Les aventures de deux AZUB Tricons...

Aujourd'hui, j'ai profité d'un éclaircie d'AM pour faire ma sortie vélocité. Une dizaine de km à 18km/h de moyenne avec une fréquence moyenne de 78 rpm. (max 97 rpm) je n'ai pas osé poursuivre davantage parce que mon cardio avait un affichage capricieux. Mais les sensations sont bonne, je suis de moins en moins essoufflé par ces cadences auxquelles je ne suis pas encore bien habitué. Par contre, quel plaisir de se rendre compte qu'avec ce genre de cadence, les petites grimpettes s'avale plus vite et plus facilement qu'en poussant lentement de gros braquets, ça donne envie de progresser davantage...

Cette semaine nous avons notre fille Cindy à la maison et le programme d'entrainement ne sera sans aucun doute pas respecté… Entre elle et la météo, je me demande quand je pourrai placer les 55/60 d'endurance...

Surtout ne t'affoles pas si tu ne respectes pas ton programme d'entrainement, c'est tout de même du loisir, profitable certes mais loisir tout de même. La progression sera peut-être moins rapide mais elle sera malgré tout bien réelle. Pour ma part, je viens de passer de passer 2 semaines intensives sur ma moto par monts et par vaux et mon Tricon ne m'a pas manqué ! Je pense même lui faire encore quelques infidélités la semaine prochaine, l'attrait de quelques cols alpins sur une machine puissante étant le plus fort pour moi !

Bonjour,

Comme je l'avais annoncé, la semaine ne pouvait pas être un long fleuve tranquille et les séances d'entrainements si sagement programmées ne pouvaient qu'en être perturbées. Ainsi cette fois-ci pas de sortie spécifique en puissance. Toutefois j'ai pu caler hier une sortie endurance.

Celle ci a bien mal débuté, puisque sans doute encore fatigué des activité de l'avant veille (visite de l'Eco musée d'Alsace), je me suis levé 1 heure et demi plus tard que prévu. Résultat, afin de ne pas rentrer trop tard, c'est à peine une demi heure après le petit déjeuner que j'ai démarré. Je me sentais tout ballonné et les jambe ne répondaient pas vraiment. Les sensations étaient si mauvaise que je tergiversais franchement sur la conduite à tenir. j'en étais à me demande si je n'allais pas faire demi tour plus vite que prévu, lorsque je me suis décidé à arrêter de visionner le fréquence mètre et de n'écouter que mes sensations en pédalant sans tenir compte du reste. D'ailleurs, histoire de m'éviter de suivre les instruments, mon cardio s'est remis à faire des siennes. Comme c'est la deuxième fois consécutive et que le compteur m'a appris aussi que sa batterie était faible, je vais mettre des piles neuves à tout ça.


En attendant, uniquement à l'écoute de mon corps, les km ont fini par s'aligner sans que l'envie de rentrer ne se fasse sentir à nouveau. J'ai retrouvé rapidement sans même y penser une bonne cadence, la seule pensée technique consistant à m'appliquer sur mon pédalage. Là par contre, c'est encore j'y pense et puis j'oublie, 100 fois sur ton ouvrage…Heureusement les quelques montées sont l'occasion de s'y remettre.


J'aime ce parcourt dont je commence à reconnaitre certains passage. les petits animaux ne manquent pas et les odeurs varient tout du long, odeur piquante des orties, d'herbe fraiche coupées, de foin et de paille, celle si particulière des fougères fraichement coupées, des sous-bois mouillés sort une odeur de champignon. Les animaux ne sont pas de reste, que se soit les vaches qui vous font un brin de conduite le long de la clôture ou les oiseaux qui volettent devant vous. Le cris d'un buse se fait entendre alors que plus loin un couple de petits rapaces fait du surplace au dessus des chaumes. Passage furtif d'un chevreuil qui s'enfuit dans un craquement de bois mort, traversée bondissant d'un écureuil. Il y a plein de raison de se réjouir de cette ballade, même si, de temps à autre un bruit de tracteur au loin me rappelle que pendant que je crois souffrir, des gens peinent tous les jours pour me nourrir….


