plus bas que les alpages où les arbres sont encore présents,pour profiter de leur effet coupe-vent.
-là où il a des arbres,il y a aussi du combustible (bois mort) pour se faire une petite flambée :toujours très sympathique pour le moral (et économisateur de combustible comme le gaz),mais ça peut-être interdit et/ou dangereux pour la flore ou sa propre tente.

EN COURS D'EDITION! merci d'y revenir!.....

Maillot cycliste à zip court ou à zip sur toute la hauteur du maillot?

Que choisir???
si on peut se permettre les 2 en terme de poids et de volume dans ses sacoches,tant mieux!
Pourquoi pas alors 1 épais et un autre moins épais,ou 1 à manches courtes et l'autre à manches longues????
(mon choix va plutôt sur 1 seul maillot,à manches courtes,que je complète si besoin de manchettes d'été blanches:elles protègent et du froid et des ardeurs du soleil.)

Sinon je recommande le zip sur toute la hauteur du maillot:
-certes le maillot,toutes choses égales par ailleurs sera un peu plus lourd (l'adepte du M.U.L. que je suis s'en étrangle,mais bon....!),
-mais il est plaisant de temps à autre de faire bronzer son bedon,ou d'aérer en grand,
-mais et surtout:le SECHAGE du maillot sera nettement plus rapide,en l'ouvrant avant de l'étendre sur la ligne de linge.+++++
C'est aussi le cas quand on fait une pause impromptue et qu'on a bien transpiré en roulant:ça sèche plus vite.


De quelle couleur??

Le cyclo-campeur pense souvent bien faire en optant pour le gris,pensant facilement que les taches se verront moins.
Certes,les taches se voient moins,sur ....du gris.
Mais voila,pour les "autres",le gris fait cache-misère,et ils soupçonneront que le vêtement est à priori "sale".
L'oeil devient aussitôt plus affuté pour en distinguer les moindres taches et dégradés.

Avec les années,j'ai pu observer qu'il vaut mieux avoir une tenue claire,voire toute blanche (= mon cas depuis des années,en particulier pour lutter contre la chaleur du soleil):
qui trahit un signe évident de propreté.
Les gens pardonnent bien plus une tache sur une vêtement blanc,que la même tache sur un vêtements foncé.
Ce n'est pas si étonnant si on me prend souvent pour...un Suisse!
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Mais il y a des taches qui sont assez rebelles :
-au savon,
-ou à la lessive "sans frotter" du cyclo-campeur,
comme celles du cambouis ou de l'huile sale de la chaine,qui donnent un rendu désastreux aux vêtements clairs du cyclo-campeur exigeant.

Il existe un produit merveilleux,hyper-efficace,en petit contenant (prix élevé au litre!),sous différentes marques,qu'on trouve au rayon lessive/détergeant/teinture des supermarchés:
-c'est l'anti-cambouis =l'anti-graisse=l'anti-cire à bougie =etc.

Si on frotte avec sa brosse à dents,on va élimer *le tissu de son maillot.
J'utilise plus avantageusement un angle d'éponge avec un coté qui gratouille (portion d'éponge à laver découpée de la taille de mon pouce):
-le côté grattant me sert surtout pour la vaisselle.
-pour le tissu,j'utilise le côté plus doux:très peu de produit suffit et avec cette micro-éponge on ne gâche rien:c'est presque instantané!!!++++.
Le produit s'évapore vite,en particulier par temps chaud.
Il est impératif que le tissu sali soit COMPLETEMENT SEC pour procéder.+++++
*:en cas de boulochage partiel du tissu,on peut le rendre plus présentable en faisant fondre doucement les fibres qui dépassent du tissu en s'aidant précautionneusement d'une flamme de briquet (mais attention:si on chauffe trop:le tissu synthétique brûlera et cela fera apparaitre une petite tache noirâtre!+++)

Astuces:
-avant de frotter,on placera un morceau de sopalin ou de PQ en dessous de la tache pour éviter un transfert de cette tache sur le côté opposé du maillot.
-Avec un maillot à zip sur toute la hauteur,on l'ouvrira pour procéder au nettoyage.
-si on procède sur une paillasse de camping recouverte de carreaux de faïence blanche,on verra nettement mieux les restes de taches par effet de transparence.
à défaut,ça marche aussi sur une vitre.

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Pour le maillot de ville
(après la douche,pour sortir au resto, ciné...):
-j'utilise un maillot de couleur rouge-vif qui attire volontairement l'oeil.
Du coup le cerveau s'y attarde moins et il y perçoit plus difficilement la présence de taches!
-le confort doit être une exigence pour ce maillot,car il est porté au jour le jour assez longuement,quitte à avoir un peu plus de poids.
J'ai ainsi délaissé le maillot Décathlon ,très mal coupé,et très moche,bien que très léger (et pas cheap cher).

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