Vous lisez quoi ces temps-ci ?

Pour Ness: dans le même style d'idée mais à Barcelone cette fois et au 14è siècle: "la cathédrale de la mer, de Ildefonso Falcones. J'ai beaucoup aimé!

Sinon là je suis dans de la BD, c'est "le retour à la terre", de Manu Larsennet et Jean-yves Ferri... J'adore le regard de l'auteur sur sur sa vie, les dessins simplistes mais tellement expressifs, les villageois vu par le citadin... Bref, de très bons moments de détentes en 5 tomes!

Je confirme La Catedral del Mar, de Falcones ça te prend dès les premières pages et ne te lâche pas avant que 70 ans ne se soient écoulés (temps diégétique)

Lionel Brans. Seul à bicyclette de Paris à Saïgon.

Un bouquin de 1950 narrant l'aventure d'un français bravant tous les dangers pour rejoindre Saïgon.
Il décida de partir en Novembre 1948, histoire de prouver qu'on pouvait traverser les Balkans en hiver, à vélo !
A l'époque, il fallait le faire !
Des étapes moyennes de 130kms, il roulait souvent la nuit...

Super récit de voyage à vélo avec des descriptions des pays après guerre.

Voilà !

eric de bishop Kaimiloa (le pacifique en pirogue maison)
tous les Ken Follett sont bons, imo.
la cathédrale excellent aussi.

Les ignorants de Davodeau. J'avais déjà aimé Rural! du même auteur.

D'habitude, je ne cite les titres que le bouquin refermé sur sa dernière page, mais là, ça risque de prendre un bon bout de temps : j'ai entamé la CRP d'I.K. il y a un peu plus d'un an, et j'ai largement dépassé la moitié. Entre-temps, pour préparer notre voyage jusqu'aux rives du Pô, j'ai ouvert La Struttura assente d'Umberto Eco, dans sa version originale pour me refamiliariser avec la langue de Dante, bouquin acheté en juillet 2004 lors de notre précédent voyage en Italie. Là aussi, la moitié est atteinte après six mois, mais ce bouquin de théorie sémiologique m'ennuie sans m'apprendre grand'chose.

Mais j'ai entrecoupé ces lectures édifiantes de feuilles plus légères : parmi les plus récentes, Beckett, Malone meurt ; Denis Lachaud, J'apprends l'hébreu ; Mérimée, Matteo Falcone, La Vénus d'Ille et Colomba.

Histoire des codes secrets de Simon Singh

Vulgarisation historique des codes et chiffres, avec ceux qui les inventent (les cryptologues) contre ceux qui les déchiffrent (les cryptanalystes)

Au programme : Linguistique, statistiques, probabilités, mathématiques...

Scotché au lit depuis 5 semaines aujourdhui, je n'ai jamais autant lu!
Je recommande sans restriction: "Parles leur de batailles, de rois et d'éléphants" de Mathias ENARD chez Actes Sud.
"La route des Flandres" de Claude SIMON ed. de minuit.
"Courir" et "Les grandes blondes" de Jean ECHENOZ ed. de minuit
"Rivages des Syrtes" et "Un balcon en forêt" de Julien GRACQ chez Corti.
"L'individu, la mort, l'amour" de Jean pierre VERNANT chez Folio.

2 fottorino sur le vélo (qui font évidemment un peu dans le meme genre). sympa
thierry consigny "la grande vie" (histoire de bateau ...) bien, et des souvenirs du meme tonneau pour moi.

"Nouveau voyage au centre de la terre" de Vincent Courtillot, chez Odile Jacob, ou comment mieux appréhender le réchauffement climatique.

"Dieu n'est pas grand" de Christopher Hitchens, chez belfond, pour les athées.

"Le fanatisme de l'apocalypse" de Pascal Bruckner, chez Grasset, une autre vision de l'écologie.

"33vainqueurs face au dopage" de Jean Pierre de Mondenard, chez Hugo et Cie.

"Dopage dans le football" du même auteur chez JCG.

"Loin des villes, proche des gens" chroniques d'un jeune médecin de campagne, du Dr Borée, chez city. Drôle, bouleversant, émouvant et comment mieux comprendre ceux qui nous soignent.

"L'imposture verte" de Pierre Kohler, chez Albin Michel et "Greenpeace" du même auteur chez Presses de la cité, une autre vision de l'écologie.

"Devenez sorciers, devenez savants" Georges Charpak et Henri Broch chez Odile Jacob. Petites expériences entre amis.

"De Tchernobyl en Tchernobyl" de Charpak, Garwin et Journé chez Odile Jacob.mieux comprendre le nucléaire civil et militaire.