Il y a aussi les gens, ceux que l'on croise, que l'on double et ceux qui nous dépassent dans un doux ronron mécanique ou un grand vrombissement motorisé. je reconnais maintenant à l'avance celui ou celle qui répondra à mon "bonjour" d'au moins un grand sourire et celui qui, le nez dans le guidon et l'œil sur le compteur ne modifira pas sa position de peur de perdre sa concentration et 1 seconde de son temps.

En attendant, j'étais arrivé au bout du bout de la tranchée verte et il ne me restait plus qu'à faire demi tour. J'ai profité de l'occasion pour faire quelques pas en dégustant un petit encas et finir mon premier bidon. Dire que le retour fut une partie de plaisir serait mentir, toutefois j'ai rattrapé dans une descente une famille qui commençait sa ballade. le jeune garçon n'entendait pas se laisser doubler comme cela, résultat, le rythme familial s'est accéléré et nous nous sommes entre doublés régulièrement sur une quinzaine de km, selon que la route montait ou descendait. Mine de rien, je me suis rendu compte que certaine côtes se montaient plus vite que la semaine dernière. J'ai fini la route seul mais assez content de moi puisque j'ai augmenté le parcourt de 7 km par rapport à la semaine passée.


Bilan de ma troisième semaine d'entrainement: 10 km de travail en vélocité auxquels s'ajoutent 57 km d'endurance à 16 km/h et une Cad moyenne de 75 rpm. Il me manque encore une sortie en fractionné de puissance, mais je n'aurai sans aucun doute pas le temps de la placer cette semaine. Annie elle n'a pas pu en faire du tout. Elle répugne à sortir seule et nos essais pour faire faire du vélo à Cindy ne sont pas assez concluant pour l'emmener en balade sans craindre de la voir couper la route en pleine panique. L'apprentissage sera long, mais avec de la persévérance qui sait?

Il y a des jours avec et d’autres sans ! Des fois on s’accroche et on est content de l’avoir fait, d’autres fois il est aussi sage de renoncer, ça revient le lendemain. Quand ça veut pas, ça veut pas, ça rentre tranquillement jour après jour.

Il y a du plaisir à revenir aux endroits où on est déja passé, à noter d’infimes changements jour après jour, mais tu ne crains pas de te lasser à reprendre sans cesse le même chemin ? Encore pas envie de prendre les petites routes ?

Non, pas encore d'envies de suicide en vue…



Plus sérieusement, cette tranchée verte étant implantée sur une ancienne voie ferrée, le dénivelé moyen n'est pas très important, alors que les routes alentours, elles, ne sont pas du même tonneau. Lorsque je constate à quel point les petits monticules et taupinières de cette tranchée verte me sont encore difficile à franchir, je préfère continuer à travailler mes gammes avant que de m'aventurer sur la "Planches des belles filles"....

Pas avoir peur. On ferme les yeux et on se répète le mantra "38 tonnes, fourgons avec trois mecs devant lancés à toute blinde et grosses voitures noires sont tes amis, 38 tonnes, fourgons..."

Bonjour,

@Michmich.70
Pardon de te relancer mais on a changé de page et peut-être perdu le message de vue. As-tu eu la curiosité d'expérimenter les fonctions liées à l'altitude de ton compteur Sigma ?

Pulsar33 a écrit:

[...]
En particulier : l'affichage de la pente montée/descente est-il convenablement filtré mais pas trop, bref utilisable en dynamique sans sauts ni variations incompréhensibles, donnant des valeurs cohérentes ?
En corollaire, au retour au point de départ, l'altitude actuelle est-elle "la même" que l'altitude de départ réglée initialement ?

Encore une fois, il n'y a pas d'urgence, c'est juste un rappel.

Bon entraînement
Pulsar33

Désolé, j'aurai du te répondre plus tôt. Pour l'instant le dénivelé du parcours que j'emprunte n'est pas assez significatif pour certaines fonctions, par contre les indications ponctuelles d'altitudes paraissent assez précises si je me réfère à la carte des courbes de niveaux dont je dispose…


Quant à la fonction Vélo 1 / Vélo 2, comme je n'en ai pas envisagé l'usage il me manque un deuxième capteur pour en vérifier le fonctionnement.

