Un beau Virus... (covid19)

Michmich.70 a écrit:

Une amie vient de prendre une prune de 135 euros, pour s'être déplacée jusqu'à la poubelle (50m de la maison) sans le papier réglementaire!!!

par des gendarmes ou par des policiers ?

Je vous fais suivre un texte écrit par un professeur de l'université de Québec. Il est un peu long mais à mes yeux très pertinent, à vous de vous faire une idée ...

Perspectives d’un expert en survie par rapport à la Covid-19

Chers amis, chers citoyens de la planète terre,

Nous sommes présentement confrontés à l’immense défi nommé la Covid-19. Comme dans toute épreuve de survie, nous devons faire face à l’adversité intelligemment si l'on veut s’en sortir plutôt indemne. J’aimerais apporter quelques comparaisons avec la survie en forêt.

À court terme

Lorsque survient une situation de survie, il est tout à fait normal au début de ne pas y croire. Quand un individu se perd en forêt, il demeure convaincu, pour un certain temps, qu’il retrouvera son chemin de façon magique s’il continue simplement de marcher. Pourtant, il aggrave son cas en perdant de l’énergie à chaque pas. Il en est de même pour la Covid-19. Malgré les chiffres, certaines gens font fi du mot exponentiel et du danger, considérant que le virus n’est guère pire que les autres causes de mort comme le cancer ou le tabac; d’autres, jeunes et insouciants, croient qu’ils sont invincibles ou que la maladie ne les affectera pas ou peu. Mais tout comme celui qui court en état de panique dans la forêt ne peut s’attaquer aux tâches essentielles telles que construire un abri avant qu’il ne s’avoue être égaré, dans le cas de la Covid-19, il importe de convaincre TOUS les gens du danger véritable, afin que chacun, sans exception, s’attarde à éliminer le virus.

En situation de survie, ce qui importe le plus est de ne pas céder à la panique et de cesser d’empirer les choses. En termes concrets, il m’apparaît intéressant d’imaginer la Covid-19 comme une canette de peinture d’un bleu éclatant. Le bouton de la canette est activé à chaque respiration d’une personne infectée, surtout quand celle-ci tousse ou éternue. La peinture ne sèche qu’après 3 jours par temps sec et 6 jours par temps humide. Si la peinture touche le moindrement à vos yeux, votre nez ou votre bouche, vous devenez infecté à votre tour, créant ainsi une nouvelle canette. Par exemple, vous êtes à l’épicerie et agrippez la poignée d’un panier infecté de peinture fraîche. Vos mains sont maintenant bleues. Vous tassez une pinte de lait pour prendre celle derrière. Les deux deviennent tachées de bleu. La peinture est transférée au comptoir de la caisse que vous touchez. Puis votre porte-monnaie, votre carte de crédit, votre téléphone, tous sont colorés. Vous vous rendez à l’auto et prenez vos clés devenues bleues. Désormais, l’intérieur de votre poche ou de votre bourse est bleu, ainsi que votre poignée de porte, votre volant, votre ceinture de sécurité et le miroir que vous avez ajusté. Une fois à la maison, la peinture bleue est transférée partout à moins d’être extrêmement vigilant. Vous avez possiblement marché dans un peu de peinture et vos souliers sont également souillés. Cette analogie un peu théâtrale de la peinture démontre tout de même le pourquoi de la propagation exponentielle du virus autour du globe.

Pour freiner cette multiplication du virus, il faut arrêter à tout prix de répandre davantage la peinture invisible. Ce qui revient à dire de ne plus toucher notre visage, de laver la peinture sur nos mains et sur les surfaces, ainsi que laisser sécher pour quelques jours les objets et les vêtements souillés dans un coin du garage. Le contact avec toute source potentielle de peinture devrait être sérieusement évité en restant à la maison, demeurant à une distance de 2 mètres des autres lorsque nous sortons, limitant les voyages à l’épicerie au strict minimum en attendant que ce soit absolument nécessaire et, une fois sur place, acheter suffisamment pour 2 semaines. Bref, respecter rigoureusement les consignes de la santé publique.