"Tais toi et double" de Gilles Vervish chez Max Milo, philosophie du code de la route.

"Le magasin des suicides" de Jean Teulé chez Pocket, très drôle.

"La mécanique du cœur" de Mathias Malzieu chez J'ai lu, encore mieux avec la bande son car c'est le chanteur de Dyonisos. Un très joli conte comme tous les autres d'ailleurs toujours en rapport avec ses disques.

"Une année chez les Français" de Fouad Laroui chez Pocket, le livre le plus drôle et émouvant, 1969, un jeune Marocain de 10 ans débarque dans le lycée Lyautey de Casablanca. Loin de chez lui il découvre les Français. Excellent.

Et voilà, il y en a pour tous les goûts, ou presque. Bonne lecture.

Coucou, encore une petite sélection de livres en tous genres:

- "le mythe climatique" de Benoit Rittaud, 17€ chezSeuil. Une autre approche du réchauffement climatique. Parceque tout n'est pas de notre faute.

- "Bashung, une vie", 20€, Marc Besse, chezAlbin Michel, pour mieux comprendre ce super chanteur. .

- "101 raisons d'être optimiste", 22€, Eduardo Punset, chez Les arènes. Parce que y'en à ras le bol ( pas de ce blog, lol) de ces journal eux qui ne recherchent que tristesse, misère, titre racoleurs etc... Alors qu'il y a tout plein de gens qui bossent pour que les choses avancent.

- "L'analphabéte qui ne savait pas compter", de Jonass Jonasson, 22€ chez Presses de la cité. Dans la lignée du " Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire", pour passer un très bon moment de lecture. Drôle, un peu d'émotion, un peu de culture, beaucoup de rebondissements, une fin à laquelle on ne s'attend pas, de quoi se vider la tête.

- "Le livre noir de la psychanalyse, vivre, penser et aller mieux sans Freud", 12€, 10/18, collectif. Parceque il faut le lire.

- "Et tu danses Lou", Pom Bessot et Philippe Lefait, 18€ chez Stock. Beau.

Bonnes lectures.

Bin, vu que Dadou a ressorti le poste, autant rapporter mes dernières trouvailles.

coté BD (car c'est plus facile à lire) :
_ De capes et de crocs : 10 tomes autour des aventures de Don Lope et Milperthuis dans une ambiance baroque. Un régal pour les yeux et les poètes.
_ Black Sad : même si le dernier album est moins bon, cela reste magique coté couleur et il y a forcement un album qui vous prend littéralement au tripes.

Coté bouquin, les 15 heures de train prévu pour noël m'ont fait investir dans une liseuse et j'ai pu lire pas mal de dystopies mise en attente. Parmi elles :
_ Sur l'onde de choc (the shockwawe rider ) de John Brunner qui m'a littéralement scotchée. On n' ouvre pas ce genre de bouquin pour l'intrigue mais plus pour les idées qu'il développe et celui-ci est une formidable réponse à l'univers totalitariste "du meilleur des mondes" . Je crois que la traduction française n'est plus éditée, mais il se trouve facilement sur les réseaux.

Oh oui oui oui Fabien, des bd  , encore des bd:
- "Prométhée" C.Bec, chez Soleil, excellent.
- "Échappées belles" C.Lax, chez aire libre, les 3 tomes en un livre, 3 époques du tour de France, très bien.
- "Bouncer" T8 et 9, chez glenat, de Boucq et Jodorowsky, du western, du vrai.
- "Gung ho" T1 chez Paquet, futur proche en 5T seulement (ça nous change de "Lanfeust" ou "XIII", très bien aussi, mais long).
- "Alice au pays des singes" Tebo et Keramidas, chez Glenat. Drôle, loufoque etc...
- "9/11", chez 12Bis, de Corbeyran..., T6, la fin de thriller sur fond d'espionnage, d'intérêts financiers etc... Très bien, documenté, presque trop court.
- "Les enfants du capitaine Grant", en 3 T, c'est le n°3, d'A.Nesme, chez Delcourt. J.Verne revisité, des personnages comme "De cape et de crocs", très sympa et pour tout public.
-"Les carnets de Cerise", chez Métamorphose de Chamblain et Neyret, tout simplement génial, drôle, émouvant, une petite fille qui grandit et apprend à comprendre ses contemporains mais à qui il manque un papa.  
- "Lydie" de Zidrou...chez Dargaud, la vie d'une jeune fille un peu en retard qui a une fille imaginaire et qui vit chez son papa: trop bien! Tout comme "le client"  et "Pendant que le roi de Prusse faisait la guerre, qui lui reprisait ses chaussettes?", des histoires de la vie, belles et émouvantes mais aussi drôles. Pour relativiser nos petits malheurs et s'apercevoir qu'il y  plein de héros tout autour de nous. Des one shot.    
- " Une petite tentation", chez vents d'ouest par Jim et Grelin. 2 filles, à première qui séduit un homme marié à gagné. Excellent. One shot.