Pulsar33 a écrit:

Ne perds pas de temps avec les options plusieurs altitudes et plusieurs vélos si tu n'en as pas l'utilité (je n'en ai aucune)

Pas de soucis, tu me diras ça quand tu jugeras les résultats significatifs. Néanmoins tu peux dans tous les cas répondre à la deuxième question :
"au retour au point de départ, l'altitude actuelle est-elle "la même" que l'altitude de départ réglée initialement ?"
La réponse est d'autant plus significative que le trajet est long et le dénivelé faible.

Cordialement
Pulsar33

Je n'ai pas pris note de ceci jusqu'à présent. Je vérifierai à ma prochaine sortie d'endurance. Toutefois, l'altitude annoncée est fonction de la pression atmosphérique et il y a de forte chance qu'elle varie dans la journée...

La sortie d'endurance hebdomadaire vient juste de se terminer. Aujourd'hui, 62 km à 15 km/h de moyenne. Impossible de donner la fréquence de pédalage moyenne, la pile du  capteur a rendu l'âme en cours de route. J'ai l'impression qu'un remplacement systématique des piles dès la mise en route n'est pas superflue.


Je verrai après la douche, cependant, même si mon rythme en fin de parcours a baissé, la fatigue est loin d'être écrasante. Toutefois, si l'objectif des 100km paraît à  portée, la vitesse de 20 km/h (objectif secondaire) demandera davantage de temps….



@ Pulsar: il faudra que je regarde à nouveau pour valider, mais la différence d'altitude entre mon départ et mon arrivée au garage est de presque 30m (pour le même point). Comme je te l'avais écrit, cette altitude est déduite de la pression atmosphérique et entre mon départ à 7h et quelque à 8° et mon retour à 11h et des poussières à 24°, il y a fort à parier que la pression atmosphérique a varié.

Bonsoir,

C'est ce que je craignais. Du coup, toute autre mesure est pour moi inutile. J'espère que tu arriveras néanmoins à rentabiliser les fonctions d'altitude.

Cordialement
Pulsar33

Pour ma part ce n'est pas très grave. J'ai pris ce compteur essentiellement pour avoir une mesure de ma fréquence de pédalage afin de la faire progresser, le reste des mesures n'est, à mes yeux, qu'anecdotique…


Associé au cardio, c'est pour moi l'essentiel dans ma recherche de progression… Mais c'est mon choix et chacun est libre d'en avoir d'autres…

Aujourd'hui, petite sortie hebdomadaire dédiée à l'endurance. J'ai fait 70 km à 15,94 de moyenne. Pour changer, mon capteur de fréquence de pédalage à fait des siennes en cours de route, mais avant la panne j'étais au alentour de 78, ce qui explique sans aucun doute ma légère augmentation de vitesse.

Toutefois, j'ai fait ma première bêtise, mon capteur de vitesse faisant cling! cling! cling! J'ai entrepris de le régler en roulant ce qui a eu pour effet de me faire "bobo les doigts" et de propulser l'aimant sur la route. Coup de chance, je l'ai retrouvé quelques mètres en arrière, vignette bleu orientée vers moi. Ouf!

Ma deuxième bêtise est d'ordre alimentaire. J'avais pris l'habitude de manger un petit encas après 25 km ce qui me permettait de tenir sans fringale jusqu'à la fin. Seulement voilà, la distance augmentant, j'ai été pris d'une petite faim vers le km 60. J'aurais dû me réalimenter à 50 km pour éviter cette petite fringale…

L'alimentation tout comme l'hydratation ça se fait non pas en fonction de la distance mais en fonction de la durée ! Pour l'hydratation ce qui est bien c'est une gorgée toutes les 15 minutes et pour l'alimentation je fonctionne sur une base de 90 minutes (plus ou moins 15 en fonction de la difficulté de la sortie)

Toujours garder dans un coin de sa tête les principes de base de Vélocio, manger avant d'avoir faim et boire avant d'avoir soif (il y en a d'autres mais ceux ci sont essentiels)

Entre ranger le bois pour l'hiver et faire du vélo, il aurait fallut choisir. J'ai d'abord rangé mon bois, puis 2 jour plus tard ayant fait l'impasse sur ma sortie vélocité me voici embarqué dans ma sortie endurance. Celle-ci a bien mal débuté, puisque mes jambes refusaient de fonctionner en douceur. Mais je m'en fiche puisque j'aurai chaud cet hiver…

