Périples sur 5 roues en mode (très) lourd.

C'est vrai que j'ai pris des risques avec les claquettes maintenues ainsi    (pour autant, pas de perte, ouf)
Présentement j'écris en différé faute de temps suffisant pour le faire en temps réel, sur la base de brouillons texte écrit jour après jour.
(J'ai du me retenir dans cet hôtel car je déconne très souvent en utilisant des mots chti... )

37ème jour : Col du Soulor, col d'Aubisque

Les deux le même jour?
On va voir

Départ...sous la pluie (!) et sous les Veltop.




Pluie fine et régulière, on ne peut pas dire que ce soit idéal, mais les Veltop jouent leur rôle.
Traversée d'Argeles Gazost, petites ruelles et travaux, il faudra un peu patienter pour ceux qui sont derrière !



Puis la montée...







Quand on y arrive, je le trouve magnifique pour un col pas si haut   
et le soleil revient (pourvu que ça dure!)







On tente la suite, le col d'Aubisque?
ça devrait passer...1km de descente puis remontée...très belle !














On y est !
Pas mal de motards, discussions etc...et pause repas en haut.












Avant la descente, je retends ce qu'il faut les câbles des étriers hybrides, ça va servir !
Nouveau réglage dans le Cycle Analyst, le frein régénératif désormais réglé au maximum, ce ne sera pas du luxe avec cette descente interminable.
Et il repleut...comme prévu...







Arrivés dans un camping qui propose une solution "en dur" pour deux, c'est rare (en général c'est soit emplacement soit carrément un mobil home) : On prend !
Petite cabane en hauteur pour couple de cyclo campeur, avec un espace table couvert en dessous.

je suis admiratif du périple et aussi de la "patience":
s'arrêter ..prendre des photos et..repartir!!
Papy volant

Merci pour le récit et félicitation à vous deux.

un animal étrange sort du brouillard avec ses cornes de taureau et ses bosses de chameau

TOP comme toujours , c'est quand même
fou toute cette flotte
Bonne soirée de récupération

Oui, ce n'est pas le Suntrip, ce fut un Raintrip

Un simple recadrage de photo, dan25, et on se sait plus ce que c'est exactement que ce "chameau"

Papy volant, on est deux pour faire les photos du coup madame en prend un paquet où il n'y a pas besoin de stopper  (Ce serait peut être plus simple une vidéo que photos + texte mais faudrait investir/s'initier à de la cam + logiciel etc...)

38ème jour : Laruns -> Alos-Sibas-Abense









Une étape facile, un peu descendante et incroyablement : Il n'a pas plu !

Arrivés dans un camping à la ferme, comme on aime, accueil plus qu'extra, il est 19h15 et ça risque de tomber...(?)





Dans ce camping presque vide et installé à côté dune "B Turtle pour auto"...(800 kgs je crois bien!) le couple nous a invité à boire un coup, un vrai palace (canapé, frigo etc) pour 4  

Vous n'avez vraiment pas eu de chance avec la météo, même en Angleterre je n'ai pas souvenir d'en avoir pris autant ; la combinaison de pluie est souvent restée pliée.
Certes vous avez une assistance mais bravo à vous quand même, vous devez pédaler un minimum. D'ailleurs avez-vous une idée du rapport musculaire/assistance?

Lorsqu'on est sur du plat avec la B Turtle, le 1er niveau d'assistance suffit (= 80w -> moteur roue) et nous roulons à vitesse habituelle de vélo, dans ce cas, l'assistance est inférieure à nos jambes.
Dés que ce n'est plus du plat...ça monte (comme dirait Lapalisse ) donc clic clic à gauche au commodo du C.A (+80w à chaque clic)

39ème jour : Alos-Sibas-Abense -> St Jean Pied de Port  via...des cols "inconnus" ? (quelle journée!)

Le but : Arriver pour le repas de midi chez nos amis...(ou à peu près )

On part assez tôt, sur une route tranquille...