À moyen terme

Lorsqu’on fait face aux dangers lors d’une situation de survie, on évalue les risques versus les bénéfices. Avec quelques simples précautions, le risque d’attraper la Covid-19 est relativement faible. Alors, on peut choisir de retrouver un peu de vie normale (bénéfice) en n’étant pas démesurément précautionneux. Cependant, en gestion des risques on doit aussi considérer les conséquences du risque. Dans le cas de la Covid-19, la conséquence est augmentée de façon exponentielle. Sans intervention, si le nombre de cas continue à doubler à tous les 3 jours, on passera de 100,000 à 3 millions de cas en seulement 2 semaines, et après un mois, 40 millions de personnes seront infectées. La vie d’un grand nombre de personnes est en jeu. Pour répéter l’analogie de la peinture, il faut éviter d’y toucher de façon scrupuleuse, et puisqu’elle est invisible, tous les objets transférés d’une personne à une autre et toutes les surfaces touchées par les autres doivent être soupçonnés. Tout comme en survie en forêt, je recommande d’éviter les blessures en s’appropriant d’une vie « au ralenti », sans sauter, courir ou grimper, je recommande ici d’exagérer et d’exagérer encore sur les précautions pour ne pas propager le virus.

Les histoires de survie qui se sont bien terminées racontent la façon dont les victimes se sont adaptées à leur nouvel environnement. Quand le bateau coule et que les matelots se retrouvent prisonniers d’un radeau pneumatique de survie, les survivants les plus solides cessent de se plaindre de leur perte et s’adaptent tout de suite en se concentrant à améliorer leur vie sur ce radeau. Avec le temps qui aggrave leur situation, ils ne perdent jamais espoir, planifiant la belle vie qu’ils retrouveront lorsqu’ils seront sauvés.

Avec l’arrivée de la Covid-19, une nouvelle réalité d’isolement social se dessine. Ceci n’est PAS une priorité en termes de survie! Si on ne compare pas, si on regarde objectivement la vie sur notre radeau de survie, on se rend compte que la plupart d’entre nous conservons tout de même un abri chaud, un bon lit, de l’eau propre, de la nourriture abondante, des activités intéressantes pour nous désennuyer, ainsi que des nouvelles et de la communication via téléphone et Internet. Malgré nos inquiétudes pour le futur, notre vie ne demeure qu’un rêve pour bien des gens emprisonnés dans les endroits tristes de la planète. De plus, contrairement à eux, notre espoir demeure intact, car nous savons pertinemment bien que nous retrouverons tôt ou tard notre vie privilégiée d’avant.

À moins d’un miracle, la situation de la Covid-19 ira en s’aggravant. Les situations de survie extrêmes font ressortir ce qu’il y a de mieux et de pire chez les gens. La littérature au sujet de la survie témoigne de gestes incroyables de bonté et de compassion, mais parfois aussi d’actes violents et brutaux que l’on peut qualifier d’atrocités innommables.

En cette période de crise, applaudissons l’effort grandiose et touchant des travailleurs et travailleuses dans le réseau de la santé, de ceux qui de près ou de loin nous livrent de la nourriture et des besoins essentiels, des médias qui continuent de nous offrir des nouvelles et des artistes qui nous divertissent de leurs balcons. Comme eux, continuons de partager dans la bonne foi et la solidarité partout autour de notre planète. C’est à chacun de nous de faire ressortir le meilleur de nous-même pour aider les autres, comme chaque valeureux leader qui aide son équipe à vaincre toute épreuve de survie. De cette façon, on ne sombrera jamais dans le mode disgracieux de la violence, exemplifié par l’horrible tragédie inhumaine du radeau de la Méduse.

Pour aller de l’avant, il ne faut surtout pas ériger des barricades pour protéger nos luxes, mais plutôt faire preuve de compassion et d’empathie pour tous les êtres humains. Chaque personne sur la terre devrait avoir accès à des soins de santé solides. Les pays et individus riches comme nous doivent être encouragés à contribuer généreusement et avec noblesse pour appuyer les pauvres.