Bonnes lectures, (et Fabien, excellents choix!!).

Yop!

fabien a écrit:

Bin, vu que Dadou a ressorti le poste, autant rapporter mes dernières trouvailles.
_ Sur l'onde de choc (the shockwawe rider ) de John Brunner qui m'a littéralement scotchée. On n' ouvre pas ce genre de bouquin pour l'intrigue mais plus pour les idées qu'il développe et celui-ci est une formidable réponse à l'univers totalitariste "du meilleur des mondes"
. Je crois que la traduction française n'est plus éditée, mais il se trouve facilement sur les réseaux.

John Brunner, un de mes auteurs de SF préférés. "Le troupeau aveugle" et "Tous à Zanzibar", écrits il y a maintenant plus de 40 ans, et tellement d'actualité.

Et puisqu'on cause de SF, "Demain les chiens" de Clifford Simak, jamais un livre de SF ne m'a autant fait ressentir l'immensité du temps (En un seul volume, sinon le "Cycle de Fondation" de Isaac Asimov est pas mal dans le genre, mais en plusieurs bouquins)

Un p'tit dernier pour la route "le tire-bouchon du bon dieu", de Vladimir Volkoff.


Yan

Le 4° mur de jorg chalandon...un voyage en barbaries. Magnifique, insupportable.

C'est noté pour Tous à Zanzibar . Il va passer en haut de la pile de la table de nuit.
Vu qu' une copine m'a presque menacé, j'ai commencé Les annales du disque monde de Terry Pratchett. Je dévore depuis les tomes suivants avec plaisir en riant comme une banane tous les 3 pages.

voilà  presque 1 an que personne a ouvert un bouquin!!!
nous baissons,mes frères, nous baissons..

j'ai lu avec plaisir et non sans arrière pensée
http://www.amazon.fr/Voyage-avec-%C3%A2ne-dans-C%C3%A9vennes/dp/208130953X
une idée de voyage a VTT  me trotte depuis la fermeture du livre

Armandos a écrit:

j'ai lu avec plaisir et non sans arrière pensée
http://www.amazon.fr/Voyage-avec-%C3%A2ne-dans-C%C3%A9vennes/dp/208130953X
une idée de voyage a VTT  me trotte depuis la fermeture du livre

Plagiat !

Blagapar,
Je suis en ce moment dans ma période barbare (y'a des mauvaises langues qui vont dire que ça fait déjà un moment...)

La Quête de Robert Lyndon

L'empire Barbare (Thorn le prédateur) de Gary Jennings

de Bill Bryson, auteur américain qui décrit la société US au travers de sa propre vie (avec bcp d'humour) :

Ma fabuleuse enfance dans l'Amérique des années 1950  (nostalgique)

American rigolos : Chroniques d'un grand pays (humoristique)

Promenons-nous dans les bois (aventure)

Bryson est agréable à lire.
Ella Maillard "oasis interdites" (voyage en chine)
Jorge Amado "le vieux marin" (toujours excellent)

Armandos a écrit:

voilà  presque 1 an que personne a ouvert un bouquin!!!

Depuis un an, 22 bouquins ouverts... et 23 refermés, Armand !

• Céline, Nord, 1960. Dans la merde jusqu'au cou, pendant sa fuite devant les Alliés, Céline se montre comme le vrai sale type qu'il pu avoir été, et c'est parfois lamentable, souvent désopilant.
  
• Jean-Pierre Moussaron, L'amour du jazz, 2009. Sans intérêt : essai verbeux, lieux communs. Proche, paraît-il, de Barthes et de Derrida, publié chez Galilée, mais très décevant.
  
• Bataille, La Part maudite, 1949. Commence bien, avec de premières considérations très physiques sur l'énergie dans le monde, puis décrit divers systèmes sociaux de consommation des ressources excédentes de façon un peu fumeuse.
  