...à un moment le Waze nous indique de tourner à droite...
ARGGGG qu'est ce donc??
Un raidillon de l'impossible!!  
On est à fond mais on ne peut le passer... c'est très court on doit y arriver sinon on sera dans la même galère déjà vécu lors de notre journée de parcours militaire dans la boue (!!)

On est à la limite...la limite, limite...limite ! 15 mètres en plus et c'était OUT !  On le passe d’extrême justesse, avec les puissances au max et l'ensemble qui n'avançait presque plus...

On s'est dit qu'on allait passer par le col du Burdincurutcheta bien que n'ayant pas réussi à trouver la moindre information sur cette montée dans ce sens là sur le net...mais avec ce début inattendu, je préfère communiquer avec des humains du coin, cyclistes ce qui ne gâte rien  

En voyant notre 42t ils me font comprendre que ça va être dur ("dur" dans le sens d'impossible )...je leur dit qu'on a passé le Tourmalet, alors ils supposent que ce sera possible et m'indiquent qu'on peut déjà grimper jusqu'à Ahusquy et de voir ensuite.

Allons y...on est tout de suite dans le sujet, ça grimpe très fort, la double assistance au maxi (!) et ça ne stoppe pas...



...à tel point que je dois stopper pour une 1ère pause-refroidissement du BBS02.



Vue à l'arrière...heureusement que nous ne grimpons pas dans cette direction



Et c'est reparti...un petit col, avec un pourcentage en dénivelé constamment élevé, on ne peut redescendre des niveaux max...





Des vaches en liberté, y compris à faire la sieste au bord de la route.





Très beau, très sauvage...de plus en plus beau.








On arrive au col d'Ahusquy et cette montée fut la plus éprouvante, dans une ambiance la plus sauvage que l'on ait traversé sur un col...mémorable.

3 routes devant nous, celle de droite a un dénivelé impossible jusqu'à l'auberge et semble être un cul de sac, on prend celle du milieu, la plus directe, à priori, pour notre destination.

On continue à monter en passant par le col Inarpu (1029 m)...











...puis la descente...et quelle descente !!  










Tout simplement la plus éprouvante qu'on ait prise avec ce convoi...mini route au revêtement dégradé, graviers et très pentue !!

Mon frein gauche est terriblement faiblard (pourquoi?)...je suis concentré, sous tension, pas de répit dans cette descente impitoyable.

Progressivement, on revient à la civilisation et je ne me souviens pas de 40 kms aussi difficile, avec un paysage inoubliable.

dernier reportage
je confirme pour l'avoir fait plusieurs fois sans VAE
on a le temps d'apprécier le paysage!
et mieux que certains cols "à frime"!!
vive le pays Basque ...
Papy volant

Toujours de très belles photos, bons reportages au Top.
C'est vraiment très très impressionnant les descentes car il ne faut pas que les freins lâches, et la regénération ne suffit pas ?

Coïncidence...la réponse à ta question sur le frein régénératif se trouve précisément dans la journée à venir


40ème jour : Pause à St Jean Pied de Port (mais pas sans rouler cependant ) :  Balade au col d'Ispeguy.

Un retour en Espagne?  





Ce col est à la frontière, montée en France, descente en Espagne (ou vice versa )
Une jolie montée sans difficulté...sans la B Turtle, après 40 iours avec (!) c'est comme si on roulait sur un engin sportif et ultra léger, c'est si facile... )

Très beau petit col, des vautours, chevaux, vaches...