Enfin, au bout d'une interminable quinzaine de km, je me sent enfin bien sur le vélo et j'enfile les km sans même m'en rendre compte. Alors que je n'avais prévu que de rajouter 5 km à ma virée précédente je suis un peu plus gourmand et termine mes 80 kms à la moyenne de 15,5 km mais en ayant augmenté ma Fréquence de pédalage moyenne à 78 Rpm. Ma fréquence cardiaque moyenne étant à 106, il n'y a pas d'inquiétude de ce côté là. Toutefois, les 5 derniers km ont été à la limite du calvaire. Je verrai la prochaine fois, mais j'ai peut-être eu une progression trop rapide que je paye maintenant. Grâce au excellent conseil de Grandpierre, je n'ai pas eu de problème de fringale et me suis rendu compte que pour aller plus loin il me faut ajouter un bidon car j'ai manqué de liquide sur la fin.


Cette distance de 80 km est importante pour moi, puisqu'elle vient effacer un très mauvais souvenir d'adolescence. N'ayant appris à faire du vélo que lorsqu'avec ma première paye j'ai pu en acheter un. Je me suis rapidement trouvé embarqué par des copains dans une grande virée. J'étais assez sportif et endurant (à pied), mais je n'y connaissais rien en matière de vélo, aucune notion d'alimentation, pas de bidon ni d'en-cas dans les poches, je me suis embarqué dans ce que je croyais être une simple ballade mais qui s'est rapidement avéré être une course entre égo qui aurait dû nous amener à faire 80 km à un train d'enfer. Hélas, si je ne laissais pas ma part aux chiens dans cette folie, comme je n'avais pas assez d'entrainement et l'estomac presque vide…. j'ai découvert les délices d'une véritable fringale, celle qui vous laisse brutalement sans force, le cœur au bord des lèvres et les jambe flageolante… Ils m'ont laissé seuls sur le bord de la route sans même s'en rendre compte et j'ai eu bien du mal à rentrer à la maison. Je me revois encore poussant lentement mon vélo, essayant de grignoter quelques maigres petites pommes encore verte pour me requinquer. Cela m'a dégoutté pour très long temps de ce sport, ce qui explique que nos vélos acheté en 1978 n'avaient, encore dernièrement, certainement pas plus de 500 km au compteur en 40 ans…

Non seulement depuis hier, la malédiction est effacée, mais en plus j'ai, en très peu de mois, largement franchi cette distance. le Trike, c'est fantastique ...

Bonjour,

Lors de l'achat de mon Trike Azub , je ne me suis pas fait un calendrier de progression mais je suis aller en allongeant mes kilomètres de parcours et en me contentant de 55 km au max avec 300 m de D+ ( en Vendée ). Depuis cette été je fait sans soucis des 80 kilomètres à 17 / 18 de moyenne de déplacement.
Au départ j'ai eu la mauvaise habitude de regarder toujours le compteur de vitesse et de vouloir tourner entre 20 / 23 de moyenne, mais maintenant je m'efforce de rouler plus cool de moins monter dans les tours ce qui est préférable pour ma mitrale.
La période d'échauffement est nécessaire et quand on sort régulièrement on a mal aux cuisses au départ puis on se rencontre 10 kilomètres plus loin que cela va bien.
Continue à te faire plaisir et ta progression est bonne

Bonjour,
Mais comment faites-vous pour avoir une fréquence de pédalage moyenne de 78 rpm ?
Si je fais ça même à vide (genre home trainer non freiné), non seulement je vais largement dépasser les 106 bpm mais je vais m'épuiser en 3 minutes
Ma fréquence naturelle de pédalage est de 60 rpm en charge sur du plat ...