• Pétrarque, L'ascension du mont Ventoux,1336. Merci, Vipère ! Court récit d'une ascension à la fin du Moyen-Âge : en avril 1336, la neige avait fondu tôt et le col des Tempêtes était heureusement praticable. À cette époque, Pétrarque conduisait un pré-Mochet en bois de peuplier toscan (Slyway n'existait évidemment pas encore). Le poète se réjouissait d'atteindre la stèle Simpson pour y déposer son bidon de cuir quand il s'aperçut qu'il était plus de six siècles trop tôt ; de dépit, il en goba d'un seul coup tous ses gels énergétiques et, sous les acclamations de Laure (qui avait installé sa table pliante au bord du parcours et récoltait les gadgets de la caravane publicitaire), largua le peloton pour recueillir les lauriers.
  
• Conrad, Au cœur des ténèbres, 1899. Fascinant. L'une des premières scènes -- l'arrivée à la colonie, avec ses travaux de dynamitage, sa file d'esclaves et son bosquet de mourants -- reste gravée en moi.
  
• Meadows et al., Les limites à la croissance, nouvelle édition 2004. Bon, ben, c'est foutu.
  
• Lévi-Strauss, Nous sommes tous des cannibales, 2013 (articles publiés de 1989 à 2000). Passionnant, en particulier cet article où, exemples à l'appui, il explique que toutes les "nouvelles" situations auxquelles nous exposent les innovations techniques et les transformations sociales (unions homosexuelles, familles recomposées, gestation pour autrui, etc.) ont déjà été expérimentées, fût-ce symboliquement, par des sociétés étudiées par l'ethnologie... et qui ne s'en portent pas mal, merci.
  
• Marie Gevers, La ligne de vie, 1937. Un récit de la dure vie paysanne flamande (l'auteure est belge, flamande mais francophone) : misère et superstitions.
  
• Laurence Sterne, Vie et Opinions de Tristram Shandy, gentleman, 1759-1767. Quelle joie ! Et je ne puis désormais plus aller à Namur sans songer au brave oncle Toby.
  
• Conrad, La Folie Almayer, 1895. Première œuvre de Conrad, moins prisée qu'Au cœur des ténèbres, je l'ai pourtant encore mieux appréciée, notamment pour l'ambiance glauque créée par les jeux troubles des minables hommes de pouvoir locaux, et surtout par la géographie que dessine le roman : labyrinthe des canaux stagnants dans la forêt, buissons d'où l'on épie, tentures d'où l'on écoute.
  
• Marie n'Diaye, Trois femmes puissantes, 2009. Trois récits au style trop affecté à mon goût. Le plus réussi est selon moi le deuxième, dont le narrateur est un homme veule, parfois touchant mais souvent méprisable.
  
• Bergson, Le Rire, 1900. Non, même avec les exemples, vous ne rirez pas beaucoup en le lisant. Bergson prétend démontrer que tout effet comique naît du surgissement d'un aspect "mécanique" (c'est-à-dire machinique, mais aussi automatique, inadapté) au sein de la vie. Mais à mon avis, l'extension qu'il donne à ce postulat lui fait perdre contact avec le sol.
  
• Musil, Trois femmes suivi de Noces, respectivement 1924 et 1911. Un monde ! De l'obscurité, des cheminements, des ressassements, puis des fulgurances, des paysages.
  
• Leonard B. Meyer, Émotion et signification en musique, 1956. Premier grand essai du musicologue, qui s'efforce d'expliquer, extraits de partitions à l'appui, comment la musique peut exprimer alors qu'elle ne dit rien (elle n'est que très rarement dénotative) : elle consiste en un jeu structural que le cerveau analyse comme des séquences d'attente, de tension et de détente culturellement codifiés. Très intéressant.
  
• Charlie Buffet, Babel 4810, la mondialisation du mont Blanc, 2014. Petit essai journalistique qui pose de bonnes questions sur la fréquentation du toit de l'Europe occidentale. Mise au point utile dans les jours qui précédèrent notre propre ascension.
  
• Stendhal, Vie de Henry Brulard, 1836. Autobiographie un peu répétitive et inachevée, très tendre.
  
• Virginia Woolf, Les Années, 1937. Une sorte de "saga familiale" qui s'achève sur un magnifique bal de somnambules gattopardien.
  
• Charles Plisnier, Faux passeports, 1937 (Goncourt). Série de nouvelles autobiographiques sur le dévoiement du rêve communiste, les reniements, les sacrifices, les premiers procès de Moscou. Intéressant, très mélancolique. Style un peu académique. Auteur belge.
  
• Daphne du Maurier, Rebecca, 1938. J'adore les histoires de fantômes ! Bon, ça n'en est pas une, mais c'est tout de même une sorte de roman gothique anglais moderne, un thriller dont le personnage principal est une maison inquiétante. Il faudra que je regarde le film d'Hitchcock.
  