-> Ceci est apparemment un vautour...(on fait ce qu'on peut sans zoom  )



Le col d'Ispeguy coté Espagne :


Coté France :








Je constate juste à la descente que ce frein gauche a un problème, il ne freine plus (!!) mais le freinage électrique suffit (J-B ) sans la B Turtle, avec cette descente à 6/7 %.

pour compléter
col d'Ispeguy
coté France 6,5 % en moyenne
-chevaux:les fameux "pottok"
-vautours.? peut - être aussi leurs "copains":
les gypaétes barbus
et ....vos photos toujours aussi réussies!
Papy volant

pour occuper vos journées Basques
je  suggère
au départ de St JPPort
cap  au sud
-D 301 Beherobie
-col Organbide
-col Arnosteguy
-D 428
-Hunto
St JPPort
plus  difficile par la D 428...
parfait pour tester
-les watts
-les développements
-et les freins!!

Papy  volant

c'est chouette le pays basque!
Par contre il ne faut absolument jamais donner du pain aux chevaux (ni aux canards et autres oiseaux!): c'est très mauvais pour leur système digestif et induit des déséquilibres en minéraux.

merci pour le frein régénératif. Superbes photos.

De rien J-B

Papy volant : C'est noté et nous y retournerons, c'est sûr, d'autant qu'on n'est pas loin, mais les bonnes choses ayant une fin...on doit rentrer

vipere noire : Le resto leur a lancé un tas de morceaux de pain sec...(on m'a dit que ces chevaux étaient destinés à la boucherie? En tous cas, pas en très bon état parfois, le collier sur le noir serré au maxi...)

41ème jour :  Pause et réparation (de toute façon il pleuviote)

Mon ami très bon bricoleur et très bien équipé (atelier de pro) s'est occupé de ce frein, on a mis un peu de temps à bien comprendre le problème et comment le régler aussi (aucun tuto sur le net)...purge du frein, remontage et finalement :  

J'avais emporté 3 chargeurs...ça peut paraitre étrange comme ça...(tss tss tss) mais heureusement (!) car 2 sont tombés en panne d'ici ce 41ème jour (faut dire qu'ils ont souffert en Espagne avec tout ce qui nous est tombé dessus)
Démontage des deux, un peu de W40 sur l'un, décoinçage du ventilo sur l'autre et c'est reparti, une fois n'est pas coutume, je n'ai pas bricolé, juste regarder  

42ème jour : Retour chez nous
Faut bien  
Une "grosse" étape, mais pas vraiment de dénivelé et rien à monter le soir.





On va essayer encore une fois de passer entre les gouttes...on y est arrivés  




Un peu galère pour nous retrouver à la fin, le GPS semble un peu perdu et pas âme qui vive, à part les vaches, des kms en plus mais tant qu'on y arrive  

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Petit bilan de ces 1800 kms.

Content qu'on n'ait pas été immobilisés ou rapatriés suite à casse, c'est déjà ça.
Ensuite...Viva Espana  
C'est très agréable de rouler et de camper en Espagne, l'accueil, tout est ouvert, fluide, bien manger pour un prix modéré, les centres villes traversés où tout est large et même les pistes cyclables...à refaire sans hésiter bien que ce fut un rain trip, et qu'on ne s'y attendait pas, mais alors...pas du tout  
Ce qui nous a le plus marqué c'est les dures journées (comme toujours!)...le parcours dans la boue et le col de Pailhères dans des conditions hivernales !
La découverte de cols magnifiques d'altitudes modérés (<1600m) le pays Basque...
Le pneu arrière est pratiquement mort, comme prévu.
Si on veut faire un périple plus long (du style tour de France > 3000 kms) il me faut trouver un pneu qui ait une plus grande longévité...Le Schwalbe Pick-Up? (en 2.35...un peu plus fin, dommage) le Continental? (est il seulement disponible?) ou tenter un pneu en 3.0 Chinois du style Innova, Kenda? Qu'est ce que ça vaut?  Qui a testé? (je crois bien que personne )
Un peu déçu par les freins Juin Tech...ça me parait anormal d'être obligé de bricoler/purger en plein parcours...j'ai 2 autres engins à freins à disques hydrauliques (Nutt et Shimano) et ça ne bouge pas...à voir.