À long terme

Toute épreuve de survie nous rappelle notre fragilité et notre petitesse. Avec humilité, elle nous suggère des changements positifs à notre vie. Une fois terminée, l’épreuve de la Covid-19 apportera également des modifications profondes favorables à notre existence. Par exemple, la réduction dans les déplacements mondiaux aura des impacts positifs sur le réchauffement climatique et réduira de façon significative la pollution des métropoles. Peut-être verrons-nous les citoyens de la ville de New York réclamer que les rues rendues piétonnières demeurent ainsi après la crise, tellement elles auront été appréciées.

Les évènements traumatiques invitent à la réflexion profonde. Tous les survivants de situations dramatiques en ressortent avec des caractéristiques semblables où prédomine l’appréciation réelle des choses simples de la vie, comme l’amour et l’amitié, la paix et le calme, la bonté et la tendresse. Les survivants de la crise de la Covid-19 seront touchés de façon similaire.

La plupart de nous, surtout dans les pays les plus occidentaux, avons vraiment fait la fête depuis la découverte du pétrole. On dirait qu’il n’y a pas eu de limite au phénomène «achète-achète-achète». Je suis le premier à m’avouer coupable. Ai-je vraiment besoin de 3 guitares? Notre vie d’aujourd’hui déborde de milliards et de milliards de biens de consommation frivoles depuis que les magnats des affaires ont abusivement convaincu les peuples que ces possessions étaient indispensables. Tout comme en survie en forêt on se concentre sur les priorités de sécurité, chaleur, eau et nourriture, il me semble que les dollars à l’échelle planétaire devraient être également utilisés à bon escient, surtout en période de crise mondiale. Présentement, la publicité et la pression sociale ont même incité les gens à consommer des produits nocifs, voire mortels. Chaque jour, on estime que les gens fument 6 milliards de cigarettes, causant un million de mortalités par année. On dépense autour du globe près d’un demi-milliard de dollars par jour pour les drogues illégales, sans compter les dépenses de près de 2 milliards de dollars par jour pour des fins militaires. Tout ça pendant que 800 millions de personnes n’ont toujours pas accès à de l’eau potable et ne mangent pas à leur faim, tandis que l’obésité règne ailleurs. Pour moi, cette injustice n’a jamais fait de sens, mais me frappe encore plus quand toutes les ressources planétaires doivent être consacrées à combattre ce terrible ennemi commun, le Coronavirus. Pouvons-nous profiter du réveil brutal que nous vivons pour remédier à cette inégalité autour du monde, tout comme les ententes sur un radeau de survie?

La crise de la Covid-19 exposera nos exagérations, nous jettera en pleine figure les différences entre nos besoins et nos caprices. Et puisque la Covid-19 ne connaît aucune frontière, aucune religion, aucune ethnie, elle affectera tous les gens partout autour du globe, nous rappelant que tous les humains sont égaux lorsqu’ils partagent le même radeau de survie. Il est fort possible que la Covid-19 soit la bougie d’allumage qui nous fasse réaliser que la seule façon de demeurer sain et sauf à long terme sera de fournir à chaque humain de la terre accès à des soins de santé modernes et autres besoins fondamentaux. Les ressources de notre planète sont pleinement suffisantes pour atteindre facilement ce but. Nous devons tous inciter nos leaders politiciens et nos gens d’affaires à œuvrer en ce sens. Ce sera possiblement la seule façon de se débarrasser une fois pour toutes des menaces de la Covid-19 et autres virus semblables du futur.

En cette période de crise, soyez prudents, courageux et continuez vos belles actions. Notre radeau de survie finira par nous amener à une vie meilleure. Promis.

Meilleurs souhaits à tous et toutes et sympathies profondes à ceux et celles qui ont été affectés.

André-François Bourbeau
Professeur émérite
Université du Québec
Canada, Terre.

J’adore la dernière ligne de l’article 5.3 qui dit qu’il est interdit de tousser

P... où je vais trouver un plumard en 350 de large ??? Et les draps qui vont avec ?
Dans pas longtemps, on n'aura même plus le droit de s'envoyer en l'air ?
Ceux qui prévoyaient un baby boom se sont mis le doigt dans l’œil

Ça craint
Pulsar33

Non mais franchement, quelle bande d'irresponsables et de charlatans ! ...
Ils ont tous l'air de sortir du squat du coin et de fumer plus que de raison, non ?