• Umberto Eco, La Struttura assente, 1968. Le livre que j'ai fermé sans l'avoir ouvert cette année. Je m'explique : c'est un essai de sémiologie que j'ai acheté en 2004 à Bologne... en version originale. Je ne l'ai commencé qu'en juillet 2011, lorsque nous sommes partis à vélo jusqu'en Italie, pour réviser ma pratique de la langue. Mais le livre me tombait des mains ; il expose la sémiologie ab ovo, ce qui ne m'intéresse pas, l'étend sans rigueur à des domaines d'expression plus vastes (Barthes est à mon avis bien supérieur, plus fin), et termine enfin par le seul point intéressant du livre, sa thèse indiquée par le titre, et qui aurait pu être résumée en dix pages. Bref : je l'ai terminé en novembre 2014, dans un dernier et héroïque rush final. Plus de trois ans pour lire ce bouquin, par petits à-coups !
  
• Duras, Un barrage contre le Pacifique, 1950. J'adore. Décidément, je vais lire tout Duras. J'avais déjà été subjugué par Le ravissement de Lol V. Stein, il y a vingt ans.
  
• Violette Leduc, La bâtarde, 1964. C'est encore un peu frais, un peu trop neuf pour me faire une opinion. Une personnalité, un style, assurément.
  
• Boulgakov, Les oeufs fatidiques, Diablerie et autres récits, 1922-1925. Complètement nul ! La première nouvelle ressemble à de la BD de bas étage, à un film de série B sans second degré : scénario de science-fiction débile, style plat aux adjectifs puérils, personnages caricaturaux. Les autres sont d'un genre un peu différent, mais pas mieux. Pas sûr que je lirai un jour Le Maître et Marguerite !
  
• Ah si, finalement, j'en ai rouvert un 23e ce matin même : Thoreau, Walden.
  

Bonnes lectures, les gens ! Ne faites pas trop de vélo, sinon vous ne serez pas frais pour Paris-Brest !

Un empoisonnement universel de Fabrice Nicolino.
Sortie le 17 septembre 2014.

Citation :

Présentation de l'éditeur.

D'où viennent Bayer, BASF, Dow Chemical, DuPont, Rhône-Poulenc ? Comment est-on passé de la bakélite des boules de billard et des combinés du téléphone au nylon, puis au DDT et aux perturbateurs endocriniens ? Pourquoi les maladies comme le cancer, l'obésité, le diabète, Alzheimer, Parkinson, l'asthme et même l'autisme flambent-elles toutes en même temps ? Qui est Theo Colborn, la Rachel Carson du XXIe siècle ? Pourquoi l'OMS, la FAO, l'ONU ne bougent-elles pas ?Pourquoi les agences de protection françaises regardent-elles ailleurs ? Comment les normes officielles ont-elles été truquées ? Que contient vraiment l'eau dite potable ? Comment les transationales ont-elles organisé une désinformation planétaire sur cet empoisonnement universel ? Y-a-t-il une chance de s'en sortir ?

Pour la première fois, tout le dossier est enfin rendu public. Il est effrayant, mais un peuple adulte n'a-t-il pas le droit de savoir ? Ce livre, qui donne des noms, des faits, des accointances, ne peut rester sans réponse. C'est l'heure de se lever.

Jéjon a écrit:

[*]Conrad, Au cœur des ténèbres, 1899. Fascinant. L'une des premières scènes -- l'arrivée à la colonie, avec ses travaux de dynamitage, sa file d'esclaves et son bosquet de mourants -- reste gravée en moi.

En effet, ce livre me hante encore des années après! Je trouve que Stankey Lubric dans Apocalypse now (la scène de la recherche de Kurtz) donne une petite idée de l'ambiance de ce livre dont il s'est en partie inspiré.

En ce moment, je lis Nostromo du même auteur, histoire plus complexe ou l'humain et ses multiples natures se frotte au capitaliste, à la colonisation, à la révolution. Le début est un peu âpre, le récit n'est pas linéaire dans sa chronologie, mais je le trouve sublime!

Dans les récents, water music de TC Boyle, récit foisonnant, drôle, mélangeant les genres.

vipere noire a écrit:

Je trouve que Stankey Lubric dans Apocalypse now

Ah ouiii !
Avec Travolta dans le rôle principal !

Rêves de Gloire de Roland Wagner, beaucoup aimé. Une 20-aine de protagonistes relatent de façon achronique leur histoire (commune) dans 700 pages, écrites à la première personne. Très lisible mais il faut mieux pas laisser traîner le livre quelques semaines. Le point de départ de l'histoire est l'assassinat du Général De Gaulle à partir du quel moment une réalité alternative à la notre se développe. Sur fond de musique, drogue et contre-culture.