Histoire de camping et solutions
Tests et essais

Pause forcée (santé) puis...repartir autrement?

Avec les mêmes paramètres obligés que la B Turtle et en plus léger (possible?) ça fait quelques temps que j'y pense car sur la route je stresse un peu en imaginant une casse de l'axe de roue arrière par exemple au bout de ces x milliers de kms en tractant une masse pareille...
Cette vidéo sympathique de tour de France (3300 kms) en tandem Pino à assistance + Burley Nomad m'a inspiré lorsque j'ai vu la tente utilisée.



Arrêt sur image pour voir de quoi il s'agissait : Une Vaude Chapel L Xt 3
Une chambre, un vestibule, une entrée (presque) debout et une possibilité de la monter/démonter/ranger seul...mais pas aussi bien qu'avec une B Turtle cependant où tout se fait debout.
Il reste à trouver de quoi dormir en hauteur sans que ce soit trop lourd.
Et tant qu'à faire essayer des duvets moins (ultra) volumineux que les cotons si agréables mais si lourds (!)
En questionnement annexe en cas d’utilisation utilitaire/camping fixe, ponctuelle : Le tout sur une moto, sans remorque...possible?

D'abord un calcul aussi précis que possible sur le poids total de la remorque + les bagages.
La "table" sera la remorque dans le vestibule et l'un des 2 sièges sera le "lit" (sommier gonflable + matelas autogonflant)
Environ 23 kgs de moins...vu que lors de ce dernier voyage la B Turtle faisait 72 kgs...on serait à 50 kgs maximum (OK pour la Flatbed)
L'attache remorque concernée est déjà sur le cadre (sert 3 fois par semaine) et non sur l'axe de la roue, les 2 attaches remorques un peu décalées ne se gênant pas quel que soit la remorque utilisée.



Un 1er test, 3 jours au camping, en moto.
Plus de 220 litres de bagages sur une moto à deux, sans remorque, ça l'a fait en toute sécurité.
1er montage de cette tente...facile
Démontage rangement du tout...moins agréable qu'avec la B Turtle (plus long pour l'ensemble) mais pour la Vaude, pas de soucis pour la remettre dans son sac d'origine, c'est bien fichu.
Les sacs des sommiers gonflables, trop justes, remplacés avantageusement par 2 sacs noirs un peu plus grands -> Plus facile et rapide à replier le tout.
Les duvets...plus légers et moins encombrant mais...moins agréables aussi, je n'ai peut être pas trouvé les duvets idéaux?
Évidement, avec les sommiers, on est un peu "collés" à la toile de la tente (la B Turtle est si haute en comparaison!) mais ça va, on n'est pas claustrophobes  
Un sac tunnel de 100 litres jaune sera très bientôt sur la Burley Flatbed (La Burley Nomad de la vidéo a un sac jaune de 105l, du coup, on se retrouve à peu près avec la même remorque mais bien plus polyvalente) en plus très probablement d'une caisse de 70l qui fera aussi la "table"...à moins que je la bricole en remplaçant les montants de la remorque (déjà vu une Flatbed avec panneaux solaires au Suntrip) mais si c'est pour gagner 500g sans avoir le côté pratique de la caisse étanche, je m'abstiendrais.
On devrait ne pas dépasser la limite de poids maxi sur la Flatbed.

1er test dans quelques jours...si la santé est OK.

Cyclo camping en octobre  

C'est parti

22 kgs en moins sur la remorque par rapport à la B Turtle chargée et 3 ou 4 kgs en moins sur le trike tandem.
Pas d'ordi (pas de récit quotidien) pas de table, pas de mats auvent, 1 seul siège mais on garde les duvets énormes mais si agréables, on ne se fait pas au synthétique.
Une caisse 135l + 1 sac 100l + 2 sacs sommiers gonflables sur la remorque : 49,75 kgs chargée.
On est pas loin du maxi constructeur à 45 kgs  (45 kgs + 6,5 kgs de la remorque)
Le trike tandem devrait être autour des 85 kgs.
Moins de stress matériel (et pilote!) BBS02 et transmission bien moins sollicités (rarement en fait) mais installation et rangement plus lent et fastidieux qu'avec la B Turtle.
Display du BBS02 que je change de place (en soudant une rallonge à 5 fils) porte lunettes, box en plus avec un porte double bidon bien pratique.