Euh, enfin, c'est vous qui voyez, mais moi j'entends les chiffres et la clarté du discours.



J'ai de plus en plus la haine car il y a des morts chaque jour
Pulsar33

PS : les chiffres
50.000 tests => 2400 détections => 1000 traitements en cours => 1 décès à 84 ans
Il ne dit pas combien de rémissions mais il y en a sans doute au moins 1400 vu les chiffes ci-dessus

reflets de vert a écrit:

Ensuite, pas mal de questions sont sans réponse… notamment sur la question de l'expertise scientifique
https://youtu.be/wT7cGPMGxY8?t=346 refus de donner les infos sur les avis scientifiques…

C'est la technique du mille-feuille argumentatif "une accumulation d'arguments qui ne tiennent pas indépendamment les uns des autres, mais qui forment entre eux un édifice presque cohérent."

« pas mal de questions sont sans réponse » s'il s'agit de dire qu'on décide dans l'incertitude et avec des connaissances qui évoluent de jour en jour, c'est un peu évident...

Je me souviens de l'épizootie de fièvre aphteuse de 2001 au Royaume-Uni. Une épidémie touchant les animaux domestique donc, et à l'inverse du cas présent une maladie bien connue des services compétents, endémique dans certains pays. La réponse des autorités a été des abattages assez massifs autour des foyers d'infection pour éradiquer l'infection, ce qui choquait.

Il y a eu alors quantité de commentaires disant que ça n'était pas comme ça qu'il fallait s'y prendre, que la maladie n'était pas si grave, qu'on pouvait faire avec, qu'il existait un vaccin, les défaillances qu'il y avait eu pour que la maladie apparaisse et commence à s'étendre etc... Choses vraies prises individuellement.

En fin de compte, la maladie a été effectivement éradiquée, et sauf un épisode plus réduit un peu plus tard, le pays est à nouveau indemne depuis 19 ans, ce qui veux dire que les animaux sont 100 % indemnes sans besoin de vaccin.

Sur cet exemple, entre les compétences des services spécialisés et les avis des multiples commentateurs, je pense qu'il y a moyen - au moins à posteriori - de ce faire une opinion sur ce cas.

LossPedale a écrit:

D'où provient cette image (facebook, instragram, etc ???) avez vous été vérifié ce que vous diffusez comme information?


Merci de donner le lien quand vous diffusez une information, afin de la rendre vérifiable.

Pour information,  CE DECRET NE FIGURE PAS au journal officiel et aux décrets recensés à ce jour. Cela m'a pris 30 secondes pour le vérifier et on peut le faire directement sur google ou autre moteur de recherche en 10 secondes.




Le seul décret à ce jour modifiant est celui ci

Décret n° 2020-370 du 30 mars 2020 complétant le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire

Je comprend la réaction de Discoveur 700, il y a tellement de bêtises écrites ces derniers temps, bien avant le premier avril , qu'il n'est pas facil de faire la part des choses.

Yep, poisson d'avril, le dernier décret numéroté est le 2020-380 du 30 mars publié aujourd'hui sur le JORF0079.

Pulsar33 a écrit:

P... où je vais trouver un plumard en 350 de large ??? Et les draps qui vont avec ?

Deux plumards standards accolés ?

Pulsar33 a écrit:

Dans pas longtemps, on n'aura même plus le droit de s'envoyer en l'air ?

Lavoieverte a écrit:

Parmi les nombreux éléments à prendre en compte, il y a peut-être des questions de stock et capacité de production disponible. Quand on raisonne individuellement, j'ai besoin de tel médicament, je le trouve en pharmacie, pas très cher en plus, pas de problème !
Si je veux acheter un vélomobile, c'est un certain investissement mais je peux l'avoir en un mois, un peu plus pour un modèle particulier. Mais s'il fallait remplacer 10 % des voitures individuelles de France par des vélomobiles, on aurait beau décupler la production européenne pour tenter de répondre au besoin, ça nous en ferait 10000 au bout de 5 ans (200 x 10 x 5) au lieu de 3 millions, on aurait répondu à 0,33 % du besoin...