Bonne journée
Pulsar33

@Pulsar,

Lors de mes premières sorties, j'étais aux alentours de 50 à 60 et cela me paraissait presque trop rapide. Je pense que c'est grâce à mes sorties spécifiques de travail en fractionné que j'ai réussit à améliorer cette fréquence qui m'est maintenant beaucoup plus naturelle…


Je travaille de cette façon: après 5 mn d'échauffement commence la première série: 30 secondes au dessus de 80 Rpm suivi de 1 mn 30 de récupération le tout 5 fois de suite. Puis 5 mn de ballade peinard. Une deuxième série suivie de 5 mn de récupération et enfin retour au calme pour rentrer à la maison. C'est une sortie courte mais intense qui me fait bien plus progresser qu'une trop longue sans travail effectif.
Bien entendu je n'en ai pas été capable de suite et les séances ne se sont allongées qu'au fur et à mesure… au début je n'étais capable que de faire une séries de 2 avec plus de temps de récupération, puis au fur et à mesure…


J'ai par contre beaucoup plus de mal avec mes sorties de travail de puissance, il semble qu'à mon âge refaire de la fibre musculaire soit beaucoup plus difficile….

Pulsar33 a écrit:

Ma fréquence naturelle de pédalage est de 60 rpm en charge sur du plat ...

Pour moi rentre juste de ma sortie d'entrainement, je tourne entre 85 et 95 rotation par minute. Cela permet avec un capteur de couple de ne pratiquement pas utiliser l'assistance et d'autre part de garder une respiration plus normale qu'en appuyant plus fort sur les pédales à un rythme moins élevé.
Avec la boite Pinion je change de rapport environ toute les 20 seconde pour garder une cadence fluide au rythme des variations du terrain.

Merci à tous les deux pour vos réponses mais comme je le disais plus haut, je n'y arrive pas.

Si je tourne les jambes à 80 ou 90 rpm à vide (sans aucune charge à déplacer), j'explose mon rythme cardiaque et je flingue mes muscles en moins de 3 minutes.
C'est quelque chose que je peux faire pendant un temps très court, un "sprint" en faux plat descendant, mais en aucun cas maintenir.
Et ça fait quand même 3 ans que je fais du vélo (lourd) régulièrement donc je ne suis pas en manque d'exercice.

Pourquoi je n'y arrive pas alors que je suis capable de déplacer 170kg à 20km/h de moyenne avec une assistance légale en tournant à 60 rpm sans dépasser 120 bpm ?
A 20 km/h de moyenne, je suis au dessus du seuil d'assistance plus d'un tiers du temps. J'adapte mon rapport très finement en permanence puisque j'ai un CVP (Nuvinci)

Configuration de ma machine:

Cordialement
Pulsar33

Salut pulsar,

J'au tendance à dire que c'est principalement une question d'habitude du corps.
En effet, si tu roules depuis un moment à 60 rpm, c'est désormais confort pour lui... Donc faut un peu le bousculer pour sortir de sa zone de confort et lui en établir une nouvelle.

Pour te donner une idée, début 2018, j'étais à une cadence de confort aux alentours de 65 rpm. J'ai alors décidé, suite à diverses lectures, d'augmenter cette cadence vers celles des "pro". Il m'aura fallu un an pour passer aux environs de 85 avec une attention soutenue au cours de chaque balade/entraînement.
Actuellement, ma zone de confort est entre 90 et 100 et il m'est (relativement) douloureux de travailler à 60 rpm (je le fais de manière régulière, mais je n'y prends plus plaisir et ressent rapidement une fatigue musculaire)

Je te rejoins sur le fait que travailler en vélocité est plus fatiguant pour le cœur, surtout au début (ressenti personnel)

Je voudrais rajouter quelque chose que je ne crois pas avoir encore dit:
Pour l'instant je me limite à n'utiliser que les deux premiers plateaux (le petit et le moyen). Je ne m'autorise le grand plateau qu'à l'occasion de quelques grandes descentes afin de me détendre du moulinage forcené que je m'impose. Dès que la pente s'élève, pour me ménager et afin de maintenir une fréquence de pédalage élevée je descends les rapports autant que nécessaire. Le but étant de privilégier la fréquence plutôt que l'usage de la puissance. Au fur et à mesure des sorties, le rythme est de plus en plus facile à tenir...

**je t'autorise à utiliser le grand plateau ..!
et ...sors de tes limites ..!!
le nirvana te tend les bras ...
Papy volant

J'ai un peu peur de perdre du rythme avant d'avoir acquis suffisamment de puissance…