Nouveau GPS sans USB ni batterie, pas besoin de mise à jour, écran géant et prix modique



Deux attaches B Turtle/Burley et un disque 203 mm pour le frein à main (les misères en Espagne dans du 25%!) ...un pneu neuf, on verra s'il tient plus longtemps que le SupermotoX (changé au bout de 3150 kms)



Direction Nord : La Gironde, pour commencer.
Pause repas, en octobre, ça va être popote un peu tout le temps, pas de snack et bar ouverts dans les campings...



On arrive dans notre camping préféré...à 1 km de l'arrivée, la remorque se retrouve détachée, sur la route : Casse  
Que pasa?
Bon, il faut bien qu'on y arrive (!), je pose les 3 sacs sur les genoux de Madame (qui n 'en demandait pas tant), ce qui me permet de récupérer une sangle et j'attache comme je peux le bout du timon au cadre, en allant doucement pour ce dernier km...

OK...l'attache en alu fixée sur le cadre pour placer l'attache Burley a cassé...



C'est simple (!) :
Il faut juste une (bonne) perceuse et un étau...mais on est dans un camping.
Repercer à 14 mm l'attache pour la Burley, ôter la Weber et replacer celle de la Burley.
Heureusement le gérant de ce super camping a ce qu'il faut et pas 2 mains gauches.
Arg...ça coince au remontage : L'attache n'est pas plaquée car il y a un boulon proéminent, celui du Torque arm.
On enlève le Torque arm?
NON.
Je lui demande, après un pointage qu'on fait au jugé, de repercer un trou sur cette attache, juste pour laisser passer ce boulon.




Puis c'est le frein à main qui casse...oups.
C'est juste le câble, demain il fera jour.

Il y a vraiment trop de monde dans ce camping

Top.

Citation :

Direction Nord : La Gironde, pour commencer.

Kohwâh?  

Tu viens en Gironde avec ton célèbre tandem trike couché et tu ne préviens même pas Didier33, la sentinelle du Bassin,  (D'Arcachon le bassin!), le veilleur de la côte d'argent, le conteur de kilomètres, l'hagiographe des célébrités en vélo couché!  

Oui, parce que je suppose que tu vas passer par le Bassin d'Arcachon (Ils passent presque tous par le Bassin d'Arcachon   )


Si je pouvais te situer, en fonction de mon emploi du temps de ministre et de la météo capricieuse,
je pourrais envisager de faire un petit bout de route avec vous, histoire de voir un peu à quoi ressemble pour de vrai Ebikeadventure...

Ne sois pas timide, envoie moi un MP,  si jamais ma proposition indécente t'intéresse, afin d'échanger nos coordonnées téléphoniques nomades...

Didier : MP envoyé

Ce 2ème jour, c'est l'été (y a plus de saison mon brave monsieur, on gèle l'été en Espagne et c'est l'été en Octobre) du coup baignade au lac.



Il faut aussi s'occuper de ce frein à main.

Dans la ville, un magasin de vélo : "Le tandem MX40"  Il est pour nous !
Il n'y a aucun tandem dans la boutique mais peu importe, le tandem est un vélo  
Du coup, le patron nous prend en photo devant sa boutique et le met sur son Facebook ->



Et c'est reparti, avec un nouveau câble (et gaine) dans notre progression vers le nord...