Sanofi a annoncé il y a déjà plusieurs semaines être capable de produire des doses hydroxychloroquine en très grande quantité si nécessaire (si demande de l'état) et a été suivit par d'autres laboratoires.

Fleur a écrit:

Sanofi a annoncé il y a déjà plusieurs semaines être capable de produire des doses hydroxychloroquine en très grande quantité si nécessaire (si demande de l'état) et a été suivit par d'autres laboratoires.

Ça n'est pas dans mes compétences ni mon rôle d'évaluer la fiabilité ni ce qu'implique cette info, parmi de multiples autres, et comme je disais je pense que ça n'est même pas de la compétence d'un médecin isolé.

Ce serait entrer dans le jeu du mille-feuille.

J'ai un métier où je connais les techniques, les ordres de grandeur, les intervenants : leurs capacités et leurs orientations, les usages généraux. Je sais où chercher l'info et le crédit à lui apporter, les personnes à consulter, etc. Mon travail s'inscrit dans un réseau, en partie hiérarchique (c'est-à-dire que je prépare, je propose et j'alimente certaines décisions de ma hiérarchie).
Mais ce n'est pas la santé publique...

LossPedale a écrit:

L'argument selon lequel la prescription de chloroquine (en réalité d'hydroxychloroquine) doit être prohibée dans le cadre du Covid 19, repose sur l'affirmation que cette molécule serait cardio-toxique.
Ainsi, a-t-on entendu sur les ondes, et lu sur les différents supports, que cette chloroquine ne devait être prescrite qu'en milieu hospitalier, lequel devait assurer un suivi cardio-vasculaire pendant le traitement. Tous ceux qui un jour se sont vus prescrire cette chloroquine, doivent baliser dans leur slip en apprenant que l'on aurait alors sciemment empoisonné leur système cardiaque; personnes à qui cette chloroquine a été prescrite sans que jamais le moindre ECG (Electro Cardio Gramme) n'ait été effectué préalablement à la prescription.

Pour faire simple et court: on nous ment.

Je crois que le risque cardiaque c'est plutôt l'azithromycine.

Didier Raoult préconise ECG + suivi sanguin (Potassium).

Ceci étant dit, n'importe quel médecin et personne censée doit faire confiance aux *faits*, aux données médicales. Les risques de ces deux médicaments sont *documentés*. Séparement et même en association.
https://www.mediterranee-infection.com/toxicite-chloroquine-azithromycin-une-crise-de-nerf-francaiseetude-sur-755-femmes-enceintes/

Effets secondaires très très maîtrisés donc.

Autre question: Il y a, paraît il, un certain nombre de cliniques privées avec des locaux
et des personnels prêts à recevoir des malades, aux environs d'hôpitaux surchargés et dont certains envoient leurs malades
au diable Vauvert en province.

J'entendais à midi l'interview d'un médecin qui ne comprenait pas non plus...  

LossPedale a écrit:

Ma question: pourquoi ne missionne-t-on pas une équipe de déménageurs pour prendre tout le matériel disponible dans ces hôpitaux qui accueillent ces malades du Grand Est, un coup de semi remorque sur les autoroutes désertes et c'est en moins d'une journée à Metz, Nancy ou Strasbourg, sans avoir eu à faire prendre des risques à des patients (âgés) et très affaiblis, tout en préservant le personnel sur place? (Dans le BTP, on amène les grues là où construit.)

Parce que les déménageurs n'ont pas une longue formation de soigneur dont beaucoup ont eu une formation accélérée en réanimation.
Un train ça pollue quand même beaucoup moins qu'un semi-remorque...