On se régale sur cet itinéraire pour le moment, il n'y a absolument personne et après les (très) longues lignes droites des Landes, du changement, ça vire, c'est la cambrousse et c'est tant mieux.
Bien sur il faut anticiper question nourriture si on veut éviter de jeûner...popote le midi...le matin et le soir.

Arrivée dans un camping nature, on est en Gironde  

Une voyageuse en V.A.E en est à 3300 kms dans son parcours et compte rouler jusqu'à Noël, elle me parle du réseau DodoCyclo sur Facebook.

Pas mal de condensation sous le toit dans le vestibule, on est habitué à être plus au sec (dans la B Turtle) mais sinon, cette tente est facile à monter et surtout à ranger.

Ce 4ème jour, nous quittons Saint Symphorien et la sympathique voyageuse pour continuer notre traversée de la Gironde...

La popote dés qu'on trouve un coin sympa...nouilles...plat asiatique made in France



Toujours aussi tranquille sur ces petites routes et toujours le soleil...(on va le payer un jour ou l'autre...? )



Exit le Garmin, admirez ce nouveau GPS interactif à très grand écran qui permet de corriger l'itinéraire si besoin



Arrivée à Rauzan, cette balade n'est pas aussi spectaculaire que les cols des Alpes et des Pyrénées (en même temps, comment faire plus?) mais on est bien

Attention si il pleut le GPS n'est pas étanche

Ebikeadventure a écrit:

Arrivée à Rauzan, cette balade n'est pas aussi spectaculaire que les cols des Alpes et des Pyrénées (en même temps, comment faire plus?) mais on est bien

Je me suis arrêté à Balizac, exactement à cet endroit il n'y a pas longtemps!

D'après ce que tu dis, pour aller à Rauzan, tu as dû traverser la Garonne à Cadillac, à une poignée de kilomètres de chez dolmen et CAZI33!

J'ai revu l'itinéraire, nous avons traversé la Garonne effectivement mais plus bas, à Langon  

J-B a écrit:

Attention si il pleut le GPS n'est pas étanche  

C'est la version luxe, 100% étanche avec sa capote amovible



___________________________________________________________________________________________________


Et on repart toujours sous le soleil...pourvu que ça dure .
(Bien sûr au petit déjeuner le matin à 8h30, il caille un peu, normal en octobre)




Traversée de la Dordogne...







Arrivée à Laroche-Chalais en Dordogne, seuls au camping municipal...très bon marché   (c'est souvent les moins chers qui sont les meilleurs   )

Dernière étape de cet aller (le retour sera différent) où l'on se posera quelques jours à destination.

Rigolo tous ces noms de patelins en -ac dont notre destination (Balzac).

 encore  


Dans ce camping à 8 € et des poussières (où on est seuls) électricité comprise, les viennoiseries sont encore possible en octobre...et on viens nous les apporter  



De quoi bien commencer la journée même s'il caille à 7h42 (heure du cliché) quelle idée aussi de se lever aussi tôt...



Nous arrivons en Charente  



A l'approche d'Angoulême que l'on est censé traverser, ça se complique...beaucoup de circulation.
On s'apprête à passer sous un tunnel, mais d'un seul coup, une barrière se ferme.
On attend...pas longtemps, la police municipale vient nous voir.
Bref, c'est interdit aux vélos, je leur réponds qu'il n'y a pas de signalisation claire qui l'indique avant, ils me disent qu'ils le savent et qu'il faudra remédier à cela...
Demi tour du Titanic sur roues : Ils nous escortent vers une sortie.
Sauf que...on se retrouve face à 2 raidillons de la mort, je ne suis pas certain qu'on puisse passer !
Ca m'a l'air assez compliqué cette ville, juste pour la traverser en vélo (oui bon d'accord, c'est un vélo un peu particulier )
Je prend le raidillon qui me semble le moins raide (!) et nous le passons à la limite, les 2 assistances à fond (on ne le passerait pas avec la B Turtle)

Arrivée à destination, ouf, avec le   (pourvu que ça dure)