J'ai toujours trouvé ça assez douteux et très mauvais pour l'environnement :

https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/31/face-au-coronavirus-l-efficacite-non-prouvee-de-la-desinfection-des-rues_6035083_3244.html

La stratégie Sud Coréenne décrite dans cet article de France Inter (sujet test/pas test)

grand pierre a écrit:

Je vous fais suivre un texte écrit par un professeur de l'université de Québec. Il est un peu long mais à mes yeux très pertinent, à vous de vous faire une idée ...

Perspectives d’un expert en survie par rapport à la Covid-19

Chers amis, chers citoyens de la planète terre,

Nous sommes présentement confrontés à l’immense défi nommé la Covid-19. Comme dans toute épreuve de survie, nous devons faire face à l’adversité intelligemment si l'on veut s’en sortir plutôt indemne. J’aimerais apporter quelques comparaisons avec la survie en forêt.

À court terme

Lorsque survient une situation de survie, il est tout à fait normal au début de ne pas y croire. Quand un individu se perd en forêt, il demeure convaincu, pour un certain temps, qu’il retrouvera son chemin de façon magique s’il continue simplement de marcher. Pourtant, il aggrave son cas en perdant de l’énergie à chaque pas. Il en est de même pour la Covid-19. Malgré les chiffres, certaines gens font fi du mot exponentiel et du danger, considérant que le virus n’est guère pire que les autres causes de mort comme le cancer ou le tabac; d’autres, jeunes et insouciants, croient qu’ils sont invincibles ou que la maladie ne les affectera pas ou peu. Mais tout comme celui qui court en état de panique dans la forêt ne peut s’attaquer aux tâches essentielles telles que construire un abri avant qu’il ne s’avoue être égaré, dans le cas de la Covid-19, il importe de convaincre TOUS les gens du danger véritable, afin que chacun, sans exception, s’attarde à éliminer le virus.

En situation de survie, ce qui importe le plus est de ne pas céder à la panique et de cesser d’empirer les choses. En termes concrets, il m’apparaît intéressant d’imaginer la Covid-19 comme une canette de peinture d’un bleu éclatant. Le bouton de la canette est activé à chaque respiration d’une personne infectée, surtout quand celle-ci tousse ou éternue. La peinture ne sèche qu’après 3 jours par temps sec et 6 jours par temps humide. Si la peinture touche le moindrement à vos yeux, votre nez ou votre bouche, vous devenez infecté à votre tour, créant ainsi une nouvelle canette. Par exemple, vous êtes à l’épicerie et agrippez la poignée d’un panier infecté de peinture fraîche. Vos mains sont maintenant bleues. Vous tassez une pinte de lait pour prendre celle derrière. Les deux deviennent tachées de bleu. La peinture est transférée au comptoir de la caisse que vous touchez. Puis votre porte-monnaie, votre carte de crédit, votre téléphone, tous sont colorés. Vous vous rendez à l’auto et prenez vos clés devenues bleues. Désormais, l’intérieur de votre poche ou de votre bourse est bleu, ainsi que votre poignée de porte, votre volant, votre ceinture de sécurité et le miroir que vous avez ajusté. Une fois à la maison, la peinture bleue est transférée partout à moins d’être extrêmement vigilant. Vous avez possiblement marché dans un peu de peinture et vos souliers sont également souillés. Cette analogie un peu théâtrale de la peinture démontre tout de même le pourquoi de la propagation exponentielle du virus autour du globe.

Pour freiner cette multiplication du virus, il faut arrêter à tout prix de répandre davantage la peinture invisible. Ce qui revient à dire de ne plus toucher notre visage, de laver la peinture sur nos mains et sur les surfaces, ainsi que laisser sécher pour quelques jours les objets et les vêtements souillés dans un coin du garage. Le contact avec toute source potentielle de peinture devrait être sérieusement évité en restant à la maison, demeurant à une distance de 2 mètres des autres lorsque nous sortons, limitant les voyages à l’épicerie au strict minimum en attendant que ce soit absolument nécessaire et, une fois sur place, acheter suffisamment pour 2 semaines. Bref, respecter rigoureusement les consignes de la santé publique.



André-François Bourbeau
Professeur émérite
Université du Québec
Canada, Terre.

J'adore l'usage de la peinture bleue pour expliquer la dissémination de covid19

Il n'y a pas que le matériel a déplacer, il y aurais aussi le personnel, pour une longue période ce n'est pas évident a mettre en place. Surtout que le personnel soignants en réa est très qualifié et qu'il ne serait pas raisonnable de vider les régions de leurs soignants, aussi, le virus se propageant, rien ne dis que le besoin se fera pas là où l'on a vidé quelques jours avant les lits.
Penser aussi a tout le consommable qui va avec. Bref la logistique est bien compliqué.

Si les services hospitaliers ont choisit le transferts de patients, ils ont à mon sens leurs raisons objectives et probablement administratives, dont je ne connais pas tout.

J'ai bien plus confiance dans leurs choix que de celui d'autres milieux ^^

@ velosteph : ça fait plaisir de voir qu'il y en a au moins 1 qui a lu, merci.

d'ailleurs ça me surprend beaucoup qu'il n'y ait pas plus de réactions, peut-être est-ce du à mon habitude de dire des conneries ....

grand pierre a écrit:

@ velosteph : ça fait plaisir de voir qu'il y en a au moins 1 qui a lu, merci.

d'ailleurs ça me surprend beaucoup qu'il n'y ait pas plus de réactions, peut-être est-ce du à mon habitude de dire des conneries ....

Eh bien moi aussi j'ai lu !

Même si c'est pour relever des futilités... Ça m'a amusé de voir que ce québecois appelle "canette de peinture" sans doute ce qu'on appelle "bombe de peinture" en France, tandis que dans un numéro des petites scènes d'animation des Têtes à claques, alors qu'ils parlent manifestement d'une boisson en canette, ils appellent ça une "canisse" de jus de raisin !

Y avait un fil sur l'après coronavirus ??
Y a du y avoir un regroupement, c'est pas plus mal car on était quasiment à l'assemblée nationale …

Donc pour moi, l'après coronavirus, ce sera 2 batteries, au début en attendant de retrouver la forme, après, ben parce que ça aura mis trop longtemps



La batterie active est maintenant celle sous le siége pour qu'elle soit à l'abri du soleil

j'avais raison d'hésiter à me lancer la dedans, ça m'a pris les 3 semaines de confinement. Il faut dire qu'avec les magasins de bricolage fermés, il faut faire avec les moyens du bord

Plus sérieusement :

grand pierre a écrit:

Notre vie d’aujourd’hui déborde de milliards et de milliards de biens de consommation frivoles depuis que les magnats des affaires ont abusivement convaincu les peuples que ces possessions étaient indispensables.

Je crains que sur plusieurs points comme ici, ce texte en reste à des généralités consensuelles et peu concrètes, tandis qu'un début de descente, de déclinaison vers des choses concrètes lève vite beaucoup d'objections... Plus le fait que parler de "magnats des affaires [qui] ont abusivement convaincu les peuples..." dédouane un peu vite le citoyen lambda qui profite et qui est attaché à sa lourdomobile (comme exemple parmi d'autres). Ce qui va dans le même sens de ne vexer personne, avec le risque de ne pas les faire bouger non plus (mais si on brusque les gens, ils vont ce braquer, c'est compliqué...)

Aller vers le concret, ce serait proposer des efforts comparables à ceux du peuple grec lors de la crise de sa dette publique. Des efforts un peu plus spécialement orientés ressources, énergie et environnement mais aussi bien financiers pour payer la note de cette crise et refaire des réserves pour la prochaine...

Et l'austérité grecque, c'est pas la Syrie non plus ! C'est inconfortable, c'est dur (selon les personnes) mais bon, c'est pas la guerre. (Je me souviens de touristes français qui retournaient en Grèce en plein dans ce moment là et qui disaient, limite étonnés, qu'ils ne voyaient pas de différence avec avant...)

Mais le souci, c'est qu'en venir à des mesures de ce genre TRES modérées par rapport aux idées d'abandonner la société de consommation et compagnie, MAIS ancrées dans le concret (comme + 50 % sur le prix de l'essence), pas des idées abstraites, ça suscite semble-t-il des résistances inversement proportionnées à leur modération...